Tarbes contre Lannemezan, le derby tant attendu depuis 2003 avait enfin lieu dans un stade Maurice Trélut remplit pour l’évènement. On s’attendait à un derby houleux, on a eu un match de rugby pauvre en jeu mais sans incidents particuliers. Le rugby bigourdan sort vainqueur de cette confrontation sans heurts.
Et pourtant le Cercle Amical Lannemezanais attendait ce derby comme un bambin de 5 ans attend le père Noël, le 25 au matin. Qu’importe la relégation si le CAL remporte ses matchs contre le TPR. Il faut remonter quelques années en arrière pour constater les différents énormes qu’il subsiste entre les deux clubs. Alors que le CAL gagne le droit de disputer la Pro D2 en 2000, le conseil général des Hautes Pyrénées et le président du CAL, Jacques Tarrène, demandent la fusion avec le Stadoceste de Tarbes. Persuadés qu’une petite ville de 6000 habitants ne puisse pas résister aux grandes villes, ils provoquent la fusion qui n’enchantait pas tout le monde. 5 ans plus tard, la fusion vole en éclats sous l’impulsion de l’actuel président du CAL, Jean-Louis Fourcade, qui décide de repartir en Fédérale 3 avec le club de son cœur. De sombres histoires d’huissier et de reconnaissances de dettes rythmaient alors les seules relations entre les 2 clubs séparés de 35 km.
Le petit poucet de Lannemezan, champion de Fédérale 1, avait perdu 12 matchs sur 12 en Pro D2 avant d’aller chercher une victoire héroïque (12 – 13) en terre Tarbaise. Ce résultat ne sauvera pas le club en Pro D2, mais à voir l’émotion du président dans les vestiaires, nul doute que le CAL se contente de cette victoire. Quelle émotion dans le vestiaire d’un club de tradition qui chante « Le refuge » à tue tête avant de fêter dignement cette performance incroyable.
Et pourtant le Cercle Amical Lannemezanais attendait ce derby comme un bambin de 5 ans attend le père Noël, le 25 au matin. Qu’importe la relégation si le CAL remporte ses matchs contre le TPR. Il faut remonter quelques années en arrière pour constater les différents énormes qu’il subsiste entre les deux clubs. Alors que le CAL gagne le droit de disputer la Pro D2 en 2000, le conseil général des Hautes Pyrénées et le président du CAL, Jacques Tarrène, demandent la fusion avec le Stadoceste de Tarbes. Persuadés qu’une petite ville de 6000 habitants ne puisse pas résister aux grandes villes, ils provoquent la fusion qui n’enchantait pas tout le monde. 5 ans plus tard, la fusion vole en éclats sous l’impulsion de l’actuel président du CAL, Jean-Louis Fourcade, qui décide de repartir en Fédérale 3 avec le club de son cœur. De sombres histoires d’huissier et de reconnaissances de dettes rythmaient alors les seules relations entre les 2 clubs séparés de 35 km.
Le petit poucet de Lannemezan, champion de Fédérale 1, avait perdu 12 matchs sur 12 en Pro D2 avant d’aller chercher une victoire héroïque (12 – 13) en terre Tarbaise. Ce résultat ne sauvera pas le club en Pro D2, mais à voir l’émotion du président dans les vestiaires, nul doute que le CAL se contente de cette victoire. Quelle émotion dans le vestiaire d’un club de tradition qui chante « Le refuge » à tue tête avant de fêter dignement cette performance incroyable.
fantomas
quel beau chant et bravo a tous ces vaillants joueurs pour cette victoire qui est à "l'exterieur"