Le XV de France s'est donc incliné face à l'Italie hier, pour la deuxième fois de son histoire dans le Tournoi. En 2011, les Français avaient débarqué à Flaminio en touristes, une semaine après avoir perdu face à l'Angleterre à Twickenham. Ils étaient complètement passés à côté de leur match et avaient laissé filer la victoire aux Italiens en seconde période. Cette fois au Stadio Olimpico, on a eu le droit à un scénario différent...
En effet, la victoire de la Squadra Azzura ne souffre d'aucune contestation. Dès le coup d'envoi, les hommes de Jacques Brunel ont pris le dessus sur les Français en développant de longues séquences de jeu ballon en main. Réputés pour leur mêlée, les Italiens savent aussi désormais envoyer du jeu, comme le prouve cette statistique : 14 passes après-contact pour les coéquipiers de Parisse, contre 7 pour le XV de France
Le Squadra a également pu compter sur un Luciano Orquera en état de grâce. A 31 ans, l'Argentin passé par Auch et Brive a sûrement réalisé le meilleur match de sa carrière internationale : ses percées sont à l'origine des deux essais italiens. Il a également inscrit un drop en début de match, et a bien contrôlé la partie grâce à un jeu au pied précis et intelligent. Michalak a souffert de la comparaison dans ce secteur. Malgré quelques éclairs de Huget, Picamoles, Fofana ou Machenaud, les Bleus n'ont jamais vraiment réussi à mettre la main sur la partie, même en menant 18 à 13 en début de seconde période...
Le deuxième essai italien, par Castrogiovanni :
En effet, la victoire de la Squadra Azzura ne souffre d'aucune contestation. Dès le coup d'envoi, les hommes de Jacques Brunel ont pris le dessus sur les Français en développant de longues séquences de jeu ballon en main. Réputés pour leur mêlée, les Italiens savent aussi désormais envoyer du jeu, comme le prouve cette statistique : 14 passes après-contact pour les coéquipiers de Parisse, contre 7 pour le XV de France
Le Squadra a également pu compter sur un Luciano Orquera en état de grâce. A 31 ans, l'Argentin passé par Auch et Brive a sûrement réalisé le meilleur match de sa carrière internationale : ses percées sont à l'origine des deux essais italiens. Il a également inscrit un drop en début de match, et a bien contrôlé la partie grâce à un jeu au pied précis et intelligent. Michalak a souffert de la comparaison dans ce secteur. Malgré quelques éclairs de Huget, Picamoles, Fofana ou Machenaud, les Bleus n'ont jamais vraiment réussi à mettre la main sur la partie, même en menant 18 à 13 en début de seconde période...
Le deuxième essai italien, par Castrogiovanni :
En bonus, un petit aperçu de la joie des Italiens à la fin du match, dans un bar de la ville de Bolzano...