Les hommes de Franck Azéma savaient que le défi serait immense. Et ils ont rapidement compris que pour battre les Anglais, champions d'Europe en titre, il leur faudrait sortir le grand jeu. Encore fallait-il en avoir l'occasion. Mais ils ont été privés de ballons durant une majeure partie de la première mi-temps. Pressés dans leur moitié de terrain et obligés de défendre sur leur ligne, ils ont laissé des plumes et surtout des points. Deux réalisations par Ashton (13e) et Kruis (22e) ont ainsi récompensé l'énorme domination des Saracens et contraint les Jaunards à courir après le score.
Mais s'il y avait une équipe capable d'inscrire à un essai aux Sarries en première mi-temps - ce qui ne s'était pas produit cette saison en Champions Cup - c'était bien Clermont. L'ASM a ainsi fait preuve de réalisme en scorant sur une de ses uniques incursions dans les 22 mètres adverses par l'intermédiaire de Rémi Lamerat. Maintenant de fait l'espoir d'un premier succès européen à la pause (7-12). Un espoir qui a grandi dans le second acte lorsque Scott Spedding a lancé les siens à l'assaut de la ligne des Sarries en partant de la sienne. Un mouvement de près de 100 mètres qui a vu Yato parfaitement exploiter le décalage né des passes de Lopez et Lee en prenant le meilleur sur Farrell avant de servir Abendanon d'une chistera en bord de touche.
Revenus à une longueur (14-15 puis 17-18), les Auvergnats n'ont cependant jamais réussi à prendre l'avantage. Les Anglais exerçant toujours une énorme pression défensive mais aussi offensive avec un jeu direct qui a fini par user les organismes clermontois. Et c'est après une très longue séquence imposée aux Jaunards devant qu'ils ont trouvé la faille au large par Goode (73e). D'aucuns diront que la pénalité manquée par Camille Lopez dans les ultimes instants de la partie est anecdotique tant les Saracens ont maîtrisé leur sujet.Crédit vidéo : European Rugby Champions Cup
Les Clermontois ont livré une bataille féroce et marqué un très bel essai aux Saracens mais ça n'a pas suffi en finale de la Champions Cup
Anthony26
Voir Yato faire un raffut et envoyer Farrell sur le cul, j'avoue que ça m'a fait un grand plaisir 🙂
ced
il faut souligner l'intelligence, la lucidité et l'approche philosophique du capitaine des Sarracens : Bradd Barritt
sans lui ils sont perdu, c'est un vrai maître à jouer, l’entraîneur doit certainement lui demander conseil sur la tactique à mettre en place
un peu comme Bastareaud à Toulon
Marc Lièvre Entremont
Ou Papé à Paris, il a beaucoup manqué au SF pour la finale.