À moins de deux mois du coup d'envoi de la Coupe du monde, doit-on s'inquiéter pour l'Argentine ? Battus le week-end passé par les All Blacks, les Pumas ont subi une nouvelle déconvenue face aux Wallabies, s'inclinant à Mendoza sur le score de 9 à 34. Mais ce qui interpelle, ce n'est pas tant la lourdeur du score, ni les quatre essais encaissés. Non, ce serait plutôt l'impression de regarder jouer une équipe terne, maladroite et indisciplinée. Rajoutez à cela un début de match où les coéquipiers de Juan Imhoff n'ont pas touché un ballon, et vous comprendrez que l'optimisme n'est pas de rigueur avant d'affronter des Boks vexés. Pire, la stat' hallucinante de seulement 72% de plaquages réussis n'augure rien de bon pour le futur des Argentins. Bref, un match à oublier. Et vite.
Du côté des Wallabies, en revanche, tout va bien. Privée de Matt Giteau, l'Australie s'est offerte un bonus offensif bienvenu avant de défier les All Blacks dans deux semaines, pour la finale du Rugby Championship. L'homme du match ? Sûrement David Pocock (18 plaquages en 54 minutes), enfin de retour dans le XV de départ des Green & Gold. Mais ce qui frappe côté Wallabies, c'est cette capacité à accélérer le jeu pour terminer dans l'en-but. Cette capacité de se nourrir des erreurs adverses, comme ce coup de pied totalement manqué de Nicolas Sanchez au quart d'heure de jeu. À la réception, Israel Folau, qui n'en demandait pas tant. Plutôt que de démarrer une partie de ping pong rugby, l'arrière choisit de relancer, crée un surnombre et décale Bernard Foley. D'une passe, l'ouvreur fixe le dernier défenseur et envoie Joe Tomane à dame. Une démonstration.
Les trois autres essais ? Héros la semaine passée, Tevita Kuridrani a scoré une nouvelle fois sur une seconde passe décisive de Foley, Adam Ashley-Cooper concluant ensuite une action de 80 mètres. Mais le plus beau reste celui de Dean Mumm. Après trois ans en Premiership chez les Chiefs d'Exeter, Mumm est revenu au pays dans l'espoir de disputer le Mondial. Ses performances avec les Tahs ont tapé dans l’œil de Cheika et lui ont permis de glaner une nouvelle sélection, cinq ans après sa dernière. Et quelque chose nous dit qu'il devrait en accumuler quelques autres dans les prochaines semaines s'il continue d'activer le Beast Mode pour marquer des essais de la sorte. On vous laisse découvrir de quoi on parle en vidéo :
Du côté des Wallabies, en revanche, tout va bien. Privée de Matt Giteau, l'Australie s'est offerte un bonus offensif bienvenu avant de défier les All Blacks dans deux semaines, pour la finale du Rugby Championship. L'homme du match ? Sûrement David Pocock (18 plaquages en 54 minutes), enfin de retour dans le XV de départ des Green & Gold. Mais ce qui frappe côté Wallabies, c'est cette capacité à accélérer le jeu pour terminer dans l'en-but. Cette capacité de se nourrir des erreurs adverses, comme ce coup de pied totalement manqué de Nicolas Sanchez au quart d'heure de jeu. À la réception, Israel Folau, qui n'en demandait pas tant. Plutôt que de démarrer une partie de ping pong rugby, l'arrière choisit de relancer, crée un surnombre et décale Bernard Foley. D'une passe, l'ouvreur fixe le dernier défenseur et envoie Joe Tomane à dame. Une démonstration.
Les trois autres essais ? Héros la semaine passée, Tevita Kuridrani a scoré une nouvelle fois sur une seconde passe décisive de Foley, Adam Ashley-Cooper concluant ensuite une action de 80 mètres. Mais le plus beau reste celui de Dean Mumm. Après trois ans en Premiership chez les Chiefs d'Exeter, Mumm est revenu au pays dans l'espoir de disputer le Mondial. Ses performances avec les Tahs ont tapé dans l’œil de Cheika et lui ont permis de glaner une nouvelle sélection, cinq ans après sa dernière. Et quelque chose nous dit qu'il devrait en accumuler quelques autres dans les prochaines semaines s'il continue d'activer le Beast Mode pour marquer des essais de la sorte. On vous laisse découvrir de quoi on parle en vidéo :
Crédit vidéo : ARU TV
Pikeyboy
Bien content pour les wallabies que tout le monde voyaient se faire bouffer par les boks.
Résultat, ils vont jouer la finale chez eux.
Champions de l'hémisphère sud avant de voyager vers l'Angleterre pour la grande coupe ?
J'ai envie de mettre une pièce sur eux.
Pat33600
Il va falloir se méfier de ces australiens, par contre, méfions nous aussi des pumas, car ils peuvent très bien revenir en forme pour la coupe du monde...
Waltervincent
C'est pour l'EdF qu'on peut s'inquiéter, si sa bête noire argentine n'est pas au niveau, quel est celui des bleus ? Domination australienne, Pocock, Simmons, Skelton, Phardy, Foley (sauf au but), argentins fébriles et brouillons, l'immense Fernandez LLobe en bout de course, heureusement encore une fois la 1ère ligne au niveau, comme la 2ème d'ailleurs, les deux centres intéressants, et surtout ce flanker décoloré dont je n'ai pas imprimé le nom, d'ailleurs victime d'un écran qui l'empêche de défendre sur l'essai de Cooper ; à noter deux essais australiens entachés de deux énormes en-avant non signalés, malgré le bon arbitrage de maître Jacot. Issa pas au niveau en 8, Leguizamon, malgré ses cagades, est plus perforant et efficace.
noComment
Bien content de voir le regain de jeu chez les Australiens ! Enfin ils pratiquent un rugby de vitesse et de prises d'intervales
noComment
Vu l'écart, c'est quand même difficile de dire que les argentins se sont battus eux mêmes; au final il y a 4 essais et un bonus encaissé à domicile ! Aucune équipe ne donne 4 essais
Par contre, ne pas réussir à marquer, cela arrive à tous...
illia DEGUN
C'est vrai que les Pumas se sont battus eux-mêmes.. Fautes idiotes,passes à la limite ils se sont cherchés pendant 80 minutes..
Mais sur ce coup, Sanchez tape un coup de pied d'occupation (comme on en voit sur tous les stades) qui devient "raté" dans la mesure où il y un essai derrière mais entre le moment où Folau récupère la balle aux 40 m et oriente sa course un ou deux Argentins avaient le temps de venir épauler la défense et éviter ce 4 contre 2 imparable..