RÉSUMÉ VIDÉO. Une Irlande magistrale pulvérise l’Italie de Capuozzo sans ménagement

Sur les deux premières journées du Tournoi des 6 Nations, c’est une certitude : l’Irlande est (de loin) la meilleure équipe du Vieux continent. Nouvel argument en faveur de cette hypothèse, une victoire splendide face à l’Italie, en inscrivant 6 essais du côté de Dublin, ce dimanche 11 février. Score final : 36 - 0.

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L’Irlande, ton univers impitoyable

Ils ont voulu envoyer du jeu, mais ils se sont rapidement fait rattraper par la réalité du haut niveau. Sur la pelouse de l’Aviva Stadium, l’Italie n’a pas été en mesure de répondre au défi technique et physique imposé par l’Irlande. Les Irlandais ont attaqué sans s’arrêter (605 mètres parcourus ballon en main) et les Italiens ont défendu à en avoir le tournis (244 plaquages tentés).

Face à son public, les Verts ont privé les Italiens de ballons en dépassant les 60% de possession. De plus, ils ont rarement été en panne d’inspiration. Le demi d’ouverture Jack Crowley a récité une partition exceptionnelle. Le joueur de 24 ans dévoile une belle palette de jeu et semble aussi à l’aise dans sa capacité à attaquer la ligne qu’à faire jouer ses partenaires.

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Chez les Irlandais, d’autres joueurs ont brillé à domicile. Le pack a été impressionnant de puissance, malgré quelques erreurs dans les tâches défensives. À l’image de Jack Conan, le numéro 8 a raté 40% de ses plaquages face aux Italiens. Le jeune deuxième ligne Joe McCarthy a encore été très bon, comme face à la France.

Pour les locaux, la plupart des secteurs de jeu ont été maîtrisés de A à Z. En touche, en mêlée fermée et dans le jeu au pied, la domination a été claire et nette. Cependant, quelques bémols viennent se joindre à la fête. Ainsi, l’Irlande n’a pas été en réussite face aux perches avec seulement 50% de réussites. Enfin, les hommes d’Andy Farrell étaient souvent pénalisés, avec 11 coups de sifflets à leur encontre.

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L’Italie, une déconvenue d’école

Incapables de marquer le moindre point à Dublin. Les Italiens ont paru trop approximatifs et pas assez réactifs face à des Irlandais affamés. Régulièrement, les joueurs de Gonzalo Quesada ont dû composer avec la pression irlandaise, les obligeant à jouer au pied. Cependant, les coups de canons répétés n’ont pas été glorieux, le demi de mêlée Varney se faisant contrer à deux reprises par les avants irlandais. En touche, l’addition a été salée avec plus d’un tiers des munitions perdues par l’alignement transalpin.

Ensuite, l’animation offensive dévoilée a parfois mis à mal l’alignement irlandais, notamment lorsque le ballon arrivait dans les mains d’un des joueurs du triangle arrière. Cependant, les libérations de balles étaient trop lentes pour espérer contrecarrer les montées défensives adverses. Chez les avants, la véritable satisfaction vient de la qualité de la défense. Sur l’ensemble de la rencontre, 5 joueurs du pack italiens comptent plus de 15 plaquages réussis et la réussite au plaquage des “gros” monte à environ 92%, sur tous les avants entrés en jeu. Malheureusement, cette statistique baisse radicalement chez les arrières (74% de plaquages réussis).

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