RESUME VIDEO. Coupe du Monde Rugby à XIII : Les Samoans trop physiques pour la France

Samedi, l'équipe de France de rugby à XIII aura la lourde tâche de défier l'Angleterre, hôte de cette Coupe du monde en quart de finale. Un match difficile pour les Bleus compte tenu de leur parcours jusqu'à présent. Victorieux sur le fil de la Papouasie-Nouvelle-Guinée (8-9, les Français ont ensuite été corrigés par les Kiwis (48-0) avant de sombrer une dernière fois contre les Samoa ce lundi à Perpignan sur la pelouse du Stade Gilbert Brutus (22-6). Une rencontre pour le moins animée puisque les treizistes samoans, à l'instar de leurs homologues du XV, se sont montrés particulièrement durs sur l'homme. Et ce ne sont pas Thomas Bosc, désossé par un plaquage à l'épaule, et William Barthau, découpé par plusieurs plaquages au quart d'heure de jeu, qui diront le contraire. Une stratégie cependant payante pour les îliens qui, trop peu pénalisés aux yeux de certains (un seul carton jaune), avaient pris l'avantage au score dès la 4e minute de jeu par Daniel Vidot sur un beau mouvement extérieur.

Maltraités, les Tricolores n'ont pourtant pas baissé les bras, et sur une série de passes rapides, Morgan Escaré s'est joué de plusieurs défenseurs pour permettre à la France de rentrer aux vestiaires sur un score de parité (6-6). Les choses se sont néanmoins gâtées dans le second acte. Sous la houlette de leur maître à jouer, Anthony Milford, joueur des Canberra Raiders, les Samoans ont repris l'avantage pour ne plus jamais le perdre. Malgré de belles initiatives d'Escaré et plusieurs occasions franches, les Français ne sont, en effet, pas parvenus à combler leur retard. Pire, à l'heure de jeu, les Samoa ont fait le break grâce à la puissance de Vidot puis Godinet. L'essai en force de Moors à cinq minutes de la sirène a finalement achevé les espoirs français.



A noter que cette rencontre a également été animée en coulisse puisqu'à la mi-temps, l'ancien handballeur multi-médaillé, Joël Abati, désormais M. Sport à la Région Languedoc-Roussillon comme l'indique l'Indépendant, s'est énervé envers un autre élu de gauche, conseiller général des Pyrénées-Orientales. « On ne peut pas s'élever contre le racisme anti-Taubira et laisser passer de tels propos ». Si on ne connaît pas le contenu de ces propos, Abati semblait toujours outré au lendemain des faits : « Il a dépassé les bornes. Je sais que c'est quelqu'un de passionné mais la passion a ses limites. »