Le XV de France de l’époque :
Médard
Huget, Rougerie, Jauzion, Clerc
Trinh-Duc (o), Parra (m)
Bonnaire, Chabal, Dusautoir
Nallet, Pierre
Mas, Servat, Marconnet
Remplaçants : Harinordoquy, Traille, Poitrenaud, Thion, Tomas, Guirado, Ducalcon
Ce qu’on peut dire c’est que l’Italie était allée chercher sa victoire, et qu’au coup de sifflet final, elle la méritait amplement. Les Bleus avaient ensuite évoqué une faillite mentale, mais la vérité c’est que les Italiens avaient eu la main mise sur la rencontre dès les premiers instants, semblant enfin jouer sur un pied d’égalité, avec énormément de cœur comme à leur habitude. En face, les hommes de Marc Lièvremont peinaient, eux, à s’exprimer. Pris en mêlée et énormément pénalisés, ils avaient laissé Mirco Bergamasco enfiler les points au pied, si bien qu’à la mi-temps l’écart n’était que de deux points en leur faveur (6-8).
Si le début du second acte semblait donner l’avantage aux Bleus alors qu’un essai et une pénalité de Parra donnaient 12 points d'avance à la France (18-6), l'essai de Massi à l’heure de jeu avait des airs de tournant du match. Il eut pour effet d’électriser le public italien et par conséquence les Azzurri. La suite de la rencontre se déroulerait alors dans une atmosphère irrespirable pour les Français alors que le buteur italien, comme transcendé, continuait sa démonstration devant les poteaux avec trois nouvelles pénalités en un quart d’heure. Pour les Italiens seule la victoire comptait à ce moment-là. Le score, serré, reste bien entendu anecdotique.
Kyb
Quelque part : une saine défaite.
Elle a coûté leur places à (mon) Jauzion et (enfin !) à Cartouche, qui servait plus à découper dans le buffet qu'à... qu'à jouer, en fait.
On a aussi perdu Julien Tomas en cours de route, peu de temps après. Ok : il n'avait même pas joué.
Mais l'adversaire n'avait quand même pas oublié de jouer, lui.
'avé tout le respect !