6 Nations. France. La renaissance de Uini Atonio en BleuSous les ordres de Fabien Galthié, Uini Atonio a connu une vraie renaissance. S'il n'était pas de la première liste du sélectionneur à sa prise de fonction, il fait désormais partie des cadres. Cependant, le Rochelais sait pertinemment que personne n'est installé. "L’état d’esprit des jeunes qui poussent ne te permet pas de te reposer sur tes lauriers. Ils veulent tout jouer, tout gagner", a-t-il confié au Midi Olympique. À un peu plus d'un an de la Coupe du monde en France, le pilier d'origine néo-zélandaise profite avant tout des formidables moments passés sur le pré avec ses coéquipiers. Il sait qu'il peut "dégager rapidement". Mais l'atmosphère au sein du groupe France est incomparable avec ce qu'il a vécu auparavant. "Tu vois le changement aux rassemblements, tous les joueurs sont contents de venir. Même ceux, et j’en ai fait partie, qui sont convoqués et qui repartent trois jours en club, reviennent avec envie."
Avec les Bleus, Atonio de grands moments, comme le Grand Chelem et la remarquable série de 10 victoires. Mais aussi des bas comme la Coupe du monde 2015 et l'humiliation en quart de finale face aux All Blacks. "Je me souviens qu’avant, quand les Bleus, et je l’ai vécu, réussissaient trois victoires consécutives, c’était énorme." Aujourd'hui, les entraînements sont plus durs que les matchs et les discours du staff a changé. "J’avais l’impression que le message était, notamment contre les grosses nations, "faites de votre mieux". Des fois, ça passait, mais la plupart du temps, non." De fait, des Tricolores n'avaient non seulement plus envie de monter à Marcoussis, mais aussi de jouer. "Au bout d’un moment tu n’as presque plus envie d’aller sur le terrain." L'équipe de France, grâce à une excellente génération de joueurs, a pris conscience de son potentiel et tente de l'exploiter à son maximum en vue du Mondial. Non retenu puis blessé en 2019, il espère en être cette fois-ci pour vivre, pourquoi pas, un moment historique.
Le pilier de l'équipe de France et du Stade Rochelais Uini Atonio s'est confié sur ses années avec les Bleus ainsi que sur la concurrence.
gilbertgilles
Cet homme force la sympathie et le respect . Fort et humble, excellent joueur de ballons, doté d'une bonne vision du jeu et d'un bon placement c'est, du moins pour moi, le meilleur droitier que nous ayons. Souhaitons que les blessures l'épargnent d'ici 2023!
Pierre_Sallleflaque
De mémoire, quelques images de vestiaires filmées après des défaites finales en coupe du monde et en tournée, avec Saint-André et Brunel, illustrent bien le "faites de votre mieux" dont parle Atonio. Les derniers mots des sélectionneurs sont vraiment de l'ordre de "sans surprise, ça n'est pas passé, mais vous avez fait de votre mieux et c'était sympa de bosser avec vous". C'est plein d'humanité mais aussi d'une résignation qui tranche avec la fièvre des années Laporte ou Lièvremont.
Où l'on se rend compte que personne n'était dupe de la somme de travail nécessaire à tous les niveaux pour relever le rugby français.
Amis à Laporte
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi le terme "dégager rapidement" me choque... Je ne sais pas si c'est Uini qui l'a employé ou si c'est l'auteur de l'article.
Kelbordel
C'est Uini qui emploie ce terme dans l'interview et heureusement ,on aurait eut l'air khon si il avait fallu viré Galtoche en plus de Atcher .
Yellowblack
Un homme d’une grande gentillesse l’ayant rencontré. Il a réussi à revenir au top niveau après un passage à vide autant en club qu’en EDF.
breiz93
Vu son physique..., heureusement qu'il n'est pas méchant 😉
Le Haut Landais
demandes aux poulets qu'il doit avaler ce qu'ils en pensent!
Flowy
Il mange des policiers ? C'est horrible ! Que fait Darmanin ?