Alors que l’Écosse avait son match en main, les joueurs de Gregor Townsend ont sombré en seconde période contre le Pays de Galles, pour leur entrée dans le Tournoi des 6 Nations. Néanmoins, l’activité folle de Duhan van der Merwe et Finn Russel a permis aux Écossais de s’en sortir de justesse. Finalement, les hommes des Highlands s’en sortent sur le score de 26-27, à Cardiff.
Les Scot’s en feu avec Russell à la baguette
Avant de défier le XV de France, Finn Russell a fait le bonheur de l’Écosse au Principality Stadium de Cardiff. Bien accompagné par l’ailier Duhan van der Merwe, l’ancien joueur du Racing 92 a été à l’origine des deux essais de son trois-quart (30ᵉ et 43ᵉ).
Cette association a permis aux Écossais de partir aux vestiaires avec une différence de 0 à 20 en leur faveur à la mi-temps. De plus, les visiteurs en ont remis une couche au retour des vestiaires avec un essai magistral à la 43ᵉ minute de jeu.
Durant les 45 premières minutes de jeu, le moindre espace était exploité par le demi d’ouverture du XV du Chardon, qui n’a pourtant parcouru que 16 mètres avec le ballon dans les mains. Ce paradoxe s'explique, car Finn Russell a surtout servi sa ligne arrière, dès qu'il avait franchi la ligne défensive adverse. En effet, tous les joueurs titulaires, compris entre le numéro 11 et le 15, ont au moins gagné 35 mètres avec le cuir en leur possession, durant la rencontre.
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Puis, le pays de Galles s’est réveillé (trop tard)...
Alors que les Écossais affichaient un incroyable 27 à 0 à la 45ᵉ minute de jeu du côté de Cardiff, les espoirs gallois paraissaient bien maigres. Pourtant, une remontada galloise inattendue a failli avoir lieu devant les 74 500 spectateurs présents.
Avec autant d’avance, les Écossais ont fini par baisser de rythme. Ainsi, James Botham (48e) en a profité pour laver l’honneur. Ce qui aurait pu paraître comme un simple temps faible est devenu une dynamique (ultra) favorable au pays de Galles.
En 20 minutes, les hommes de Warren Gatland ont inscrit pas moins de 4 essais et ont mis un coup derrière la tête des Écossais. Avec un écart final d’une seule unité, ils perdent avec les honneurs et le double bonus, offensif et défensif. De leur côté, l’Écosse a pu s’en mordre les doigts et est reparti de Cardiff sans le bonus offensif, malgré une ultime tentative de van der Merwe, bien défendue par l’ailier gallois Rio Dyer.
Gio-nemanquaitpas-d'Aplon
"Les scouts en feu"? On a pas vu le même match...
Une Ecosse désemparée au coup d'envoi de faire face à une bande de jeunes campagnards gallois la morve au nez.
Pas d'opposition, pas d'héroïsme,
Statut de favori, pas de romantisme possible,
Pas de romantisme, pas de raison d'exister.
"Nous ce qu'on aime c'est de se peinturlurer la tronche comme Braveheart et rendre chèvres les troupes Romaines 1000 fois mieux équipées"
Russel donne le ton sur ses deux premiers ballons touchés ballancés n'importe comment : il n'a pas envie d'être là.
S'en suit une première mi-temps dominée outrageusement en marchant,
l'Écosse prouve qu'elle peut elle aussi être une nation ultra chi.ante a regarder jouer.
1ere mi temps soporiphique a souhait,
Russel délaissant le jeu pour s'allonger par terre et contempler les pâquerettes...
Côté gallois, le numéro 7 se démarque par sa vaillance, et tout de même, on note chez l'ailier Dyer un délicieux potentiel tout "Thomas Ramosien" a faire n'importe quoi,
Une réincarnation de Perceval celui-ci ?
Mi-temps : Russel supplie d'être remplacé, et devant le refus du coach va boire un coup en relisant Châteaubriand.
2eme mi temps, nouvel essai, ce même climat aseptisé et une fade déculottée paraissant inexorable
Les scots trouvent enfin une solution pour faire renaître un peu de romantisme :
"et si on se sabordait!?!"
Un peu comme ton pote surdoué, au lycée, qui pour plaire au filles, dépense une énergie folle pour avoir une mauvaise note,
Condition sine qua non pour sortir avec Jennifer
Les Gallois ne se font pas prier,
Yachvili pert progressivement tout contrôle et finit en slip,
Une légende nait ce jour là : Dyer, le lévrier fou gallois.
Pour ses courses improbables, son essai mais aussi une attitude irrésistible :
"Le tirage de langue de concentration en allongeant sa jambe avec précision pour annihiler l'essai de VDM"
Une tête pareille tu n'en vois que dans les bds ou dessins animés
Merci au deux nations. Du grand n'importe quoi qui restera dans les annales.
Pour nos bleus, prudence absolue!!
Les scots ne reitereront certainement pas telle mansuétude face a "la nation qui aurait dû être championne du monde"
duodumat
Excellent récit/commentaire (plus agréable à lire que l'original) ! 😃
Attention à ces jeunes gallois !
Chandelle 72
Ça c'est une défaite encourageante !
pascalbulroland
Quelle seconde période des Gallois !
Pourtant ils partaient d'un 0-27 à la 45 ème...
Totalement dépassé en 1ere période, ils ont éteint des Ecossais qui se sont crus arrivés avec 27 points d'avance...
Les Ecossais ont failli vivre ce qu'ils avaient fait aux Anglais il y a quelques années...
Un plaquage haut non signalé contre les Ecossais aurait pu changer la donne et faire des Gallois des vainqueurs miraculeux.
A la fin, les joueurs du poireau prennent 2 points malgré leur défaite.
dan0x
C'était qui l'arbitre ?
frakc
Si on enlève la subjectivité logique d'une rencontre où l'équipe de son cœur joue pour analyser la prestation de l'arbitre le plus aimé de France, c'est pas mal, disons 12-13 mais pas de quoi s'endormir sur ses lauriers s'il veut atteindre l'excellence.
C'est un arbitre permissif à la base et qui oublie / ne voie pas des fautes en routes. L'avantage c'est que le match est fluide.
Notons aussi qu'il a été très bon pour ne pas siffler des "faux positifs", deux trois actions, très importantes car dans deux cas avec des essais, où il semblait y avoir des en avants et il a parfaitement vu que ce n'était pas le cas.
À mettre en avant sa pédagogie, sa communication et son calme. Ceux qui ont vu la série full-contact ont pu entendre l'intégralité des propos échangés avec le capitaine anglais à la rentrée et sortie des vestiaires pendant la mi-temps du Angleterre-France historique de l'année dernière (notons que personne en France n'a rien trouvé à redire sur ce match). La bienveillance, la patience et l'envie de faire rester le capitaine anglais dans son match sont à mettre à son crédit. Il n'a pas de complexe d'autorité ni de petites phrases qui peuvent être savoureuses pour nous mais peuvent crisper des joueurs.
L'inconvénient c'est que sa performance globale va dépendre des apports de ses assesseurs de touche et du TMO pour signaler les fautes non vues.
C'est un bon arbitre avec des qualités indéniables mais je ne pense pas, contrairement à la WR (il était pressenti pour arbitrer la finale de CdM mais la présence des all blacks en finale a rendu impossible sa présence), que c'est le meilleur arbitre au monde.
Yonolan
Au final l'intensité courue c'est quand même plus sympa que l'intensité ( tellement) subie...
Sur le terrain et devant son écran..
pascalbulroland
Encore faut-il qu'il y ait intensité...
p.coutin
Tout a fait. France Irlande n'a pas été un match à haute intensité, y compris coté Irlandais. Par rapport au dernier Irlande France par exemple.