Test-Match : Steve Hansen rend hommage au XV de France

Le sélectionneur des All Blacks Steve Hansen n'est pas du genre à enfoncer son homologue français, Philippe Saint-André. Et ce même après avoir remporter la série de test-matchs 3 à 0. A l'arrivée pour le Néo-Zélandais, un crédit renforcé auprès des supporters kiwis. Loin, très loin de l'ambiance dans l'Hexagone où PSA est de plus en plus contesté. En conférence de presse, Hansen est pourtant loin d'accabler celui que les médias français appellent « Ouin-Ouin » Il trouve même du positif dans la tournée du XV de France : « Je tiens à féliciter les deux équipes pour ce qui a été une série de trois matchs très engagés et âprement disputés. Le 3e test aurait pu nous échapper. [...] Ce soir, je tiens à dire qu'ils ont probablement fait leur meilleur match. Nous avons du hausser notre niveau de jeu, nous y sommes parvenus en fin de match. »

Capitaine d'un XV de France à la peine en ce mois de juin, Thierry Dusautoir a été l'un des rares Français à briller par sa constance. Sa performance lors du 3e test lui a valu les éloges de la presse néo-Z. Lui aussi souhaite voir le positif de cette aventure : « La fierté est là car on a su les bousculer, les faire douter. La frustration est d'autant plus grande : il y avait la place mais on n'a pas été assez patient. Sur le 1er match, on a pas été assez tueur. […] La leçon est dure mais c'est la loi de ce niveau là. On n'a pas été assez rigoureux pour gagner le match. »

Dans cette même conférence, PSA s'est également exprimé. Il semble accuser le coup : « L'apprentissage est douloureux par rapport à l'investissement des joueurs, de leur état d'esprit. On n'est pas loin au premier, pas loin au troisième et le score est beaucoup trop lourd. On a touché le très haut niveau. On oublie treize points en 1ère mi-temps... On a ensuite manqué de lucidité avec un jeu au pied pas aussi efficace puis on prend encore un essai à dix secondes de la fin du match. » La différence de niveau s'est clairement faite ressentir face à la meilleure équipe du monde : « Dès qu'on fait une erreur de placement, individuelle, ou collective, on est puni. [...] Il faut bosser. Et penser à ça pour le 1er match contre les Néo-Zélandais en novembre. » A domicile, les Bleus devront définitivement montrer un autre visage s'ils ne veulent pas subir une déconvenue devant leurs supporters.

Crédit vidéo : Perform