Si les rivalités entre clubs ou nations sont légion dans le rugby, celles entre joueurs sont beaucoup plus rares, ou du moins elles dépassent rarement le cadre du vestiaire. Il en est une cependant qui a cependant fait les beaux jours de la presse anglo-saxonne et plus particulièrement irlandaise ces dernières années. En place avec le XV du Trèfle depuis le début des années 2000, Ronan O’Gara a vu débarquer un jeune ouvreur en 2009, Jonathan Sexton. A l’époque, ROG est titulaire de la sélection irlandaise, et il voit d’un très mauvais œil l’arrivée du joueur du Leinster : « Je le détestais pas, c’est un mot un peu fort. Mais il voulait ma place dans l’équipe et je n’étais pas prêt à l’abandonner. Quand tu fais quelque chose tu aimes durant autant d’années, tu ne baisses pas les armes aussi facilement. Tu te bats alors pour rester non pas dans l’effectif mais dans l’équipe », confie O'Gara à RTE Sport.
Désormais entraîneur de Jonathan Sexton au Racing Métro, O’Gara reconnaît qu’ils sont devenus de très bons amis : « Je n’aurais jamais pensé pourvoir dire ça. Je me suis peut-être assagi. » Une fin logique à une histoire qui avait mal démarré. Il faut dire que cette rivalité a surtout été exacerbée par la presse : « Il faisait de son mieux pour se mettre en avant. Le fait est qu'humainement parlant je ne le connaissais pas du tout. Pour connaître une personne, il faut passer du temps avec elle. Au final, il est comme moi, compétitif et grincheux, et il veut devenir le meilleur. » On se souvient notamment de ce moment particulier lors de la demi-finale de H Cup à Croke Park en 2009 alors que le centre du Leinster Gordon D’Arcy vient tout juste d’inscrire un essai face au Munster de Ronan O’Gara.
« Il est arrivé vers moi et il m’a dit : « Je suis là et je n’irai nulle part ». Et je l’ai admiré pour ça. » Aujourd’hui les deux hommes ont trouvé le bon équilibre au sein du club francilien : « J’ai besoin de lui à Paris comme il a besoin de moi. Ça fonctionne vraiment bien. » On aurait pu croire qu’en bons Irlandais, ils se sont un jour assis autour d’un verre pour se dire leurs quatre vérités. Pas du tout : « Cela s’est passé d’une manière typiquement irlandaise. Il a dû dire quelque chose de bien sur moi dans la presse, alors que je l’ai complimenté en retour. Finalement, ce n’est pas un mauvais bougre. Pour être honnête, c’était très puéril. »
Désormais entraîneur de Jonathan Sexton au Racing Métro, O’Gara reconnaît qu’ils sont devenus de très bons amis : « Je n’aurais jamais pensé pourvoir dire ça. Je me suis peut-être assagi. » Une fin logique à une histoire qui avait mal démarré. Il faut dire que cette rivalité a surtout été exacerbée par la presse : « Il faisait de son mieux pour se mettre en avant. Le fait est qu'humainement parlant je ne le connaissais pas du tout. Pour connaître une personne, il faut passer du temps avec elle. Au final, il est comme moi, compétitif et grincheux, et il veut devenir le meilleur. » On se souvient notamment de ce moment particulier lors de la demi-finale de H Cup à Croke Park en 2009 alors que le centre du Leinster Gordon D’Arcy vient tout juste d’inscrire un essai face au Munster de Ronan O’Gara.
« Il est arrivé vers moi et il m’a dit : « Je suis là et je n’irai nulle part ». Et je l’ai admiré pour ça. » Aujourd’hui les deux hommes ont trouvé le bon équilibre au sein du club francilien : « J’ai besoin de lui à Paris comme il a besoin de moi. Ça fonctionne vraiment bien. » On aurait pu croire qu’en bons Irlandais, ils se sont un jour assis autour d’un verre pour se dire leurs quatre vérités. Pas du tout : « Cela s’est passé d’une manière typiquement irlandaise. Il a dû dire quelque chose de bien sur moi dans la presse, alors que je l’ai complimenté en retour. Finalement, ce n’est pas un mauvais bougre. Pour être honnête, c’était très puéril. »
leminet34
la presse se régale lol
Kadova
Oui Thibault, c'est cela l'erreur. Tous les medias francais confondent anglosaxons et anglophones. Un jour subitement, quelqu'un a decide que anglosaxon ne signifait plus seulement la population (Angles et Saxons), mais toutes les populations qui parlent anglais en Europe. Mais je n'ai rien trouve qui justifie ce changement de signification, avec lequel je suis, et tous les peuples anglophones sont, en desaccord.
TPhib
Ce n'est pas que pour nous, c'est la définition même du mot qui veut ça 😊
Kadova
Merci Ar Kelt ! Je me tue a dire a tous les Francais que je connais que seuls les Anglais sont anglosaxons, et ils osent me repondent que non ! Pour eux, c'est la meme chose....
Les courses en houle
Par contre les gars vous écrivez "la presse anglo-saxonne et plus particulièrement irlandaise", vous avez pas peur de vous faire attaquer à coups de fourches par des bonshommes verts, parce que dire à un Irlandais que quoi que ce soit qui vienne de son pays est "anglo-saxon" ça suffit à créer des conflits planétaires 😉
Kadova
La presse irl avait vraiment exxagere, et leur posait toujours la question en interview. Ca a exarcerbe leur competitivite naturelle. En fait, ne se connaissant pas, ils ne pouvaient pas se detester. Mais il y avait le titulaire inamovible depuis des annees, et un nouveau qui debarquait pour prendre sa place, donc forcement, ROG n'allait pas accueillir Sexton a bras ouverts. Et puis aussi, les entraineurs irl sont tres conservateurs, ils gardent toujours les memes joueurs aux memes postes et ne les changent qu'en cas de blessure. Ca leur a ete reproche, d'ailleurs. Resultat, on a tres facilement les memes titulaires pendant des annees. Maintenant que l'equipe nationale a Joe Schmidt, peut-etre que ca changera un peu.
Enfin, ce n'est pas dans la mentalite irl de se dire ses 4 verites. Ils sont beaucoup plus "😜acifiques" que nous et essaient en permanence d'eviter les conflits (je parle en general).
heurvinblue
De tte façon on saura jamais ce qu'ils ont pu s'envoyer qd ils étaient coéquipiers... on verra ce qu'ils valent ensemble au Racing..😊
elvis34
Tout ça ce sont des belles paroles pour la presse, à mon avis, c'était pas vraiment le pays des bisounours....