On est une bonne bande de Français à étudier à Bath, en Angleterre, et on a eu la chance d’assister à la victoire de Toulouse à Twickenham. Quand on a appris qu’une finale franco-française allait se jouer à Londres, on a crié au scandale. Mais quand on a appris qu’il y allait avoir 10 000 spectateurs, on a crié au coup de génie ! Le malheur des uns fait le bonheur des autres, alors on a tout de suite pris nos places pour chanter pour tous ceux qui étaient bloqués en Gaule. On a voulu voir les choses en grand et rien n’a été laissé au hasard. Nous avons réservé 21 places ainsi qu’un magnifique bus pour faire Bath-Twickenham.
En attendant le bus, rien de mieux qu’une petite louche de potion magique.
Notre chauffeur avait l’air assez inquiet quand il nous a vus débarquer et le premier défi de la journée a été de le convaincre de nous laisser monter dans le bus avec les 108 bières préalablement achetées.
Dans le lot, quelques supporters toulousains, mais surtout des amoureux du rugby et du beau jeu.
Les plus belles Gauloises de toute l’Angleterre (sauf une mais on ne dira pas qui).
Arrivée à Twickenix, les 21 Gaulois voulaient en découdre avec les supporters anglais qui étaient clairement venus faire de la figuration.
Une fois dans le stade, tout a été mis en œuvre pour contrer les supporters anglais - bien trop nombreux - et leur foutu God Save the Queen… La Marseillaise a retenti dans tout le stade, heureusement qu’il y a beaucoup de Français qui habitent à Londres !
Toute la ville est occupée par les Anglais... Toute ? Non ! Car un village peuplé d'irréductibles Gaulois résiste à l'envahisseur.
On a eu la chance d’être assis à côté de l’humoriste sud-africain The Rugby Guy.
Véritable osmose à la fin du match avec les joueurs de Toulouse, on était bien mieux que sur notre canapé !
Ce n’était pas le match le plus spectaculaire de notre vie, mais quel bonheur de pouvoir retourner au stade ! On a pu rencontrer une farandole de figures du rugby français comme l’indémodable Daniel Herrero ou le sécateur Serge Betsen…
La sortie du stade et le retour en bus étaient des plus festifs, mais surtout les occasions rêvées d’envoyer nos meilleures Peña Baiona.
Et Obélix a même été interviewé par France Inter :
setonaikai
Bien sympa!
etutabe
Vraiment sympa ! merci de partager avec nous les photos, les videos et les étonnantes (quoique?) rencontres que vous avez faites.