L'organisation de la Coupe du monde de rugby féminin en France a permis de mettre en lumière une discipline qui manque cruellement de reconnaissance, et aux habituels spectateurs du pendant masculin de découvrir des joueuses de talent qui n'ont pas peur d'aller au charbon ou de jouer en finesse. Des joueuses comme Safi N'Diaye, Gaëlle Mignot, Christelle Le Duff ou encore Marjorie Mayans. Cette dernière a été particulièrement en vue durant toute la compétition grâce à ses qualités défensives. Loin d'être effrayée par le contact physique, elle a découpé ses adversaires à tour de bras du premier jusqu'au dernier match pour la troisième place.
Cependant, la centre reste assez critique quant à sa performance générale sur le mondial : « Je n'ai pas fait une bonne Coupe du monde parce qu'offensivement je n'ai pas été au niveau. Il y a eu du mieux contre l'Irlande (passe décisive pour Elodie Guiglion, ndlr), mais face au Canada je suis totalement passée à côté. » Un problème de lucidité et de forme physique selon elle. Si elle regrette de ne pas avoir montré de quoi elle était capable en attaque, il est difficile de lui de faire le moindre reproche en défense. Face aux Irlandaises, Marjorie Mayans n'a en effet laissé aucun répit à ses adversaires. L'ailière Ashleigh Baxter y a d'ailleurs perdu un morceau de sa hanche en première mi-temps.
« Je suis contente d'avoir pu aider l'équipe de France car c'est mon point fort. Et d'avoir montré aux gens que dans le rugby féminin, même si on est moins puissantes que les hommes, on peut compenser techniquement par des grosses percussions et des gros plaquages. » Une justesse dans le geste qui permet à « la reine du plaquage » de prendre le dessus sur son adversaire lors de la majorité des cas. « J'aime bien le défi physique et surtout pouvoir me confronter à des joueuses qui sont très bonnes physiquement. » Face l'Australie et à l'Irlande, elle en a eu pour son argent. « On les connaît. On joue contre elles tous les ans. Mais il s'en est fallu de peu pour qu'elles nous passent devant. » En confiance, les Tricolores n'ont rien lâché pour décrocher la troisième place, quitte à envoyer du jeu après la sirène.
Une victoire qui permet à l'équipe de France de terminer sur une bonne note, mais qui laisse tout de même un certain goût d'inachevé dans la bouche. « On a toutes des regrets. On est vraiment déçues de ne pas avoir pu accéder à la finale. Je pense qu'avec le groupe qu'on avait, on pouvait largement le faire. Et à partir de là, tout était possible. » Le match contre le Canada, et ces dix minutes totalement ratées en début de deuxième mi-temps, vont très certainement hanter les nuits de plusieurs joueuses pendant quelques années. « On a vraiment très mal géré la partie. On a joué à l'envers. On s'en mord un peu les doigts ». Mais à l'heure de dire au revoir à certains cadres (Agricole, Salles), Marjorie Mayans préfère également se souvenir des bons moments. « Les discours de Gaëlle (Mignot, la capitaine des Bleues, ndlr) ont vraiment été très bien durant toute la compétition. La dernière remise des maillots par certaines personnes du staff a vraiment touché tout le monde ».
Après quelques jours de repos, c'est désormais vers le rugby à 7 que se tourne Marjorie Mayans avec un stage de préparation à l'INSEP, où elle retrouvera plusieurs de ses coéquipières à XV, en vue du tournoi de Hong Kong. Mais cette compétitrice a déjà un œil sur le prochain tournoi des 6 nations. Après le Grand Chelem 2014, elle sait pertinemment qu'il va être très dur de rééditer la performance face à des Anglaises championnes du monde et des Irlandaises accrocheuses. « Ça va être un tournoi très compliqué. J'espère qu'on va continuer à progresser. Malgré le départ de certaines joueuses, je pense que ce n'est que le début pour l'équipe de France. »
Cependant, la centre reste assez critique quant à sa performance générale sur le mondial : « Je n'ai pas fait une bonne Coupe du monde parce qu'offensivement je n'ai pas été au niveau. Il y a eu du mieux contre l'Irlande (passe décisive pour Elodie Guiglion, ndlr), mais face au Canada je suis totalement passée à côté. » Un problème de lucidité et de forme physique selon elle. Si elle regrette de ne pas avoir montré de quoi elle était capable en attaque, il est difficile de lui de faire le moindre reproche en défense. Face aux Irlandaises, Marjorie Mayans n'a en effet laissé aucun répit à ses adversaires. L'ailière Ashleigh Baxter y a d'ailleurs perdu un morceau de sa hanche en première mi-temps.
« Je suis contente d'avoir pu aider l'équipe de France car c'est mon point fort. Et d'avoir montré aux gens que dans le rugby féminin, même si on est moins puissantes que les hommes, on peut compenser techniquement par des grosses percussions et des gros plaquages. » Une justesse dans le geste qui permet à « la reine du plaquage » de prendre le dessus sur son adversaire lors de la majorité des cas. « J'aime bien le défi physique et surtout pouvoir me confronter à des joueuses qui sont très bonnes physiquement. » Face l'Australie et à l'Irlande, elle en a eu pour son argent. « On les connaît. On joue contre elles tous les ans. Mais il s'en est fallu de peu pour qu'elles nous passent devant. » En confiance, les Tricolores n'ont rien lâché pour décrocher la troisième place, quitte à envoyer du jeu après la sirène.
Une victoire qui permet à l'équipe de France de terminer sur une bonne note, mais qui laisse tout de même un certain goût d'inachevé dans la bouche. « On a toutes des regrets. On est vraiment déçues de ne pas avoir pu accéder à la finale. Je pense qu'avec le groupe qu'on avait, on pouvait largement le faire. Et à partir de là, tout était possible. » Le match contre le Canada, et ces dix minutes totalement ratées en début de deuxième mi-temps, vont très certainement hanter les nuits de plusieurs joueuses pendant quelques années. « On a vraiment très mal géré la partie. On a joué à l'envers. On s'en mord un peu les doigts ». Mais à l'heure de dire au revoir à certains cadres (Agricole, Salles), Marjorie Mayans préfère également se souvenir des bons moments. « Les discours de Gaëlle (Mignot, la capitaine des Bleues, ndlr) ont vraiment été très bien durant toute la compétition. La dernière remise des maillots par certaines personnes du staff a vraiment touché tout le monde ».
Après quelques jours de repos, c'est désormais vers le rugby à 7 que se tourne Marjorie Mayans avec un stage de préparation à l'INSEP, où elle retrouvera plusieurs de ses coéquipières à XV, en vue du tournoi de Hong Kong. Mais cette compétitrice a déjà un œil sur le prochain tournoi des 6 nations. Après le Grand Chelem 2014, elle sait pertinemment qu'il va être très dur de rééditer la performance face à des Anglaises championnes du monde et des Irlandaises accrocheuses. « Ça va être un tournoi très compliqué. J'espère qu'on va continuer à progresser. Malgré le départ de certaines joueuses, je pense que ce n'est que le début pour l'équipe de France. »
GollumXV
Marjorie quelle belle joueuse et plaqueuse!!!!!
Potus
Voilà une candidate comme consultante sur CANAL.
Perso, je la vois bien "😜laquer" notre Isabelle nationale... 😊
m73
Bientôt dans : "les hanches de la téléréalité" 😛
Compte supprimé
Magnifique à l'image de l'equipe durant toute la competition. On en redemande.
berval
Marjorie <3 <3 <3 !!!
pAcolito
J'ai toujours su que les filles plaquaient mieux que les mecs... 🙂
Non sans rire c'est vrai qu'elles n'y vont pas de main morte, surtout notre jolie centre! Et comme dit Jumisao l'après-plaquage est également très propre.
Vraiment dommage que l'attaque soit un peu moins performante, ça nous a clairement fait défaut contre le Canada malheureusement!
magali31
Marjorie nous a inspiré à mon équipe et moi, on revient plus motivé que jamais sur le terrain, merci à cette équipe de France
juwon
C'est clair, c'est propre et net! J'adore ce que vs faites mlle Mayans!!
Christo Furious
Elle est quand même très impressionnante, et je suis d'ac avec Jumisao, c'est souvent très très propre, comme dans les livres.
Bravo les filles, et pareil que Jojo 😉
jumisao
CE que j'ai beaucoup aimé chez toutes ses filles, c'est qu'elles se sortent très rapidement de la zone de plaquage. Alors que chez les mecs, ça plaque, ça reste au contact, ça cherche à gêner la sortir de balle, ... Là, non, c'est presque toujours très propre: je plaque, je sors , je me relève et je me replace dans la ligne de défense.
Mayk83
Un vrai sécateur !
berval
Marjorie <3 <3 <3 !!!