Le contexte
Lors de la saison 2017/2018, le Stade Rochelais participe à sa première Champions Cup et sort premier (4 victoires et 2 défaites, 3 bonus offensifs et 1 bonus défensif) d’une poule au niveau homogène et relevée (Harlequins, Wasps et Ulster). En TOP 14, les maritimes restent sur deux victoires de suite. Les Scarlets finissent également à la première place de leur poule composée du RCT, de Bath et de Trévise (4 victoires, 2 défaites, 3 bonus offensifs et 2 bonus défensifs). Après 11 ans de disette, les Gallois retrouvent enfin les phases finales de la Coupe d’Europe. Le club, champion national en titre, figure à la deuxième place de la conférence B de la Ligue Celte et affiche une très bonne forme. Malgré son manque d’expérience et les blessures de certains de ces joueurs cadres, le club jaune et noir entend bien réaliser un coup sur la pelouse des Gallois.
Les compositions :
Le XV de départ des Scarlets : 15. Halfpenny ; 14. Asquith, 13. Williams, 12. Parkes, 11. S. Evans ; 10. Patchell, 9. G. Davies ; 7. J. Davies, 8. Barclay, 6. Shingler ; 5. Bulbring, 4. Beirne ; 3. Lee, 2. Owens, 1. R. Evans.Les remplaçants : 16. Elias, 17. D.Evans, 18. Kruger, 19. Rawlins, 20. Boyde, 21. Davies, 22. Jones, 23. Macleod.
Le XV de départ du Stade Rochelais : 15. Bouldoire ; 14. Rattez, 13. Retière, 12. Aguillon, 11. Barry ; 10. Sinzelle, 9. Bales ; 7. Kieft, 8. Amosa, 6. Botia ; 5. Tanguy, 4. Sazy (cap) ; 3. Atonio, 2. Bourgarit, 1. Priso.Les remplaçants : 16. Forbes, 17. Tufele, 18. Boughanmi, 19. Lamboley, 20. Gourdon, 21. Kerr-Barlow, 22. Noble, 23. Boudehent.
Le match : des Rochelais dominateurs mais un manque de maitrise
Dans un match débutant tambour battant, le deuxième ligne Romain Sazy marque le premier essai du match (9e), suite à une transversale au pied de Sinzelle. Malgré l’envie des Rochelais de jouer et de produire du jeu, les Gallois font preuve de pragmatisme. En effet, ces derniers restent au contact des maritimes par la botte de Halfpenny. L’arrière gallois punit l’indiscipline rochelaise à plusieurs reprises (5e, 12e, 19e, 26e). Les fautes des maritimes se paient cash, car elles permettent aux Scarlets de mener à la pause (12 à 10).
En deuxième période, La Rochelle fait preuve d’application en défense, mais n’a jamais concrétisé une dizaine de temps forts leur permettant pourtant de faire le break. Par six fois, les Rochelais se sont obstinés à prendre la pénaltouche. En face, les joueurs de Wayne Pivac n’ont jamais abdiqué. Solidaires et courageux en défense, les Scarlets finissent par faire craquer les Rochelais : après un travail de sape des avants et une grosse avancée de Parkes (essai de Patchell à la 61e) et en contre (essai de Williams à la 76e) venant assommer définitivement les Rochelais.
Scénario cruel pour des Rochelais plus que dominateurs, mais qui n’ont jamais su concrétiser leurs temps forts avant de craquer à l’heure de jeu. De quoi nourrir des regrets. L’essai marqué par l’ailier Boudehent en fin de match (81e), vient sauver l’honneur des noirs et jaunes.