VIDEO. Désintox - La vérité sur les pénalités sifflées contre le Racing face à Toulouse
Top 14 - Le Racing a multiplié les fautes contre Toulouse.
Pénalisé à de nombreuses reprises face au Stade Toulousain, le Racing n'a pourtant jamais été sanctionné d'un carton, contrairement à son adversaire.

Le choc de la 3e journée de Top 14 dimanche soir a vu le Racing battre Toulouse à Colombes (28-14) à la faveur de deux réalisations par Le Roux (61e) et Juan Imhoff (79e). Auxquels il faut ajouter trois pénalités de Carter (15e, 22e, 43e) et un essai de pénalité accordé aux champions de France à la 27e. Une indiscipline qui a coûté cher aux Toulousains, réduits à 14 après le carton jaune d'Aldegheri sur la même action, là où leurs adversaires sont passés entre les gouttes. Ils ont pourtant été bien plus sanctionnés que les hommes d'Ugo Mola.

"En mêlée fermée, ils ont été sanctionnés plusieurs fois de suite et ils auraient pu prendre quelque chose. Nous, on a la double peine avec un essai de pénalité et un carton jaune et eux ils s'en tirent sans rien après avoir été autant pénalisés", analysait Sofiane Guitoune via Rugbyrama. Le site n'avait d'ailleurs pas hésité à titrer sur ces 18 pénalités concédées par le Racing. Des statistiques que l'entraîneur des avants, Laurent Travers, a tenu à minimiser sur le site de L'Équipe : "ce n'est pas 18. Ce chiffre est faux. Il faut que ceux qui sortent ces chiffres apprennent leur métier. C’est 16.Lui a compté quatre fautes en mêlée, "neuf autres intervenues en phase d’attaque" et seulement trois en défense. "C’est difficile de sanctionner une équipe quand elle joue." La vérité semble différente à la vue des images.

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Si on exclut la faute sur le maul écroulé en début de rencontre, mais dont l'avantage a profité à Toulouse, nous parvenons de notre côté à 15 pénalités, tout comme le site ESPN Scrum. Il y a bien eu quatre fautes en mêlée. Monsieur Attalah a d'ailleurs averti le Racing à la 49e après un deuxième bras cassé concédé, entrainant ainsi la sortie de Ducalcon et Ben Arous à la 56e, puis Szarzewski à la 60e. En défense, ce n'est pas trois fois, mais six que les Racingmen ont entendu le sifflet dans leurs oreilles. Notamment en fin de rencontre lorsque Toulouse a cherché à se rapprocher du bonus défensif. Une série de pénalités qui aurait pu pousser l'arbitre à sortir une biscotte. L'aura du champion diront certains.

Le récapitulatif des pénalités sifflées contre le Racing :

Minute Faute en attaque
Faute en défense
1
Le plaqueur ne sort pas
5
L'assistant plaqueur ne lâche pas
12
pénalisé en mêlée sur introduction de Toulouse
30
pénalisé en mêlée sur introduction de Toulouse
33 ballon joué au sol par le porteur sous la pression
38
hors-jeu
45 pénalisé en mêlée sur introduction du Racing

49 mêlée tournée sur introduction du Racing
55 ballon gardé au sol
73 faute sur le déblayage : entrée sur le côté
75 faute sur le déblayage : le soutien au porteur va trop loin
76 faute sur ballon porté toulousain
81 obstruction
81 Le plaqueur ne sort pas
82 perte des appuis au grattage
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Visiblement la "presse" partisane toulousaine se met en action.
Il n'y avait pas photo entre une équipe incapable de franchir et de trouver des espaces et l'autre beaucoup plus réaliste qui a franchi plusieurs fois par le jeu à la main ou par des chandelles bien senties.
Mieux vaut se concentrer sur ses lacunes que de venir chipoter chez les autres...

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