Battu par Tyrosse l'an passé en quart de finale du championnat de France de Fédérale 1, Nevers espère cette année connaître le même succès que Massy et Montauban, tous deux promus en Pro D2. Après des revers à ce même stade de la compétition depuis trois ans, l'USON a décidé de passer à la vitesse supérieure en opérant un gros recrutement, notamment devant. Ainsi, l'ancien pilier gauche Grenoblois Kenan Mutapcic apportera sa solide expérience de la Pro D2 et du Top 14 à la première ligne. En deuxième ligne, on retrouve également un joueur qui a déjà roulé sa bosse à l'échelon supérieur avec Narbonne, Bertrand Aurignac. Il épaulera les anciens espoirs du LOU et du RCT, David Gonzalez et Thibault Lombard. Un cran derrière, on retrouvera pour la saison 2014-2015, l'ancien capitaine de Montluçon Siméon Geldenhuys. Un Sud-Africain dur au mal et très actif sur le pré.
Derrière, Nevers a décidé de faire confiance à l'ouvreur Nicolas Vuillemin, ancien joueur d'Oyonnax formé à Clermont qui peut également jouer à la mêlée, pour remplacer Matty James, parti à Mont-de-Marsan. Un joueur porté sur l'attaque qui peut également buter. Un ancien espoir de Clermont, Julien Mazet, vient également grossier les rangs des ¾ en position de centre où il retrouvera Rudy Derrieux, en provenance des jeunes de Montpellier. À l'aile, l'USON a réalisé un joli coup avec la signature de l'international fidjien à 7, Donasio Ratubuli Naturaga (24 ans, 55 sélections), qui peut aussi jouer au centre. Sans oublier le recrutement de l'arrière de Samoa (à XV et à 7) et des Saints de Northampton Fa'atoina Autagavaia (25 ans), qui retrouvera son compatriote Manaïa Salavea.
Crédit vidéo : UsonRugbyPlus
Nevers s'est non seulement donné les moyens humains de réussir, mais aussi logistiques, si on en croit Bernard Laporte, qui a récemment visité les installations de l'USON. « Les infrastructures sont impressionnantes pour un club de Fédérale 1. L'USON est très bien équipée, on sent une vraie envie d'avancer. Les bases sont bien posées dans ce sens-là, confie le manager du RCT via le JDC. Il y a le cachet professionnel. D'ailleurs, tous les joueurs ont des contrats pros. » L'ancien sélectionneur du XV de France de comparer le travail effectué à Nevers à celui du Stade Français au début de l'ère professionnelle : « Le travail de construction d'un club, mené ici aussi par un passionné, me rappelle le Stade Français de cette époque. Même si nous n'avions pas ces infrastructures-là. Nous étions parvenus à monter chaque année, pendant trois ans, pour atteindre la première division. » C'est tout ce qu'on souhaite à l'Uson Rugby.
Derrière, Nevers a décidé de faire confiance à l'ouvreur Nicolas Vuillemin, ancien joueur d'Oyonnax formé à Clermont qui peut également jouer à la mêlée, pour remplacer Matty James, parti à Mont-de-Marsan. Un joueur porté sur l'attaque qui peut également buter. Un ancien espoir de Clermont, Julien Mazet, vient également grossier les rangs des ¾ en position de centre où il retrouvera Rudy Derrieux, en provenance des jeunes de Montpellier. À l'aile, l'USON a réalisé un joli coup avec la signature de l'international fidjien à 7, Donasio Ratubuli Naturaga (24 ans, 55 sélections), qui peut aussi jouer au centre. Sans oublier le recrutement de l'arrière de Samoa (à XV et à 7) et des Saints de Northampton Fa'atoina Autagavaia (25 ans), qui retrouvera son compatriote Manaïa Salavea.
Crédit vidéo : UsonRugbyPlus
Nevers s'est non seulement donné les moyens humains de réussir, mais aussi logistiques, si on en croit Bernard Laporte, qui a récemment visité les installations de l'USON. « Les infrastructures sont impressionnantes pour un club de Fédérale 1. L'USON est très bien équipée, on sent une vraie envie d'avancer. Les bases sont bien posées dans ce sens-là, confie le manager du RCT via le JDC. Il y a le cachet professionnel. D'ailleurs, tous les joueurs ont des contrats pros. » L'ancien sélectionneur du XV de France de comparer le travail effectué à Nevers à celui du Stade Français au début de l'ère professionnelle : « Le travail de construction d'un club, mené ici aussi par un passionné, me rappelle le Stade Français de cette époque. Même si nous n'avions pas ces infrastructures-là. Nous étions parvenus à monter chaque année, pendant trois ans, pour atteindre la première division. » C'est tout ce qu'on souhaite à l'Uson Rugby.
ghis_2004
çà va être interessant......dimanche, au derby Lannemezan contre Auch.
NS80
C'est bien que le club soit présent sur internet. C'est toujours intéressant de voir les clubs de l'intérieur sans que ce soit des journalistes qui nous le montrent avec ces clichés. Ça donne aussi une proximité du club avec son publique.
Sapiens Sapiens
Pas de bol, moins d'une journée après la publication de l'article, Kenan Mutapcic a été victime d'une rupture du tendon d'achille. Sa saison est finie. Bon courage à lui et à son équipe!
Loyam
Preuve que la Fédérale 1 n'est plus une division de faire-valoir.
Avec Auch, Aix, Bourg et Nevers, effectivement, il y a du beau monde, sans oublier certaines équipes, qui aiment à jouer les troubles-fêtes, et qu'il faut affronter sérieusement au risque de désillusions. Je pense notamment à La Seyne, Aubenas, Tyrosse, pour ne citer que ces exemples.
Tryphon
Le financement ne fait pas tout. Il faut jouer la finale pour monter mais effectivement NEVERS pourrait être dans le dernier carré avec AIX, AUCH et BOURG.
Mais attention, pensons à la fable de La Fontaine "la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf"
CFH
Muscuuuuuu !!
Ouate ZeFoque
Sacrés installations quand même.
Jice
Le financement vient de Régis Dumange, directeur de Textilot, une des plus grosses fortunes françaises. Il a racheté le club et l'a fait monté de fédéral 3 à fédéral 1 en 2 ans.
Ça a permis de redonner un peu d'animation dans un ville morose niveau sportif et culturel. Le stade a été refait et est quasiment plein pour tout les matchs.
sapiac76
le financement c'est un président passionné qui met ses ronds comme l'a fait boudjellal avec toulon au début
Charlie
Impressionnant, dommage pour les joueurs du coin.
D'où viennent les financements ? quand la région a des problèmes d'emploi