C'est la loi du sport : être favori ne garantit pas la victoire, loin s'en faut. Allez donc en parler aux joueurs de l'USO Nevers... Considérés comme les mieux placés pour accéder à la Pro D2 la saison passée, les Nivernais ont une nouvelle fois échoué dans leur quête du monde professionnel. Cette fois, c'est Massy qui met les Bourguignons en face de la réalité : terminer à la 1ère place de sa poule face à des équipes bien moins armées fait de l'USON une bonne équipe. Pas une grande. Et le coup d'envoi de la saison 2016/2017 sera donné en Fédérale 1.
Alors, l'équipe de Nevers peut-elle (enfin) assumer son statut et prouver que sa place figure dans l'antichambre de l'élite ? Elle en a tout pour, et le recrutement du club s'inscrit dans ce sens. Passé par le Stade Français lors de la dernière Coupe du monde, le 2e-ligne argentin Thomas Vallejos Cinalli n'est que l'une des sept recrues - Ousmane N'Diaye (pilier gauche), Coenie Basson (2e-ligne), Eugène N'Zi, Hugues Briatte (3e-ligne), Jean-Baptiste Bruzulier (Demi de mêlée) et François Herry (centre) - à avoir jouer chez les pros la saison dernière. Seul l'international U20 samoan, Emil Pittman (demi de mêlée) arrive de Fédérale (Saint Jean d'Angely).
Déjà bien structuré en coulisses, le club n'attend que la confirmation sur le pré. Jean Anturville, l'entraîneur, fait les présentations.
Crédit vidéo : USON Nevers Rugby
La campagne d'abonnement a été lancée et le stade du Pré Fleuri se prépare à recevoir les premiers matchs amicaux (12 août contre Bourg-en-Bresse, 20 août contre Aubenas). Le calendrier officiel est tombé. Le nouveau centre d'entraînement livré. Mais que pense Anturville de la saison à venir, et de la mise en place d'une poule élite de onze clubs, prétendants à la montée ? Il se confie au Journal du Centre :
On va disputer le championnat idéal pour un candidat à la Pro D2. Si un club a des difficultés, les conséquences seront les mêmes pour les autres clubs de la poule. Quand on revient sur la défaite contre Massy (en quart de finale d'accession), on a eu un déficit d'expérience. Massy avait treize joueurs sur quinze ayant joué en Pro D2. Cette saison va permettre d'évaluer sérieusement nos joueurs face à une concurrence qui sera conséquente chaque week-end. Un ou deux matches de haute intensité dans la saison, ça ne suffit pas pour aborder les phases finales.
L'entraîneur de préciser : "il n'y aura aucun match facile cette année". En Pro D2 non plus. Alors autant s'y préparer.
Une poule d'accession à la Pro D2 va être créée par la FFR
Corneto
Il ne faut pas se voiler la figure, cette poule élite de Fédérale 1 est simplement un genre de ProD3 où la moitié des joueurs voire plus sont professionnels. Mais cette année je ne vois pas Nevers monter mais plutôt Chambéry. Ils sont passés à 1 seul et pauvre petit point de la montée en ProD2 en 2015 et sont champion de Fédérale 1 en 2016. Rien que d'imaginer l'idée qu'il puisse y avoir des derbys Bourgoin-Chambéry en ProD2 un jour motive toutes les troupes. Le SOC Chambéry sont serein, je les vois bien remporter la poule. Il leur reste à trouver un stade digne de ce nom, mais il me semble qu'ils ont déjà fait l'acquisition d'une ancienne tribune du LOU. En Rhônes-Alpes et en Savoie il y a toujours eu la culture rugby, il y a toujours eu une bonne équipe à Chambéry. Et puis derrière les jeunes en bélascains sont eux aussi champion de France...
cahues
Un gros soulagement pour eux : Lombez-Samatan ne sera pas dans la poule élite.
MARCFANXV
Le mieux pour USON est de terminer 1er. Si tel est le cas, ca passe ce coup là...