VIDEO. La sélection du Béarn profite d'un coup de tête pour remporter la Coupe de la Fédération
La sélection du Béarn remporte la Coupe de la Fédération. / Crédit Photo : Compte Facebo
Retour en vidéo sur la victoire du Béarn en finale de la Coupe de la Fédération aux dépens de la Provence après le coup de tête de Joris Matheron.
A l’orée de la finale de la Coupe de la Fédération samedi dernier au Stade de France, c’est la sélection de la Provence qui avait endossé le rôle de favori face à son homologue du Béarn. Et si la rencontre s’était déroulée à 15 contre 15 jusqu’à son terme, les Provençaux auraient peut-être fait respecter la logique. Mais comme rien n’est écrit d’avance, tout ce n’est pas déroulé comme prévu. La faute à un adverse venu à Paris avec des intentions et surtout à la perte de contrôle du troisième ligne Joris Matheron après la demi-heure. Un coup de tête sous les yeux de l’arbitre après quelques poussettes logiquement sanctionné d’un carton rouge.

« Personne ne voulait rien lâcher, tout le monde avait sa fierté. C'est eux qui ont dégoupillé les premiers. Connaissant notre équipe, ça aurait pu être nous. Mais le carton rouge qu'a sorti l'arbitre, ça nous a bien aidés, » commente le capitaine béarnais Jean-Michel Tauzin sur le site de la FFR. Une infériorité rageante quand on sait que la Provence menait au tableau d’affichage à la 52e après une pénalité de Cécot.

Et ce, en partie grâce à un essai du serial marqueur d’Aix-en-Provence Anthony Poujol derrière un coup franc rapidement joué par Sylvain Bouillon, également auteur du coup de pied à suivre pour l’ailier (10-6, 38e). Mais les Béarnais ont su réagir. Jusqu’ici, c’est l’arrière Patxi Ascery qui avait permis au Béarn de prendre les points en récompensant le bon travail et la combativité de ses coéquipiers. « Physiquement, ils nous rendaient des kilos, mais on était un peu plus en place qu'eux », explique Tauzin. Avant l’heure de jeu, les avants ont décidé de prendre les choses en main en multipliant les pick and go devant l’en-but adverse jusqu’à ce que le troisième ligne Jean-Baptiste Lesbats ne trouve la faille en surprenant la défense dans l’axe (16-13). C’est tout de même Ascery qui a eu le dernier mot à cinq minutes de la corne en scellant la victoire sur une nouvelle pénalité.

Crédit vidéo : Kevin Dubertrand

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  • Pianto
    56242 points
  • il y a 9 ans

encore un, malin comme un parpaing.

Il aura le soutien de Pascal Papé qui lui expliquera que c'est parce que c'était des anglo-saxons en face que l'arbitre est si sévère.

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