De plus en plus jeunes, les talents de demain sont repérés par les grosses écuries de Top 14. Bien évidemment, le Stade Toulousain n’y fait pas exception et Mathis Castro-Ferreira en est l’un des parfaits exemples. Arrivé à 14 ans au club rouge et noir, le troisième ligne a dû faire des sacrifices pour se donner les moyens de ses ambitions.
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Pour sa deuxième saison sous les projecteurs du Top 14, Canal+ a réalisé un portrait du joueur de 20 ans. Ainsi, ils l’ont suivi dans les Hautes-Pyrénées, son département d’origine. “Je ne vais pas m’en cacher, je suis très famille”, confie Mathis Castro-Ferreira sur le chemin du retour aux sources.
Castro-Ferreira, pour la famille
Le champion du monde U20 raconte le sentiment spécial qu’il a connu quand il a dû quitter sa famille pour aller vivre à Toulouse, au début de son adolescence. “Quand on part loin et qu’on ne les voit pas souvent, ça manque quand même. Depuis que je suis né, je joue avec un ballon du Stade Toulousain, j’ai un maillot à la maison… Donc, quand le Stade Toulousain appelle, c’est difficile de refuser”, narre-t-il.
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Ensuite, Mathis Castro-Ferreira se livre au sujet de son arrière-grand-père avec qui il était très proche. En grandissant, le jeune homme a pu se faire un tatouage en sa mémoire : “C’est moi, petit, avec un ballon de rugby et les étoiles, c’est lui qui est là-haut.” Il explique que ce dessin est “en mémoire à lui, pour avoir ce lien qu’on a toujours eu ensemble.”
“J’ai grandi avec mon arrière-grand-père. Quand je suis parti à Toulouse, à 14 ans, je l’ai vu très fier. Je n’avais jamais vu quelqu’un être aussi fier de moi de toute ma vie, hormis mon père. À ce moment-là, il m’a dit : « Le jour où tu passeras à la télé et que tu feras tes premières feuilles de match, je ne serais plus de ce monde. » Juste avant le Covid, il est parti”, raconte non sans émotion le jeune prodige du Stade Toulousain.
Stade Toulousain et rêve de Top 14
Lors des doublons Coupe du monde, Mathis Castro-Ferreira apparaissait pour la première fois sur les pelouses de Top 14. Le 2 septembre 2023, il était sur le banc pour défier Oyonnax avec le Stade Toulousain. Quelques mois avant, le troisième ligne se montrait déjà sur le petit écran avec des prestations étincelantes avec le XV de France U20.
Aujourd’hui, Mathis Castro-Ferreira est l’un des talents d’avenir les plus attendus au Stade Toulousain. Auteur de 9 essais en 17 matchs pour sa première saison en Top 14, le pitchoun formé au SO Maubourguet a sûrement encore beaucoup à offrir !
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jujudethil
Émouvant, reportage de ce jeune qui puise sa force dans ses racines familiales, et le respect qu’il porte à son grand-père, qui était très fier de lui. Un jeune homme, comme on aime encore en voir.👏
Manu
Ils sont nombreux à débarquer en cadet à 14-16 ans au stade toulousain depuis leur terroir midi-Pyrénéen de l'Ariège du Gers et des hautes Pyrénées voire plus près du Tarn et Tarn et Garonne. D'autres sont arrivées de Calédonie, d'Espagne des USA ou d'Australie. A part les NTK et Aldegheri arrivés à 5-6 ans, presque toute la génération actuelle passée par le centre de formation est arrivée en cadets : Mauvaka Marchand Neti Merkler Cros Castro-Ferreira Ramos Lebel Costes ...
Josh Brennan est arrivé à 11 ans, Vergé à 17, Aiinuu à 18 et Meafou à 19.
C'est souvent des déchirements familiaux notamment pour les Calédoniens mais ils sont pris en charge par le club ou des proches du club. Lebel (gersois) a été hébergé par les NTK, Mauvaka par les Tolofua
Chandelle 72
Supporter du CAB mais connaisseur du ST !
Le Haut Landais
c’est bien que des anciens du club, des parents hebergent des jeunes qui demenagent a Toulouse
Yonolan
C'est vrai que c'était un moment fort
Cet ancrage puissant à ce terroir et aux siens avec ce melange d'amour et de respect
Et ce tatouage minimaliste mais tellement symbolique et touchant
Marjorie Mayans a raison : pas simplement des joueurs talentueux mais de belles personnes vraies qui ne se la racontent pas
Tout juste 20 ans et une bien belle épaisseur humaine
Chandelle 72
Ah Maubourguet, je connais !
Il est émouvant ce garçon !
Et à priori il est peu probable qu'il cherche dans sa carrière un autre club ( on ne voit pas bien pourquoi d'ailleurs)
au Japon ou dans l'hémisphère sud voire même au nord de la Garonne,
Toulouse étant loin pour lui de la Bigorre
Le Haut Landais
laisses lui le temps de grandir et peut-etre qu’il partira un jour de ce grand club pour aller decouvrir autre chose
Chandelle 72
Bien sûr, ne jamais dire jamais