Le quart de finale de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande hante peut-être encore la génération actuelle d'internationaux. Mais d'aucuns diront que cette désillusion n'est rien en comparaison de la défaite face aux Springboks lors de la demi-finale en 1995. Car si les Bleus n'avaient pour ainsi dire aucune chance face aux All Blacks en octobre dernier, ceux de l'époque étaient programmés pour gagner ce match voire même le Mondial après avoir battu toutes les autres nations de l'ovalie les années précédentes.
Mais un essai refusé à Abdelatif Benazzi dans les dernières minutes en a décidé autrement. Un revers que n'ont pas oublié les internationaux de l'époque et notamment Philippe Saint-André, alors ailier de l'équipe de France. Pour SFR Sport, il se souvient très bien des larmes de ses coéquipiers, du "temps libre" laissé par le sélectionneur Pierre Berbizier pour qu'ils puissent faire ce qu'ils voulaient pendant deux jours et se remotiver pour "la médaille en chocolat", à savoir la troisième place.
L'adversaire a aussi beaucoup joué dans ce processus, l'Angleterre. "C'était la génération Will Carling, Brian Moore, etc, ils nous cassaient les couilles depuis 10 ans." Les Bleus n'avaient qu'une envie, leur dire "good game" à la fin avec un grand sourire sur le visage. Ce qu'ils ont certainement dû faire après les avoir battu 19-9. Un match qui a d'ailleurs débouché sur "la plus grosse 3e mi-temps" que Saint-André ait connue. "Ils nous ont demandés où on allait. C'était incroyable. Il n'y en avait pas un qui parlait anglais, pas un qui parlait français mais les mecs faisaient des mêlées à trois heures du matin." L'histoire voudra qu'après ce dernier Mondial "amateur", plusieurs joueurs sont partis jouer en Angleterre, dont Philippe Saint-André.
L'énorme 3e MT des ???????? et des ???????? après la #CdM ???? 1995 : "Il y avait des mêlées à 3h du matin !" ???????? #LeVestiaire pic.twitter.com/whKUgrQyUU
— SFR Sport (@SFR_Sport) 3 octobre 2016
Anthony.B
On pourra toujours critiquer ses choix en tant que sélectionneur, regretter son manque de charisme évident.
Mais je sais pas, le bonhomme même s'il m'a souvent rendu fou par ses choix, il m'a toujours paru sympathique et impliqué dans ce qu'il faisait.
Vae Victis Brennos
Oui c'est sur. Mais je pense que son un bon entraineur. J'insiste sur le mot "entraineur" et non pas sélectionneur. Son charisme est plus adapté à avoir les joueurs tout les jours, et à bosser en continue, avec un effectif bien défini.... Il s'est laissé embarqué par la pression médiatique qui régnais autour du XV du France et aussi par un creux général dans le rugby français, il vaiat pas que des génies à dispositions, mais ses résultats de club ont toujours satisfaisants
artillon
C'est pô gentil de lui faire une tête comme ça au Philippe.
Marc Lièvre Entremont
Bon, c'est au moins le troisième endroit où il explique cette soirée à la Tv.
C'est bien, c'est un sacré souvenir, mais il est temps de penser à l'avenir de notre rugby, qui n'est pas parti pour briller.
Heureusement un jeune prometteur vient d'être élu à la tête de la ligue...
AKA
Heureusement qu' il ni avait pas Deltéral sinon c' était le 11 novembre! (anciens combattants)
Serge Karamazov
Il s'est payé la plus grosse 3ème mi-temps de sa vie. Il nous laisse la plus grande gueule de bois...
m73
PSA n'a pas réussi en EDF mais j'aime à me souvenir du formidable joueur qu'il a été parcre cette équipe avec Sela, Lacroix, Benazzi, l'homme et demie etc m'ont vendus du rêve, c'était la french touch, l'audace, le plaisir de jouer, le défis etc .
Lex
Meilleure photo d'introduction d'article ever.
sorgina
Quand on voit PSA, on pense forcément à l'entraineur et cette équipe de France catastrophique. Mais il à des souvenirs que beaucoup doivent lui envier.