Outre son physique impressionnant (1m96, 142 kg) qui a fait de lui le joueur le plus lourd de la dernière coupe du monde, que savons-nous réellement du natif des Samoa ? L’histoire commence lors d’une rencontre avec son actuel entraîneur à La Rochelle : Patrice Collazo, à l’occasion d’un tournoi à Hong Kong. Alors qu’Atonio évolue en Nouvelle-Zélande, le coach Maritime remarque ce joueur de 19 ans « pleins de qualités ». La suite ? Une arrivée à La Rochelle en Pro D2, 165 kilos sur la balance, et un premier match compliqué : « J'ai perdues 5, 6 mêlées en première mi-temps, c’était dur dans ma tête », confie le joueur dans un français parfait. Mais depuis, Uini a travaillé, un effort symbolisé par la montée du club en Top 14. Une ascension fulgurante qui a fini par lui ouvrir les portes de l’équipe de France. Rencontre.
Crédit vidéo : L'Equipe.fr
Aujourd’hui, le géant Barbu compte 20 sélections chez les Bleus et a su prouver à ses détracteurs qu’il n’acceptait pas le rôle d’impact player qu’on a toujours tenté de lui attribuer. Celui du remplaçant qui rentre à la 60e au moment où les défenses sont usées pour faire la différence avec son physique. En effet, Uini Atonio a su s’imposer lors des derniers tests d’automne à la droite de la mêlée Tricolore où il a été titularisé à chaque match face aux Samoa, à l’Australie et à la Nouvelle-Zélance. Des performances encourageantes qui lui feront croiser le fer avec l’excentrique Joe Marler samedi face aux Anglais, le numéro 3 floqué dans le dos.
Tournoi des 6 Nations - La composition du XV de France face à l'Angleterre
Lerugbycestlavie
Quand tu vois atonio, spedding, Vakatawa chanter la marseillaise, et que tu vois au foot les benzema et compagnie qui en ont rien a foutre, c'est quand même une autre mentalité dans le rugby
charly le vrai
Excellent
Kad Deb
En plus, il a l'air tellement simple et sympa. Enfin... dans la vie quotidienne...
Face à lui sur un terrain, ça doit être un peu moins agréable...
San Atonio
Chez Uini, ce qui m'impressionne encore plus que son niveau de jeu c'est son niveau de français.
Le Haut Landais
Oui enfin, ca fait quelques années qu'il vit en France.
Je trouverai ça quand même bizarre qu'il ne parle pas français correctement après autant de temps.
On peut me renvoyer la balle en me disant que beaucoup de joueurs étrangers ne parlent français que tres mal ou pas du tout, mais je trouve que c'est, d'une certaine façon, un manque de respect pour le pays où on vit si on ne parle pas la langue locale
Rémi teLamettra
Tant qu'il représente une exception (en EdF), j'ai aucun problème. C'est même beau à voir. Stander en Irlande, Atonio en France...Mais après un certain point, je fais la guerre.
Team Viscères
Perso je ne m'attache pas à une histoire de quantité mais une histoire de qualité. Peu importe qu'il y en ait 1 ou 5 en sélection, ce qui compte pour moi est que ce soient des joueurs qui aient fait le choix d'être français indépendamment de la sélection : ils sont devenus français parce que leur histoire personnelle et professionnelle les a amenés en France et qu'ils ont choisi de faire partie de ce pays parce qu'ils se reconnaissent dans ses valeurs. Ils sont français de coeur et non pas français de carrière.
Rémi teLamettra
Oui mais ce discours est forcément limité par défaut. C'est pas peu importe qu'il y en ait 1 ou 5, cette limite de 5 est totalement aléatoire - c'est peu importe qu'il y en ait 1 ou 15. Et 15 étrangers dans une équipe nationale, ce n'est plus une équipe nationale. Même bien avant 15, d'ailleurs. Donc si, c'est bel et bien exactement une question de quantité, même si bien sûr qu'on préfère très largement qu'ils épousent le pays culturellement aussi. Atonio, Spedding, c'est beau à voir. Kockott, moins. Mais 15 Atonio et Spedding, y aurait un sacré, sacré problème.
Team Viscères
Attention pour moi il y a là deux sujets bien différents.
Le premier c'est la conception de "être français" (vu les joueurs que vous citez, je pense que l'on a à peu près la même). Mais à partir du moment où un joueur "est français" il est apte à jouer en Bleu et ce peu importe qu'il soit le premier de la sélection, le cinquième ou le quinzième. Je n'arrive pas à concevoir un concept où on dirait à un gars "écoute Gégé tu es un Français un vrai, intégré tout comme il faut mais comme il y en a déjà eu 5 avant toi on va dire qu'en fait tu n'es pas complètement français et que tu n'as pas le droit d'être sélectionné". Ce qui fait ton droit à être sélectionné (et considéré français à part entière) c'est ton profil, pas celui de ton voisin ni le nombre de tes voisins.
Le second, c'est la santé du rugby français. Et là je suis d'accord, le jour où on a 15 Spedding en sélection c'est qu'il y a un sacré problème chez nous. Cela signifie que notre formation est décédée, qu'il n'y a plus aucun joueur formé chez nous. Mais ce problème est le problème de notre rugby (Fédé, Ligue, clubs pros), pas celui des 15 Spedding qui ont fait leur vie en France. Donc pour moi il n'y a pas à sanctionner ces 15 Spedding (ou seulement les 10 derniers arrivés) en leur disant "vous êtes Français mais pas assez pour jouer", par contre il y aurait urgence à faire une révolution pour pendre les dirigeants de la Fédé avec les boyaux des dirigeants de la Ligue, sur des potences en ossements de présidents de clubs.
ced
tiens personne ne dit qu'ils piquent le travail à nos Français de souche ?
vous êtes des gens bien les gars, je vous aime
VivaRCF
Notre championnat a quand même un mérite : il permet des aventures comme celles d'Atonio, Spedding, ou encore Claassen. Des histoires d'hommes qui ont fait leur vie en France, là où on leur a donné leur chance et qui veulent rendre en portant nos couleurs.
Ce sont de beaux exemples d'intégration
stuart hoggy et les cafards
La meilleure intégration reste celle de Rory Kockott l'aveyronnais, vu comment il était content de priver l'angleterre de victoire dans le tournoi 2015. Il a tout compris
Team Viscères
Se réjouir parce que l'Angleterre n'a pas remporté une compétition ne prouve pas que l'on soit français. Cela prouve juste que l'on n'est pas anglais, ces derniers ayant le chic pour avoir des tensions avec les autres (les Irlandais, Gallois ou Écossais détestent même les Anglais plus que nous).
Cinq-Cygne
Le reportage montre quand même qu'il faut distinguer au cas par cas les joueurs étrangers évoluant sous le maillot du XV de France. Quand je regarde et écoute Atonio ou même Spedding, je me garde bien d'émettre un doute sur leur attachement aux couleurs. Et quelque part, c'est une très belle preuve de l'ouverture de notre pays, où le sang n'est pas le seul moyen d'être français. Ceci étant dit, il ne leur reste plus qu'à péter la perfide Albion demain !
Marc Lièvre Entremont
Chronicoeur va nous faire un malaise devant tant de "naturalisés"...