Ah, l'été 2008... C'est à cette période que la France du rugby entend parler pour la première fois d'un certain Sonny Bill Williams. Treiziste d'origine samoane, international avec la Nouvelle-Zélande, celui que toute la Rade surnommera bientôt « SBW » arrive à Toulon auréolé d'une sulfureuse réputation. Son départ des Bulldogs, en NRL, fait de lui la personnalité la plus détestée d'Australie... Williams a du style, des bras énormes, distribue les off-loads et se fait tatouer son nom dans le dos. Bref, un personnage haut en couleur, parfait pour s'intégrer au sein du Rugby Club Toulonnais. Ah, 2008... Une époque révolue.
Depuis, « Money » Bill Williams s'est mis tout le monde dans la poche. Surtout, son passage au RCT lui permet de côtoyer des magiciens du ballon ovale, comme Ramiro Pez ou Sébastien Fauqué, et ses progrès sont tels qu'il rentre au pays et remporte la Coupe du monde 2011. En jouant à l'aile. Les treizistes lui pardonnent lorsqu'il revient en NRL avec les Roosters, raflant au passage le championnat. Mais le challenge du Mondial 2015 – et des JO ? - aidant, Sonny Bill Williams change à nouveau de discipline. Sous le maillot des Chiefs, il convainc Steve Hansen de le reprendre chez les All Blacks. Au centre. En qualité de titulaire contre l'Argentine, pour l'ouverture du Rugby Championship.
Le match face aux Pumas ? Williams l'a survolé, régalant d'off-loads dont lui seul à le secret. Son plaquage sur l'ancien Grenoblois, Joaquin Tuculet, vaut également le détour. Si son sélectionneur a choisi de le ménager face aux Springboks, nul doute qu'il ne se contentera d'une place de joker derrière la paire Nonu – Smith. D'ici là, Sonny Bill, merci de prévenir quand tu décides de voler sur une rencontre...
Depuis, « Money » Bill Williams s'est mis tout le monde dans la poche. Surtout, son passage au RCT lui permet de côtoyer des magiciens du ballon ovale, comme Ramiro Pez ou Sébastien Fauqué, et ses progrès sont tels qu'il rentre au pays et remporte la Coupe du monde 2011. En jouant à l'aile. Les treizistes lui pardonnent lorsqu'il revient en NRL avec les Roosters, raflant au passage le championnat. Mais le challenge du Mondial 2015 – et des JO ? - aidant, Sonny Bill Williams change à nouveau de discipline. Sous le maillot des Chiefs, il convainc Steve Hansen de le reprendre chez les All Blacks. Au centre. En qualité de titulaire contre l'Argentine, pour l'ouverture du Rugby Championship.
Le match face aux Pumas ? Williams l'a survolé, régalant d'off-loads dont lui seul à le secret. Son plaquage sur l'ancien Grenoblois, Joaquin Tuculet, vaut également le détour. Si son sélectionneur a choisi de le ménager face aux Springboks, nul doute qu'il ne se contentera d'une place de joker derrière la paire Nonu – Smith. D'ici là, Sonny Bill, merci de prévenir quand tu décides de voler sur une rencontre...
straits
Sinon SBW est un peu le "bon" exemple de treiziste reconverti à 15 car beaucoup ont échoué là où lui a réussi. Il utilise les skills du 13 pour faire vivre le ballon en multipliant les offloads, d'autres utilisent plutôt leurs qualités de perforation uniquement et ne font pas de vieux os à 15...
straits
@sardine
C'est de cette façon qu'est enseigné le rugby là bas. La technique au service du collectif et le collectif au service du mouvement. Faire vivre le ballon et accorder autant d'importance au déplacement sans ballon qu'au ballon. Rester disponible, être au soutien...
Lu dans les commentaires une remarque sur notre formation, effectivement à revoir. On s'est foutu de Villepreux et de son intelligence situationnelle un peu compliquée, mais l'idée est là, matérialisée par les AB.
Kadova
Le jour ou les ecoles de rugby francaises feront jouer les enfants en fonction de leur poids au lieu d'en fonction de leur age, on aura des adultes techniques qui sauront tout faire quelque soit leur poste.
noComment
Les qualités techniques de tous les Blacks les mettent largement au dessus du lot commun ( comme le montre le match du jour face aux Boks )
Sardine
Au delà du joueur énorme qu'est SBW, je vois surtout un jeu incroyable pratiqué par les Blacks qui balance le ballon jusqu'à l'aile peut importe le numéro, ils font et sont capable de faire une passe du 1 au 15 en passant par les remplaçants. Individuellement, ils sont dévoués au collectif, quand je vois le joueur positionné à l'aile tous faire pour rester dans le terrain et faire vivre le ballon et aussitôt ce relever pour apporter son soutien, tu vois le dévouement des types.
Je peux que penser à notre EDF et je me fais du soucis, j'ai hâte de voir les tests matchs , pour voir si ils ont enfin mis en place un plan de jeux.
Cowboy
C'est quand même beau un treiziste. C'est tout tatoué, c'est solide au diable et ça sent bon le monoi.
😊
labouille
Pas mal en 12, plus efficace que à l'aile... un premier centre "magique" un peu comme Matt Giteau, quand Jonny était là. Nonu en 13, également une réussitte,mais laisser dehors Conrad Smith pour un grand match, compliqué.... Peut être que l'association SBW+Conrad Smith peut faire très mal malgré l'absence d'un bulldozer façon Nonu!
Cédric Immense
Un peu hors-sujet, mais... c'est vraiment bien que les Argentins aient enfin intégré le tri-nations, que du coup ils ont transformé en four-nations. Ca évite au plus beau code de football de tourner en rond par excès de consanguinité.
Ca serait pas mal de voir aussi en Europe (re-)émerger d'autres nations (Géorgie Roumanie ?) et voir l'Italie monter en puissance. On a le droit de rêver, non ?
Pikeyboy
C'est quand même propre, rapide et bien exécuté tout ça. Les mecs sont prêts. Ils font pas les marioles sur un glacier, ils sont juste prêts.
C'est fou, Kieran Read il est au charbon dans les regroupements, debout sur ses canes en train de gratter et 20 secondes plus tard on le retrouve à l'aile en train de cavaler comme un lapin après un offload. Il est incroyable ce mec !