Cela fait donc deux semaines que notre cher et tendre Top 14 a repris ses droits. La coupe du monde terminée, les joueurs sont rentrés petit à petit en club et doivent retourner à leur train-train du quotidien : dur mentalement pour certains, mais une bouffée d’oxygène pour d’autres afin de passer rapidement à autre chose.
Top 14. Ça bouge dans le vestiaire de Toulouse, et si les internationaux étaient de retour dès ce week-end ?C’est ainsi que, comme en France, outre-Manche, le Premiership a repris. Il l’avait d’ailleurs fait quelques semaines avant le Top 14 mais sans une majorité des joueurs internationaux concernés par la coupe du monde.
Les stars de retour
Le week-end dernier, une grande partie des stars du XV de la Rose et des étrangers étaient donc de retour sur les pelouses du championnat d’Angleterre. Les Saracens ont d’ailleurs surclassé Leicester en alignant leur armada avec les Itoje, Earl, Vunipola, Farrell et tutti quanti.
TOP 14. TRANSFERT. 2 stars de l’Angleterre en partance pour Toulon ?Ailleurs ? Avant de retrouver leur bulldozer André Esterhuizen, tout juste rentré des célébrations du titre en Afrique du Sud, où Danny Care, le vétéran et dynamiteur à la mêlée, les Harlequins ont déjà pu compter sur le panache de leur banc pour terminer d’enfoncer Newcastle, samedi dernier.
Marcus Smith + Tyrone Green = combo gagnant
Alors que le score était déjà acquis, lors de son entrée, le prodige Marcus Smith a ainsi décidé qu’après 2 mois à être basculé par son sélectionneur Borthwich de l’ouverture à l’arrière, du terrain aux tribunes, il voulait lui aussi participer à la fête au Stoop.
RUGBY. À 2 semaines de la Coupe du Monde, l’Angleterre tente un coup de poker avec Marcus SmithIl l’a donc fait à sa manière : sur une inversion rapide du sens appelée par ses soins, l’ouvreur de 24 ans au palmier sur la tête a distillé (malgré la pression de Mateo Carreras) une passe au pied MI-LLI-ME-TREE… qui paraissait pourtant un poil longue au début. Mais c’était sans compter sur la réactivité, la détente et l’adresse de son ailier sud-africain Tyrone Green, un poil court pour récupérer le ballon et qui compensa par un impressionnant plongeon de 3 mètres que n’aurait pas renié Chris Ashton.
Un envol façon Superman pour récupérer le cuir du bout des doigts et flirter avec la ligne de touche, pour finalement s’écrouler dans l’en-but et aplatir tant bien que mal. L’essai de l’année, à en croire le commentaire sur les réseaux de la légende des Quins aux 14 sélections avec l’Angleterre, Ugo Monye. Il faut dire que 5 centimètres de plus et la gonfle aurait finie en ballon-mort, et Green dans les balustrades. Comme quoi la taille ça compte, parfois…
duodumat
"l’ouvreur de 24 ans au palmier sur la tête", coiffeur ou cueilleur de dates, Théo ?
Trêve de plaisanterie, je trouve l'image jolie.
pascalbulroland
Penaud en a mis d'aussi beaux...de là à dire que c'est l'essai de l'année , c'est un poil exagéré
Aristaxe
Penaud en a mis des beaux mais jamais comme celui-là. Le plongeon les mains en avant le corps tendu pour rattraper le ballon sur une passe au pied, la dextérité pour l'attraper, le contrôler et aplatir sans faire d'en avant et avant de sortir des limites du terrain. Le geste technique est quand même exceptionnel.
Le Haut Landais
je trouve cet essai assez incroyable quand meme
Fondacci
Il est chauvin cet Ugo Monye...