Si l'heure n'est pas encore au bilan du côté de l'USAP, avec encore un ultime combat à mener dans cette saison catastrophe face à Clermont ce samedi, nombreux sont ceux qui se demandent comment ce club champion de France en 2009 en est arrivé là. Perpignan n'est encore relégué, mais on n'imagine pas comment les Catalans pourraient s'offrir le scalp des Clermontois, dans leur antre de Marcel-Michelin inviolé depuis 76 matchs, alors qu'ils n'y sont parvenus qu'à une seule reprise en 35 années. En faisant preuve de fierté ? En mouillant le maillot pour les couleurs du club ? Mais c'est justement là que semble se trouver le problème. Les supporters ont en effet l'impression que l'USAP a peu à peu perdu de son identité. Si le départ de joueurs catalans explique en partie ce lent désamour. C'est également en voulant pratiquer un jeu qui ne lui ressemblait pas que Perpignan s'est lentement éloigné de ses bases.
Crédit vidéo : France 3
En prenant la présidence de l'USAP l'été dernier, François Rivière, avait annoncé la couleur : « On vise le titre dans 3 ans. » Une ambition finalement à des années-lumière de la réalité d'un club pas au mieux financièrement et sportivement après le passage de Paul Goze, mais qui a tout de même voulu jouer dans la cours des grands à la faveur d'un groupe en apparence compétitif. C'est vrai que l'effectif de Perpignan avait de la gueule en début de saison avec Lopez, Guitoune, Guirado, Vahaamahina, Charteris, Strokosch, Mafi, etc. Cinquième à l'issue de la 10e journée, l'USAP, bien qu'inconstant, était dans les clous de ses ambitions alors que le jeu voulu par le manager Marc Delpoux semblait porter ses fruits. Avec l'entraîneur des trois-quarts Patrick Arlettaz et le directeur sportif Sylvain Deroeux « ils ont bâti une équipe pour briller à la télé : des profils de coureurs, sauteurs, manieurs de ballons, appliqués, presque trop bien élevés. Mais une équipe tout sauf guerrière » lance l'Indépendant. Battus par le Stade Français à domicile dès la deuxième journée, les Catalans n'avaient déjà presque plus le droit à l'erreur à Aimé Giral. Pour éviter une nouvelle désillusion à la maison, mais aussi à l'extérieur, il aurait fallu que Perpignan face preuve de fierté pour défendre son « territoire » tout en s'appuyant sur une mêlée conquérante et des valeurs de combat.
Mais celles-ci ont été oubliées en route et, en-dehors de ses terres, Perpignan n'a montré que peu de caractère, en encaissant 28 essais sur 47, ou parfois trop avec 19 cartons jaunes sur 25. Après cette victoire sur l'UBB, les Catalans ont enchaîné avec cinq revers consécutifs dont un à domicile face à l'ASM avant de faire match nul contre le Racing-Métro. Des cadres se sont blessés, certains temporairement (Guirado), d'autres pour de bon (Lopez, Guitoune) et les valides ne pas su prendre la suite. « Les gardiens du temple ont douloureusement manqué de crédibilité, parce que trop souvent remplaçants (Marty, Vilacéca), blessé (Guiry), non-anglophile (Pérez) ou tardivement entré en fonction (capitaine Guirado). » Une spirale infernale qui a inéluctablement conduit l'USAP à ce douloureux revers à Barcelone face à Toulon (31-46) dans ce qui devait être une fête du rugby catalan. Si la « rébellion collective » n'a pas eu lieu jusqu'à présent, il reste désormais un match aux joueurs pour faire honneur à leurs couleurs et à leurs supporters.
Crédit vidéo : France 3
En prenant la présidence de l'USAP l'été dernier, François Rivière, avait annoncé la couleur : « On vise le titre dans 3 ans. » Une ambition finalement à des années-lumière de la réalité d'un club pas au mieux financièrement et sportivement après le passage de Paul Goze, mais qui a tout de même voulu jouer dans la cours des grands à la faveur d'un groupe en apparence compétitif. C'est vrai que l'effectif de Perpignan avait de la gueule en début de saison avec Lopez, Guitoune, Guirado, Vahaamahina, Charteris, Strokosch, Mafi, etc. Cinquième à l'issue de la 10e journée, l'USAP, bien qu'inconstant, était dans les clous de ses ambitions alors que le jeu voulu par le manager Marc Delpoux semblait porter ses fruits. Avec l'entraîneur des trois-quarts Patrick Arlettaz et le directeur sportif Sylvain Deroeux « ils ont bâti une équipe pour briller à la télé : des profils de coureurs, sauteurs, manieurs de ballons, appliqués, presque trop bien élevés. Mais une équipe tout sauf guerrière » lance l'Indépendant. Battus par le Stade Français à domicile dès la deuxième journée, les Catalans n'avaient déjà presque plus le droit à l'erreur à Aimé Giral. Pour éviter une nouvelle désillusion à la maison, mais aussi à l'extérieur, il aurait fallu que Perpignan face preuve de fierté pour défendre son « territoire » tout en s'appuyant sur une mêlée conquérante et des valeurs de combat.
Mais celles-ci ont été oubliées en route et, en-dehors de ses terres, Perpignan n'a montré que peu de caractère, en encaissant 28 essais sur 47, ou parfois trop avec 19 cartons jaunes sur 25. Après cette victoire sur l'UBB, les Catalans ont enchaîné avec cinq revers consécutifs dont un à domicile face à l'ASM avant de faire match nul contre le Racing-Métro. Des cadres se sont blessés, certains temporairement (Guirado), d'autres pour de bon (Lopez, Guitoune) et les valides ne pas su prendre la suite. « Les gardiens du temple ont douloureusement manqué de crédibilité, parce que trop souvent remplaçants (Marty, Vilacéca), blessé (Guiry), non-anglophile (Pérez) ou tardivement entré en fonction (capitaine Guirado). » Une spirale infernale qui a inéluctablement conduit l'USAP à ce douloureux revers à Barcelone face à Toulon (31-46) dans ce qui devait être une fête du rugby catalan. Si la « rébellion collective » n'a pas eu lieu jusqu'à présent, il reste désormais un match aux joueurs pour faire honneur à leurs couleurs et à leurs supporters.
Allez USAP! une dernière chance de sauver un club historique. #fighttilltheend @usap_officiel
— Daniel Leo (@danleo82) 1 Mai 2014
virilmaiscorrect
Certes il y a moins de joueurs catalans mais cela n’empêche pas les autres équipes d'avoir des résultats sans avoir des joueurs du cru.
Ceci étant dis il y a surement un manque d'implication de certain (joueur et encadrement) mais quand on voit les résultats des espoirs cela veut dire que rien n'est perdu. Si l'USAP doit descendre elle remontera aux la seules conditions que le club puisse avoir des finances saines et qu'il continue a avoir des équipes de jeunes qui marchent et un peu de chance dans les blessés.
PIPIOW
si l usap va en pro d2 c est a cause dune accumulation de fautes de gestion financière et sportive
c est vrai que la perte de catalanité est un élément important mais ce n'est pas le seul élément qui a amené l usap dans cette situation
Pour moi le principal fautif c'est GOZIO qui avec des décisions de gestion et d'investissement indigne d 'un president d'un club professionnel (et dire que maintenant c est la ligue qu l va plomber!!!!!!)
des contrats renouvelés avec des augmentations de salaire non justifiés
des boutiques ouvertes avec des baux commerciaux qui sont encore aujourd hui une charge pour ce club
une brasserie qui est fermée aujourd hui et qui est un gouffre
un prud homme avec delmas qui traine encore
je dois certainement oublier un paquet de conneries qui ont ete faite par cet incompétent
A partir de la tout s enchaine pour arriver a cette situation
Pour moi aujourd hui que l usap reste en top 14 ou en pro d2 le veritable soucisc'est quelle va etre la position de RIVIERE qui sait maintenant qu on lui a menti sur la situation de lusap
si on reste en top 14 je pense qu on sera reparti pour une autre saison de galére Bref PEUT ETRE Q UIL FAUT ACCEPTER DE DESCENDRE pour reconstruire derniére en faisant un ménage de tous les mecs qui trainent dans ce club et qui en brandissant la catalanité empéchent d avancer
en verité ce n est que leur propre interet qu il servent et ni l usap ni la catalanité
Maintenant si Riviere PETE UN PLOMB si personne derriéré finance ce club je ne vois pas quelle viabilité l usap pourrait avoir en top 14
bonne chance a castres et a oyo je crois que c est ce qu il faut espérer car pour moi sportivement je pense que c 'est cuit
ced
le malaise ne date pas d'hier, le titre a été une bouffée d'oxygène, de courte durée, les finances ne sont pas au top, l'intégration des jeunes c'est mal faite, les "leaders" ne le sont peut être pas, l'infirmerie est pleine chaque année mais on continu sans s'interroger, la majorité des supporters n'a jamais joué au rugby et que dire de la compréhension des règles, ... alors que dire de la "catalanité".
le discours du coach ne passe plus et la plupart des joueurs aux pris des mesures pour la saison prochaine, pourquoi se battre pour un club qui ne jouera pas la Hcup alors qu'un club comme Toulon te propose un contrat ? c'est sûr ça fait mal, c'est peut être un mal pour un bien, il faut revoir les bases mais pas que sur le terrain.
cahues
Nous pourrons toujours epiloguer sur la perte d'identité des valeurs catalanes sur la saison, mais des la 2ieme journée et la défaite a la maison contre le Stade Francais (avec un super Plisson a la baguette) aura enclenché l'USAP dans une spirale négative que peu de personne avait envisagé au sein du club.Triste pour eux, déja tout gosse, j'ai le souvenir de ces matchs a Aimé Giral avec cette ferveur a nul autre pareille
noune
Même si un match n'est jamais gagné à l'avance, si Perpignan gagne à Clermont, on pensera que c'est de la "magouille". ...
MARCFANXV
Si USAP descend, elle s'en relèvera car il s'agit là de Terres de Rugby ! Maintenant, à l'aune du professionnalisme, si la région est économiquement dans une passe difficile et si, de surcroit il n'y à pas de grand "Argentier" pour bourse délier difficile d'envisager de tenir le haut de l'affiche sur la durée...Il est temps pour nombre de Clubs historiques (cette année USAP, l'an prochain un autre !) de s'appuyer sur une politique de formation "régionale" et de rétablir de véritables "Ecoles de Jeu" pour que le Rugby d'Elite continue à vivre ailleurs que dans les grandes métropoles, il en va de l'identité de notre Sport !
GollumXV
Ça va être dur pour L'USAP de se sauver. Entre l'Aviron et Oyo ce sont eux qui ont sur le papier le match le plus difficile. Honnetement je ne pense pas qu'ils peuvent battre l'ASM à Clermont qui aura besoin du bonus offensif pour espérer etre dans les 2 premiers et il me semble difficile de ce fait que l'USAP obtienne le bonus défensif ce qui ne sera peut être pas le cas d'Oyo en déplacement à Brive qui peut faire un résultat voir ramener le bonus défensif.
Chalossais40
@Paupiette bistufly: Tout à fait d'accord avec toi mon ami...Je suis bien triste moi aussi mais malgré tout je pense qu'ils se sont trompés sur les valeurs qui faisaient leur force jadis ...
Sang et Or c'est la devise du club et malheureusement il me semble qu'il a manqué de Sang et de fierté à ces joueurs dont certains avaient un maillot cousu d'Or...
N'en déplaise à certains mais des guerriers comme Koniek Le Corvec Olibeau Gaston Tonita Goutta Mas Manas Sid ben çà c'était l'esprit de l'Usap y avait pas 10 internationaux à ce moment là!!!
Seulement on voit Toulon pour qui çà fonctionne alors on se dit que...
Paupiette bistufly
@ Chalossais40 : justement l'USAP est une institution du rugby français, jamais redescendu depuis 1925. Seul club avec Toulouse et l'ASM. D'où la surprise et la tristesse de voir une si grande équipe historique glisser vers le championnat inférieur.
Fanch
Quelle équipe aujourd'hui a une forte identité régionale? Quant au mouillage de maillot, on est un peu dans le mythe, un joueur qui n'est pas trop concerné sur le pré, relâché et tout, prend le risque énorme de prendre une cartouche qui l'expédiera vers le CHU le plus proche. A moins d'aimer ça, je ne vois pas trop qui va s'amuser à ça. Par contre que le doute et l'inconfort de leur classement inhibent les joueurs, oui, pourquoi pas...
Chalossais40
On a beau dire çà fait bizarre...
Tout le monde pleure pour l'Usap mais bon les amis vous avez la mémoire courte ou quoi???
Agen Bourgoin Pau Dax Narbonne Béziers Biarritz et j'en passe c'était l'élite y a 10 15 ans et on oublie que Toulon le Racing Métro étaient en prod d2 y a pas 6 ans!!!
Amendonné faut bien se rendre compte que hormis des grandes institutions comme Clermont ou le Stade Toulousain qui sont dans l'élite depuis plus de 30 ans tout a été remis en cause en 1995 et la professionnalisation de notre sport...
Maintenant n'importe quel pimpim avec des millions d'euros qui y connait quedale à la base mais qui flaire le bon coup financier est capable de faire monter une équipe de fédérale bretonne( j'adore les bretons je précise lol) en top 14 à grand coup de recrutement bien juteux!!!!
Après le soucis c'est que si tu montes une équipe a coup de pognon mais sans ame tu peux rallonger des billets tant que tu veux c'est mort!!!!
Et là pour moi l'Usap y avait les moyens financiers mais pas les hommes pour gagner...
L'Usap de 2009 c'était des guerriers avant tout personne s'échappait aujourd'hui malheureusement ils ne font plus peur à personne et Guirado à mon humble avis on a connu meilleur comme meneur d'homme...
fredo16
et oui USAP descend qui l'eu cru...mais la perte d'identité est le lot de tout les clubs de haut niveau...trop d’étrangers dans nos clubs va également appauvrir notre équipe de France. il faut peut être revenir aux licences rouges et limiter les étrangers par équipe et favoriser la formation....
Grand Sachem aux sages commentaires
Si les étrangers ramenaient des titres, les supporters de l’USAP les trouveraient suffisamment autochtones pour être fiers de leur club et de sa catalanité.
Coelho
Quelle saison bien triste si Perpignan descends aussi...
justinouu
Il faut arrêter de critiquer l'Usap amendonné. C'est un club qui a des valeurs mais c'est clair qu'on a pas été aidés c'est une mauvaise saison mais la descente serait bien triste pour tous les catalans. Alors il faut les soutenir. La victoire à Clermont, très difficile, ramener au moins un point bonus reste à voir et surtout à espérer.
Dom71
tout est dit dans l'article: des remplacants pas à la hauteur des trop nombreux blessés....quant a perez, je ne suis pas sur que son seul défaut soit de ne pas être bilingue!!!
Manu Tu L\'As Dit
Je me rappelle avoir sauté et hurlé de joie devant ma télé quand Plisson a passé son 3e drop à la fin du match à Aimé-Giral, l'USAP qui se disait vouloir être championne de France dans les années à venir, l'USAP avec ses internationaux, l'USAP avec se grande ambition...
Eh ben premier gros coup derrière la tête ce match! La descente commence ici.
À bien y réfléchir, les matchs où j'ai vu l'USAP montrer le plus de caractère ce sont ceux où l'équipe était à moitié composée d'espoirs...
Grisou
Bon, c'est sûr qu'en tant que supporter d'Oyonnax je ne peux pas espérer un maintien de l'USAP... Mais ca me fait presque aussi bizarre que lors de la descente du CSBJ... Déjà que j'ai eu du mal à me faire à la relégation du BO !!!
charlesjubault
Il n'y a pas de beaucoup de toulonnais au RCT, comme de montpelliérains au MHR et pourtant les joueurs mouillent le maillot. Le problème vient surtout des joueurs et de Delpoux, qui ont oublié de combattre avant de jouer. Les nombreuses absences de cadres dues aux sélections ont aussi fait du mal, car l'USAP devait être dans les 5 premiers pourvoyeurs d'équipes nationales, alors que leur classement ne correspondait pas à une telle ponction. Jouer plusieurs matchs sans Hook, Allan, Guitoune, Strokosch, Vahaamahina, Charteris, Taumalolo, c'est trop quand t'as pas la profondeur d'effectif pour encaisser ces absences.