VIDEO. TOP 14. Rageur comme Ardie Savea pour sa 1ère, Leicester Fainga'anuku a fait rugir Mayol de plaisir
Rageur, Leicester Fainga'anuku a réalisé un match impressionnant face à Paris. Screenshot : LNR
Leicester Fainga'anuku a réalisé un match impressionnant face à Paris, notamment de part l'intensité qu'il y a mis. L'ancien All Black de 24 ans a semblé très remonté, et a inscrit l'essai de la gagne.

Depuis son arrivée sur la Rade voilà un mois environ, il ne cesse de clamer son amour pour Toulon. Qu'il donnerait tout pour son nouveau club et cette opportunité exceptionnelle dans sa carrière. Lui ? Non ce n'est pas Melvyn Jaminet, revenu au pays à la même période, mais bel et bien Leicester Fainga'anuku. À vrai dire, on trouvait d'ailleurs qu'il en faisait trop, l'ami aux 7 sélections avec les All Blacks

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On le connaît trop, ce discours de stars étrangères qui, dans la force de l’âge ou pas, tournent le dos à leur sélection nationale pour venir tranquillement profiter de l’euro, des stades pleins et du soleil hexagonal. Mayol et ses dernières expériences avec Fekitoa, Savea et consorts, aussi. 

Un match XXL

Mais le dit Leicester, lui, n’a pas parlé dans le vent, jusqu’ici. Bien au contraire. Pour sa première dans l’antre toulonnais (a guichet fermé pour l’occasion), l’ancienne machine à marquer des Crusaders à semble surmotivé. A l’image de son premier ballon, sur une attaque grand côté, où il fit exploser Sefa Naivalu d’une percussion monumentale et rugir Mayol, d’emblée. 
Chassé par les défenseurs parisiens ensuite, le triple vainqueur du Super Rugby n’a plus éparpillé le premier rideau adverse ensuite, mais su tout de même peser sur celui-ci lorsqu’il le fallait (13 courses, 4 défenseurs battus), et faire jouer après lui. Surtout - et c’est là où le garçon d’origine tongienne semble monter en régime au fil des matchs sous les couleurs du RCT - il a beaucoup mis la "tête" dans ce match, comme on dit, afin de se mêler pleinement à la rude bataille que se sont notamment livrés les gros varois face aux hommes de la capitale. 
Par deux grattages déjà, dont un capital en fin de partie, alors que Paris faisait le siège de la zone de marque toulonnaise pour aller chercher a minima un match nul (12 à 5 à ce moment-là.) Puis, faite de son après-midi, quelques instants plus tard, à la 75ème minute de jeu, lorsqu’il venait libérer un Mayol en feu en inscrivant l’essai de la victoire.
"Marquer des essais, c’est ma mission et je dois être opportuniste lors de chaque match", disait-il. Et le colosse (1m88 pour 109kg) l’a été en désertant la ligne d'attaque, pour jouer de son physique et se mêler au travail des avants, en ramassant plusieurs fois la gonfle au près, avec beaucoup d’entrain. Avant d’aller derrière la ligne, grâce à sa puissance, certes, mais aussi un bon coup d’œil et une belle adresse, au bout de cette longue séquence. Rageur.

Au plus profond de moi, mon coeur a explosé avec beaucoup de joie pour les gens d’ici. C’est vraiment spécial quand tu marques pour ton nouveau club. Chaque stade est unique. Mais ce qui fait que c’est spécial, ce sont les joueurs, le staff… Mais le plus important, ce sont les supporters. - En conférence de presse, relayé par Var-Matin

"C'est la guerre tous les week-ends. On a du mal à scorer mais c'est important de gagner face à une équipe à la lutte avec nous au classement",  disait le capitaine Charles Ollivon au micro de Canal + à l'issue de la rencontre. Bien que nouveau sur le front, le soldat Fainga’anuku aura lui été un véritable lieutenant lors de cette victoire au couteau. Présentations avec Mayol sont faites… 

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