Attablés en terrasse dans le port de la ville de Vilamoura au Portugal, Eddie Jones s’est livré à son ancien homologue français, sans langue de bois. Dans un anglais pas si « fluent » que ça, Philippe Saint-André pose le ton et cherche à comprendre ce qu’il a dû changer pour arriver dans cette équipe anglaise et remporter tous ces succès ? Méthodiquement, le sélectionneur anglais lui répond : « On s’est concentré sur la conquête et la défense et on a construit l’attaque là-dessus ». Au final pendant une dizaine de minutes, les deux hommes abordent toutes sortes de sujet : de la nomination du capitaine controversé Dylan Hartley, à sa carrière et l’équipe la plus facile à entraîner, en passant par ce qu’il pense de l’équipe de France, presque tout y passe.Une interview réalisée avant ou après celle après celle du Midi olympique parue vendredi ? On rappelle qu’Eddie Jones n’avait pas été très tendre à l’encontre des prédécesseurs de Guy Novès dans les colonnes du journal jaune :
Guy Novès est revenu à la nature profonde du jeu français. Ses prédécesseurs ne s’intéressaient qu’à la puissance, aux centimètres et aux kilos ; le mouvement du ballon n’avait, à leurs yeux, aucune importance. Guy Novès a changé d’approche. Il a aussi fait comprendre à ses hommes la signification profonde d’une sélection, le poids d’une histoire, d’un maillot...
Nul doute que Philippe Saint-André a dû apprécier.
Quoi qu’il en soit quand PSA lui demande où il sera à la fin de son mandat à la tête de l’équipe d’Angleterre, L'Australien répond sans hésiter : « En France, dans un endroit chaud », Saint-André le coupe « Peut être à Toulon » ? Les deux hommes rient et il poursuit en lui proposant le numéro de Mourad Boudjellal. L’Australien n’a pas dit non ! Affaire à suivre.
Le Haut Landais
Notre ami PSA parle anglais comme un cochon, je n'en reviens pas
Pikeyboy
PSA est aussi pénible en interview qu'aux manettes de l'EDF...
Rémi teLamettra
Un homme brillant, Eddie Jones. Brillant. Le bon sens et la connaissance Australiens, conjuguée à la sagesse et l'humilité Japonaises. Là où nous français utilisons 100 mots compliqués pour analyser un problème, il n'en utilise que 10 simples et règle le problème. La simplicité de cet homme est un exemple pour tous.
Horlov
Wha le niveau de PSA en anglais....il avait un traducteur aux Sharks?