245 matchs et 17 essais en 12 ans au Stade Toulousain, 49 capes pour 2 essais sous le maillot du XV de France, 3 titres de champion de France, 3 coupes d'Europe, 2 grands chelems, 1 finale de Coupe du Monde, membre de la Dream-Team de l'ERC et nommé talonneur du XV mondial de RugbyWorld en 2010 (dans lequel il est le seul européen)... n'en jetez plus. Voià le bilan de la carrière d'un des plus grands talonneurs de l'histoire du rugby français avec Raphaël Ibañez : William Servat.
La carrière de La Bûche s'est donc terminée de la plus belle des manières le 9 juin dernier, quand il a remporté avec son club de toujours son troisième bouclier de Brennus (si on zappe les quelques jours de vacances qu'il prend avec les Barbarians au Japon entre le 14 et le 25 juin). Et comment ne pas pouvoir rendre hommage à un homme qui a donné le meilleur de lui-même, que ce soit à Toulouse ou sous le maillot bleu, finalement au rugby français en général ?
Car malgré l'adversité, William a su maintenir un niveau de jeu proprement incroyable tout au long de ses années professionnelles. Même sa blessure au dos en 2005 (une sale hernie cervicale) n'a jamais freiné le gamin de Saint-Gaudens, elle l'a même rendue plus fort. Avant 2005, il était ce talonneur dans la fleur de l'âge, à qui l'avenir s'annonçait radieux pour au moins une décennie. Déjà doté d'un lancer en touche de grande qualité, déjà d'une rapidité rare à son poste, déjà puissant, déjà hargneux... À partir de 2007, date à laquelle il est revenu à son meilleur niveau, le joueur est resté le même en encore plus destructeur. Il est devenu cette pierre angulaire du XV de France et du Stade Toulousain, aussi inamovible sur les feuilles de match que dans une mêlée (l'histoire ne dit pas s'il est aussi imprenable à l'apéro).
Alors forcément, quand on a presque tout gagné et presque tout connu (seul un titre de champion du monde manque à son palmarès), on peut se payer le luxe de choisir la date à laquelle on tire sa révérence. C'est ce que le joueur formé à Mazères a choisi de faire il y a une petite semaine, en partant par la grande porte. Son interview d'après-match au Stade de France contre le RCT est empli d'émotion et de modestie :
Une page se tourne : l'année prochaine, il sera l'entraîneur des avants toulousains, en remplacement de son ami Yannick Bru en partance lui pour le staff de PSA en équipe de France. Bon vent William, ton nez cassé, ton cou aussi épais qu'un poteau électrique de centre-ville et les culs que tu as posé pendant 12 ans vont nous manquer. Heureusement que Canal filme les bancs de touche finalement.
Bonus Track : un de ses deux essais sous le maillot estampillé du coq doré, contre les All-Blacks svp.
La carrière de La Bûche s'est donc terminée de la plus belle des manières le 9 juin dernier, quand il a remporté avec son club de toujours son troisième bouclier de Brennus (si on zappe les quelques jours de vacances qu'il prend avec les Barbarians au Japon entre le 14 et le 25 juin). Et comment ne pas pouvoir rendre hommage à un homme qui a donné le meilleur de lui-même, que ce soit à Toulouse ou sous le maillot bleu, finalement au rugby français en général ?
Car malgré l'adversité, William a su maintenir un niveau de jeu proprement incroyable tout au long de ses années professionnelles. Même sa blessure au dos en 2005 (une sale hernie cervicale) n'a jamais freiné le gamin de Saint-Gaudens, elle l'a même rendue plus fort. Avant 2005, il était ce talonneur dans la fleur de l'âge, à qui l'avenir s'annonçait radieux pour au moins une décennie. Déjà doté d'un lancer en touche de grande qualité, déjà d'une rapidité rare à son poste, déjà puissant, déjà hargneux... À partir de 2007, date à laquelle il est revenu à son meilleur niveau, le joueur est resté le même en encore plus destructeur. Il est devenu cette pierre angulaire du XV de France et du Stade Toulousain, aussi inamovible sur les feuilles de match que dans une mêlée (l'histoire ne dit pas s'il est aussi imprenable à l'apéro).
Alors forcément, quand on a presque tout gagné et presque tout connu (seul un titre de champion du monde manque à son palmarès), on peut se payer le luxe de choisir la date à laquelle on tire sa révérence. C'est ce que le joueur formé à Mazères a choisi de faire il y a une petite semaine, en partant par la grande porte. Son interview d'après-match au Stade de France contre le RCT est empli d'émotion et de modestie :
Une page se tourne : l'année prochaine, il sera l'entraîneur des avants toulousains, en remplacement de son ami Yannick Bru en partance lui pour le staff de PSA en équipe de France. Bon vent William, ton nez cassé, ton cou aussi épais qu'un poteau électrique de centre-ville et les culs que tu as posé pendant 12 ans vont nous manquer. Heureusement que Canal filme les bancs de touche finalement.
Bonus Track : un de ses deux essais sous le maillot estampillé du coq doré, contre les All-Blacks svp.
stadexv
UN GRAND MERCI A TOI WILLIAM POUR TOUS CES MOMENTS DE BONHEUR QUE TU NOUS AS FAIT PARTAGER.
Chez nous à TOULOUSE tu va être encore un grand Entraineur tout comme tes potes Yannick et J Bapt avec le plus grand nom de tous les entraineurs MR NOVES lui même.
stadexv
Plis grand talaonneur Français mais pour moi MONDIAL
Daniel Herrero (tuc)
L'image de Servat, avec les larmes aux yeux, qui tombe dans les bras de Jauzion à l'issu de la finale remportée restera je pense une des plus belles voire la plus belle image que j'ai pu voir sur un terrain de rugby.
Mika le teuton
Merci pour tout M. Servat! Tu es un grand bonhomme du rugby, une machine comme on les aimes. Un grand bravo pour toute ta carrière!!
ced
quel exemple, un de mes joueurs préférés avec Jauzion, merci pour tout.
Sylvie Vatou
Merci M. Servat.
vladus
Bel hommage, presque trop court tellement il fut un fer de lance incroyable...
Merci William et continu de nous faire rêver de l'autre coté de la ligne...
adressebidon3159
Un bel hommage ! Merci le Rugbynistère !
Par contre sur le lancer en touche, vous semblez oublié que Wiliam a été un bon pizzaiolo à ses débuts, mais on lui pardonnera sans problème ! 🙂