La Coupe autour du Monde #11 : L'oeil des Néo-Zélandais sur le XV de France avant le quart de finale face aux All Blacks

Huit ans après une rencontre d'anthologie à Cardiff, Français et Néo-zélandais se retrouvent en quart de finale de la Coupe du monde sur la pelouse du Millenium Stadium. Un match au sommet qui doit permettre aux Blacks d'envoyer un message clair aux autres favoris du Mondial, Australie et Afrique du Sud principalement, et aux Bleus de poursuivre leur aventure contre toute attente. Une chose est sûre, tout le monde piaffe d'impatience avant ce match aussi bien en France que de l'autre côté de la planète.



Hugo, posté à Renwick pas loin de Wellington, nous explique "qu'ils n'ont pas l'air de douter au vu du match contre l'Irlande. Ils se disent prêts mentalement à ne pas commettre les mêmes erreurs qu'en 2007 car ils ont un groupe homogène avec 14 joueurs expérimentés qui connaissent ces matchs à élimination directe. Autour de moi, c'est différent. Les Néo-Zélandais ne sont pas hyper confiants, mais il leur tarde en tout cas de voir le match car pour eux un All blacks-France est devenu un classique dans les Coupes du monde. Une rencontre à ne pas manquer." Pour le journal Stuff, les champions du monde n'ont rien à craindre de la France. Voilà qui est dit.



Graham Henry, qui a subi l'un des plus gros affronts du rugby néo-zélandais en 2007 face aux Bleus, avant de le laver en 2011 en finale du Mondial, sait à quel point il faut se méfier du XV de France. Pour The Guardian, il écrit certes que les Français n'ont jamais représenté une menace pour l'Irlande, jusqu'à être "inintéressants", mais qu'ils seront remontés comme des coucous pour s'offrir un nouveau succès de prestige. "Toute la Nouvelle-Zélande va trembler, mais personne n'aurait pu rêver meilleur scénario." Sous ses ordres à l'époque, puis en 2011, Ali Williams estime que ce n'est en aucun cas une revanche mais un nouveau chapitre dans la très belle histoire entre ces deux nations.

Crédit vidéo : RMC Sport

Malgré l'animosité qu'il peut y avoir sur le pré, il n'y a que du respect entre Français et Néo-Zélandais. Au début de la Coupe du monde, Andréa, joueuse de rugby à Christchurch, était allée à la rencontre des locaux pour savoir si les Bleus avaient une chance de bien figurer dans ce Mondial même si la majorité prédisait une finale entre la Nouvelle-Zélande et l'Angleterre. Raté. S'ils espèrent tous voir les All Blacks s'imposer lors de ce match puis en finale, ils n'en restent pas moins fair-play avec leur bourreau préféré.

Merci à Andréa pour les vidéos