29 victoires, 2 titres... L'année 2024 stratosphérique du Stade Toulousain en chiffres
2024 restera comme l'année de tous les superlatifs pour le Stade Toulousain. Screenshot : Canal Plus
Si 2019 avait par exemple été un cru déjà exceptionnel, 2024 restera comme l'année de tous les superlatifs pour le Stade Toulousain.

Quand Alexandre Roumat s’est vu demandé ce dimanche soir en conférence de presse si 2024 était donc une année exceptionnelle pour les Toulousains, voici ce qu’il a répondu :

"Absolument, c’est pour cela qu’on ne fait pas la fine bouche au vu de l’année qu’on a passée et de tous les efforts produits. On a perdu peu de matchs, on a passé beaucoup de temps dans le haut du tableau et on a eu la chance de remporter deux titres magnifiques, avec deux finales exceptionnelles. On ne s’en rend peut-être pas trop compte mais c’était une année qui comptera beaucoup dans nos vies. On s’en rappellera toujours."

Et que disent les chiffrent ? Déjà, concernant le nombre de défaite, il est vrai que Toulouse a perdu (très) peu de matchs. 7 pour être précis. Ce qui, en 38 matchs joués, donne un ratio assez impressionnant de 76% pourcents de victoire sur l’année écoulée. Même en 2019, le club n’avait pas fait aussi bien…

2025 s'annonce tout aussi chargée

Sachez aussi qu’outre les deux matchs nuls concédés, aucune des 7 défaites n’a été subie lorsque l’équipe type (à savoir les premiums avec Antoine Dupont titulaire) était alignée. Alors que la victoire en finale de Top 14 face à l'UBB fut la plus large de l'histoire du championnat. 

Ce qui montre à quel point cette année 2024 fut, il est vrai, exceptionnelle pour le Stade Toulousain. Mais comme le soulignait également Roumat, le temps de savourer n’existe pas à ce niveau-là.

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Dès ce mardi, il faudra se remettre au boulot pour préparer le choc face à La Rochelle avant de basculer sur le déplacement le plus long de la saison : celui chez les Sharks de Durban, en Afrique du Sud.

"Une aberration du calendrier concoctée par nos confrères de l’EPCR", disait Eric Bayle ce dimanche soir…

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Toulouse et Dupont c'est l'arbre qui cache la foret. Si le Stade peut se concentrer sur la coupe d'Europe c'est aussi parce que le top XIV et la concurrence n'est pas si florissante que ça. Enlevez Dupont, Ramos, Mauvaka, Cros et Marchand, enlevez 30% de la légion étrangère du top XIV, et vous vous retrouver avec un paysage du style Angleterre. (Que Toulouse dominera pareil). La législation française permet à des milliardaires d'investir : résultats moyens. Elle permet aux collectivités de subventionner les clubs pro, (Ce qui peut-être aide à la formation, au moins c'est déjà ça...) et pourtant le Fede est à la peine, l'EDF se promène entre 4 et 3, Benazzi se rate à World Rugby. On me dit que la France entière est dingue de ce jeu et que les stades sont pleins ? Surtout quand c'est Toulouse qui joue... Si vous allez voir un match et que vous voulez avoir une chance sur 2 de voir un beau match... Il vaut mieux que le ST soit à l'affiche. Donc que l'on parle trop de Toulouse, surtout à tort et à travers, c'est certain. D'ailleurs je ne lis plus. Mais que l'on en dise trop de mal au lieu de s'en inspirer, c'est tout aussi certain. Moi je réclame plus d'articles technique sur le Stade, Lacroix président de la fédé et le Staff Technique à la tête de l'EDF. D'ailleurs si ceux qui n'aiment pas Toulouse demandaient la même chose et l'obtenait ce serait sans doute la plus sure façon de faire rentrer Toulouse dans le rang... Mais, bonne année au French Flair.

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