1. La chance du débutant
Bien évidemment, le CO n’a pas l’expérience de son adversaire malgré deux finales de Challenge européen (1997-2000). Mais c’est justement ça qui peut leur servir. Outsider, petit Poucet, les termes sont légions pour décrire le collectif castrais, mais c’est aussi cette insouciance qui peut faire la différence face à des Toulonnais pour la première fois en position de favori. Attention également au complexe de supériorité du côté du RCT.
2. Castres sait à quoi s'attendre
Si le Stade Toulousain s’est fait surprendre par le club varois sur l’essai de Rossouw, on imagine que le Castres Olympique sera bien plus vigilant lors des cinq premières minutes de la finale. On peut donc s’attendre à un match assez fermé entre deux formations, bien en place en défense, qui aiment jouer en contre comme on a pu le voir lors des derniers matchs. Le CO c’est d’ailleurs la quatrième meilleure défense du Top 14.
3. La meilleure mêlée du Top 14
Qui dit match fermé dit justement énorme combat d’avants. Si le RCT fait peur avec les Hayman et autre Botha, la mêlée tarnaise peut se targuer d’avoir été la plus performante à l’issue de la phase qualificative avec seulement 24 ballons perdus. Autant dire que le pack managé par Laurent Travers n’est pas à prendre à la légère. Ici c’est l’expérience collective qui prévaut, et sur ce point les Castrais sont largement devant leur futur adversaire
4. Offrir le titre aux entraîneurs
Ce match sera le dernier des entraîneurs Laurent Labit et Laurent Travers à la tête du Castre Olympique avant de rejoindre le Racing Métro. Depuis 2004, ils ont construit une équipe à l’ancienne en allant chercher des joueurs en Pro D2, des espoirs que leurs clubs ne voulaient plus. Terminer sur une victoire serait la conclusion parfaite de leur parcours dans le Tarn. Une fin en apothéose qui ferait la part belle aux équipes des villes moyennes pas forcément en mesure de s’offrir des joueurs internationaux.
5. Le doublé est impossible
Car si l’on en croit le manager du Stade Toulousain, Guy Novès, remporter à la fois la Coupe d’Europe et le Championnat de France est impossible. Cette performance Toulouse l’a cependant réalisée en 1996 mais c’était à l’orée du professionnalisme sans les équipes anglaises. Et depuis plus rien malgré six finales de Top 14, cinq européennes avec trois titres à la clé. La dernière marche est souvent la plus difficile à monter.
Zarathoustra
Pilou Pilou !!!!!!