L’Écosse entame ce Tournoi des 6 Nations avec une ambition claire : prouver qu’elle n’est plus une simple équipe frisson, mais un prétendant sérieux. Longtemps cantonné au rôle d’outsider, le XV du Chardon veut viser plus haut, même si les blessures de cadres majeurs compliquent la tâche.
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Un mois de janvier cauchemardesque
Les Écossais arrivent diminués par plusieurs forfaits de taille. Leur capitaine et meilleur joueur Sione Tuipulotu, est out pour l’ensemble du Tournoi. À cela s’ajoutent les absences de Scott Cummings en deuxième ligne et de Duhan van der Merwe, meilleur marqueur d’essais de la sélection, toujours incertain pour le début de la compétition. Une cascade de blessures qui oblige Gregor Townsend à revoir ses plans.
Malgré ces coups durs, l’Écosse s’appuie sur un effectif talentueux et expérimenté. Finn Russell, ouvreur imprévisible du rugby écossais, partage désormais le capitanat avec le troisième ligne Rory Darge, leader de cette génération. Le XV du Chardon compte aussi sur la dynamique des Glasgow Warriors, dont les performances en Champions Cup laissent entrevoir un niveau de jeu solide. Le club est également le dauphin du Leinster en United Rugby Championship, montrant la progression des joueurs écossais.
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Un calendrier en or
Avec trois réceptions en quatre matchs avant d’aller défier la France lors de la dernière journée, l’Écosse a reçu un petit coup de pouce du calendrier. Elle démarre à Murrayfield face à l’Italie, avant d’accueillir l’Irlande et le pays de Galles. Si elle parvient à décrocher trois victoires sur cette phase, le déplacement en Angleterre pourrait LE choc avant une possible "finale" à Paris. Sachant que le XV du chardon n’a plus perdu à Twickenham depuis 2017…
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Depuis plusieurs saisons, l’Écosse brille par intermittence, mais peine à enchaîner les gros résultats. En novembre dernier, elle a écrasé les Fidji, le Portugal et l’Australie, mais a subi la loi des champions du monde sud-africains. Pour prétendre à un premier titre depuis 1999, il faudra battre au moins deux des favoris que sont la France, l’Irlande ou l’Angleterre.
Russell et Darge : le duo gagnant ?
L’un est un artiste capable de renverser un match à lui seul, l’autre un guerrier prêt à mener les siens au combat. Finn Russell et Rory Darge sont les nouveaux patrons du XV du Chardon. À eux d’apporter la constance qui a tant manqué à cette sélection par le passé.
L’année ou jamais ?
Avec un effectif de plus en plus dense et un calendrier presque idéal, l’Écosse a une belle carte à jouer. Mais les absences risquent de peser très lourd pour ce pays qui n’a pas le vivier de la France ou l’Irlande. Pour espérer faire tomber les cadors, il faudra dépasser le statut d’outsider et gagner en consistance sur cinq matchs. Réponse dans les semaines à venir.
Amis à Laporte
Déjà au complet... Alors diminués ?
Uther
Les Ecossais sont capables de gagner leur 4 premiers matchs de mener de 10 Pts à Paris avec 10 minutes à jouer et de quand même réussir à perdre le tournoi !
Mais bon, c'est pour ça qu'on les aime !
Cela dit, ce serait bien qu'ils gagnent cette année. Je n'y crois guère mais avec la magie du tournoi...
Chandelle 72
Mais non, s'ils gagnent cette année, c'est qu'on perd nous !
C'est mon équipe préférée mais après les Bleus of course. Je leur souhaite de finir 2ème
Uther
Ah mais moi j'ai la chance de supporter tout le monde (Ou personne...) dans le tournoi.
Je me moque de qui va gagner au sens "supporter" du terme. C'est pour cela que compte tenu du fait que les Ecossais n'ont jamais gagné le VI Nations, ce serait bien qu'ils y réussissent enfin.
Après, je comprends que les Français supportent l'EDF 😊