Une France imprévisible qui inquiète l’Irlande
Dans le microcosme du rugby mondial, il y a des rendez-vous qui sentent la poudre. Ce Irlande - France dans le cadre de la 4e journée du 6 Nations 2025 en fait clairement partie. Et la presse étrangère ne s’y trompe pas : des médias irlandais aux observateurs anglais, tous posent le même constat. Ce match, c’est bien plus qu’un simple duel du Tournoi. C’est un bras de fer pour le titre et une opposition de styles qui fait saliver la planète ovale.
Meafou dans un nouveau rôle, Barassi devance Fickou : la compo probable du XV de France en IrlandeCôté irlandais, la méfiance est de mise, et c’est peu dire. Paul O’Connell, légende du XV du Trèfle, a confié à RTE qu’il redoute le jeu désordonné mais létal des Bleus. Cette capacité à sortir du cadre, à envoyer des passes improbables ou à allumer une contre-attaque fulgurante, c’est la signature de cette équipe de France. Pour O’Connell, ce manque de structure rend les Bleus terriblement dangereux. « On ne peut pas tout anticiper face à eux », résume-t-il. Bref, la France 2025 reste fidèle à elle-même : capable du meilleur comme du plus fou.
Le duel tactique : Edwards contre l’attaque irlandaise
Sur Planet Rugby, Bernard Jackman, ancien talonneur du Leinster, s’est longuement penché sur le plan de bataille tactique. Il met en lumière un affrontement clé : la défense d’Edwards face aux lancements irlandais millimétrés. Pour lui, l’Irlande a les armes pour faire dérailler le mur bleu, à condition de parfaitement lire les blitz défensifs orchestrés par le sorcier Shaun Edwards. Une faille exploitée trop tard lors des derniers France-Irlande, mais qui reste le nerf de la guerre ce samedi.
Un choc vu comme un Arsenal - Manchester United du rugby
Le Guardian, lui, file la métaphore footballistique. Ce Irlande - France, c’est ni plus ni moins qu’un Arsenal - Manchester United des années fastes, une rivalité qui dépasse le terrain. Le papier met l’accent sur la qualité individuelle, mais surtout sur la dimension culturelle du match. D’un côté, la rigueur clinique irlandaise. De l’autre, cette capacité française à improviser un chef-d’œuvre sous pression. Un choc des philosophies qui captive bien au-delà de Dublin ou Paris.
6 Nations. XV de France. Gagner en Irlande, le dernier plafond de verre à briser pour viser (plus) hautLes stats compilées par Opta pour Irish Rugby le confirment : la France arrive avec des arguments massifs. Meilleure équipe sur les ballons de récupération, reine des turnovers convertis en points. Une France qui, sous ses airs d’équipe brouillonne, maîtrise à merveille l’art de punir la moindre erreur adverse. De quoi donner des sueurs froides au public de l’Aviva Stadium.
Sam Prendergast, maillon faible irlandais ?
Planet Rugby, encore lui, met les pieds dans le plat : Sam Prendergast est-il le bon choix pour piloter l’attaque irlandaise face aux Bleus ? Qualifié de « liability » (un boulet potentiel) par certains observateurs, le jeune ouvreur n'échappe pas aux critiques. Et ce, malgré des performances à l'ouverture plus qu'honorables. Face à une défense française ultra-agressive, ses qualités de lecture et sa gestion de la pression seront scrutées au microscope. Une faiblesse sur laquelle les Bleus risquent d’appuyer sans relâche. Mais c'est surtout sa défense qui pourrait poser problème si les Tricolores décident de le cibler comme l'avaient fait les Anglais.
XV DE FRANCE. Le plan des Bleus pour faire tomber l’Irlande : exploiter la faille PrendergastEnfin, impossible de ne pas remettre ce match dans son contexte historique. France - Irlande, c’est une rivalité moderne, celle qui a redéfini les hiérarchies du rugby européen depuis une décennie. De la victoire à l'arrachée des Bleus en 2021 à la démonstration irlandaise en 2023, chaque chapitre ajoute à la légende. Ce samedi, c’est un nouvel épisode qui s’écrit, avec le Grand Chelem en ligne de mire pour l'Irlande et un deuxième titre très attendu pour la France.
Sweet Charlot
"Le vrai Crunch", sympa pour les Anglais 🙂
lebonbernieCGunther
C'est marrant comme certains médias britanniques ont encore une vision romantique ou chevaleresque du rugby français! Exemple: "Cette capacité à sortir du cadre, à envoyer des passes improbables ou à allumer une contre-attaque fulgurante, c’est la signature de cette équipe de France"... Ah bon... Ben pour moi, c'est tout le contraire! Le "cadre", Galthié l'a enfermé, verrouillé, cadenassé à double tour, et gare celui qui voudrait prendre la clef des champs! Quant à allumer "des contre-attaques fulgurantes", faudra m'expliquer pourquoi alors 95% de nos essais de cette édition sont construits dans les 22 adverses... Et les passes improbables, si elles existent encore, sont de plus en plus rares, et frôlent parfois le ridicule, comme la chistera clownesque de Mauvaka (pardon Peato, je t'adore, mais là...).
Bref, cette vision de Paul O'Connel m'a fait sourire, un peu comme s'il disait, ne se souvenant que des ses films des années 60, que Brigitte Bardot est encore belle... 😉
Revahn
De mon côté, cette "nouvelle" rivalité a commencé le 3 février 2018, quand Sexton nous a tapé un drop après les 80 minutes, à la maison.
On commençait à aller mieux, et puis finalement non...
lebonbernieCGunther
Ah oui, celui-là, il nous avait fait mal à la tête! Mais il était beau, faut reconnaitre!
Amis à Laporte
L'action à x temps de jeu l'était encore plus ! De la précision chirurgicale !