Angleterre (vs. France)
Battre la France, d'abord. Gagner le Tournoi, ensuite. C'est le message qu'a envoyé à ses joueurs Stuart Lancaster après la victoire face à l’Écosse. À une journée de la fin, les Anglais sont en tête du classement à égalité de points avec l'Irlande (et le Pays de Galles) avec un goal-average de +37 contre +34 pour les Verts. Pas besoin d'être un génie pour comprendre qu'une victoire du XV de la Rose ne suffira pas pour s'adjuger le trophée, surtout si les Irlandais gagnent largement face à l’Écosse. L'avantage ? Le match face aux Français sera le dernier de la journée : l'Angleterre saura donc avant le coup d'envoi ce qu'il faut faire pour remporter la compétition.
Burgess dans le groupe
Le manque de réalisme des attaquants anglais face à l'Ecosse pourrait leur coûter le titre. Stuart Lancaster a lui même reconnu que ses joueurs auraient dû « marquer six essais ». Mike Catt, son adjoint, a donc demandé aux ¾ d'être sans pitié : le XV de France est prévenu. Si l'Angleterre a largement dominé son sujet face à l'équipe de Vern Cotter, le nombre d'essais oubliés en route a été pointé du doigt en ce début de semaine. Y aura-t-il pour autant du changement au sein de l'équipe ? Deux joueurs, remplaçants face aux joueurs des Highlands et excellents lors de leur entrée en jeu, ont la côte : Tom Youngs (talonneur) et Geoff Parling (2e-ligne). Kieran Brookes pourrait aussi avoir sa chance. Le sélectionneur, qui dévoilera la feuille de match demain, a le choix entre 34 joueurs réunis en stage de préparation, auquel participe Sam Burgess. On attend beaucoup de l'ex-star du XIII. Prendra-t-il place sur le banc à la place de Billy Twelvetrees, seul joueur à ne pas être entré en jeu ce week-end ?
Écosse (vs. Irlande)
Une cuillère de bois à éviter
Les Écossais peuvent-ils réellement prétendre à autre chose que la cuillère de bois alors qu'ils s'apprêtent à recevoir l'Irlande ? À Murrayfield, l'équipe de Vern Cotter affrontera une formation venue dans un seul but : remporter un second 6 Nations d'affilée. Le capitaine de la sélection, Greg Laidlaw, a déclaré que les joueurs « feraient tout pour ne pas perdre. On a encore la possibilité d'éviter cette cuillère de bois. » . À noter qu'au classement World Rugby actualisé, le XV du Chardon n'est que 10e, derrière les Samoa, et devance – de peu – le Japon.
Pour accueillir l'Irlande, cinq joueurs sont incertains : Matt Scott, Jim Hamilton, Tommy Seymour, Blair Cowan, Alasdair Dickinson. Malgré un faible réservoir de joueurs, Vern Cotter pourrait être obligé de piocher dedans. Les anciens John Barclay et Kelly Brown feront-ils leur retour ?
Irlande (vs. Écosse)
Au revoir Grand Chelem, bonjour 6 Nations ?
L'an passé, les Irlandais avaient remporté le Tournoi des 6 Nations sans réaliser le Grand Chelem. Cette année, les Verts ne resteront pas non plus invaincus après leur défaite face au Pays de Galles. Pourtant, les hommes de Joe Schmidt sont en bonne position pour soulever à nouveau le trophée. Ils doivent gagner et réduire l'écart (-3) au goal-average avec l'Angleterre. Largement faisable. Mais pour gagner à Murrayfield, il faudra que « tout le monde élève son niveau de jeu », selon les mots du capitaine Paul O'Connell. L'arrière Rob Kearney a lui assuré que le groupe n'avait pas été affecté par la première défaite de l'équipe depuis un an et onze matchs. « Il faut vite tourner la page. »
Pour le sélectionneur, via the Irish Independant, tout est une affaire de « confiance ». Face à un adversaire souhaitant à tout prix éviter la cuillère de bois, pas question de le laisser faire le jeu : « On a une opportunité fantastique de réaliser quelque chose qui n'a pas été fait depuis longtemps. » Si les Gallois ont remporté deux fois d'affilée le 6 Nations récemment (2012-2013), il faut remonter à 1949 pour trouver la trace d'une deuxième victoire consécutive dans le Tournoi pour le XV du Trèfle.
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Pays de Galles (vs. Italie)
Lee forfait pour le Mondial ?
La tuile pour les Gallois ? La blessure de Samson Lee. Le successeur d'Adam Jones au poste de pilier droit s'est rompu le tendon d'Achille : ses chances de disputer le Mondial sont de 50%. La question de son remplacement a presque fait oublier que le Pays de Galles possède encore une chance de remporter le Tournoi : il lui suffit de battre (très) largement l'Italie et d'attendre le résultat de ses adversaires. Adam Jones reviendra-t-il en équipe nationale ? Warren Gatland a déjà déclaré qu'il ne supplierait pas le célèbre chevelu de revenir : « s'il m'appelle et me dit que sa décision de prendre sa retraite était précipitée, qu'il souhaite disputer la Coupe du monde, ce sera une toute autre conversation. »
Face à l'Italie, un autre première-ligne fera défaut : Gethin Jenkins. Rob Evans (Scarlets) est donc titularisé. À droite, c'est Aaron Jarvis qui récupère le n°3. À noter l'arrivée sur le banc de Gareth Davies à la place de Mike Philipps, écarté. Gatland a sélectionné Davies pour sa propension à marquer des essais... pas un hasard !
North - Davies - Roberts - Williams
Biggar - Webb
Warburton (cap) - Faletau - Lydiate
Jones - Charteris
Jarvis - Baldwin - Evans
Remplaçants : Owens, Gill, Andrews, Ball, Tipuric, Davies, Priestland, Sc. Williams
Italie (vs. Pays de Galles)
Sans Parisse ?
Les Italiens, fanny à domicile, sont au plus mal. Beaucoup considèrent que la défaite du XV de France effacent la victoire acquise en Écosse il y a deux semaines, c'est dire... Coup dur : les Italiens ont également perdu leur meilleur joueur, Sergio Parisse. Le capitaine de la Squadra souffre d'une distorsion d'une phalange. Sa fin de saison est-elle compromise ? Le Parisien a rassuré tout le monde sur Twitter : « Merci pour les messages, blessure moins grave que prévu. Objectif: récupèrer le plus vite possible. » Parisse pourrait donc jouer ce week-end.
Grazie x i messaggi, infortunio meno grave del previsto. Obbiettivo: recuperare nel più breve tempo possibile.
— sergio parisse (@sergioparisse) 16 Mars 2015
Matias Aguero et Tommaso Allan forfaits face aux Gallois, Jacques Brunel a rappelé Martin Castrogiovanni, Michele Rizzo et le vétéran Gonzalo Garcia. Du côté des bonnes nouvelles, Luca Morisi pourra débuter la rencontre. Touché à la tête, le centre, révélé contre l'Angleterre, pourra tenir sa place. L'Italie terminera-t-elle sur une bonne note ?
badran2
oui
The Knife
Bon, ce n'est pas ce que j'ai lu jusque là (13h30, 15h30 et 17h00). Après, tant mieux pour nous qui comptons enquiller les 3 à la suite, mais dommage pour l'équité, quand on sait que les 2 dernières éditions se sont dénouées au goal average.
irish47
Pardon 13h30, 15h30 et 18h 🙂
irish47
The knife ! Réfléchit un peu ! T'as déjà vu 2 matchs des 6 nations en meme temps ? Ce serait affreux pour les diffuseurs ! C'est Italie galle a 12h30 ! Écosse irlande 14h30 et Angleterre France a 17h ! Heureusement d'ailleurs ! 🙂
The Knife
Contrairement à ce que vous écrivez, et contrairement au second match de samedi par rapport au premier, l'Angleterre ne saura pas avant le coup d'envoi l'écart par lequel il lui faudra l'emporter pour enlever le tournoi, le match de Twickenham ne débutant pas deux heures mais seulement une heure et demi après celui d'Edimbourg. Il restera un gros quart d'heure à jouer et même plus car m'est avis qu'ils ne se présenteront pas au vestiaire ni aux hymnes avec le finish d'Écosse-Irlande dans les écouteurs. Il n'y a donc qu'à la mi-temps qu'ils pourront prendre les infos précises nécessaires, et que décidera le staff anglais à ce moment-là, nul ne peut le prédire, on sait que dans ces cas-là il n'est pas forcément adéquat ni d'usage d'informer les joueurs s'ils sont virtuellement champions ou non.
mimi12
PSA doit aller faire un pélerinage à LOURDES pour samedi!!!!!!!!!!!!!!
Popeye Toncou
Si à la fois l'Irlande et l'Angleterre perdent ce week-end - ce qui est improbable mais pas impossible - il suffit d'une victoire à Rome aux Gallois pour remporter le tournoi. Moi, j'y crois...
Pikeyboy
J'exclus les gallois de la victoire finale puisque, de façon réaliste, il faudrait qu'ils réussissent un festival offensif (même si ils y parviennent, je ne les vois pas rattraper leur retard).
Pour moi, la question est donc de savoir qui, de l'Écosse ou de la France, va le mieux résister à son adversaire. Pour la beauté du sport, je voudrais que ce soit les premiers, qui ont été beaucoup plus flamboyants depuis le début de la compétition et ont envoyé beaucoup plus de jeu, mais je pense néanmoins que ce sera les seconds.
Je mise donc sur une victoire finale de l'Irlande et sur une quatrième place pour la France, dont PSA saura retirer des "éléments positifs", je lui fait confiance.