Alain Afflelou a annoncé dans un communiqué qu'il allait porter plainte contre Sud-Ouest pour « diffamation et dénigrement destinés à porter préjudice au club ». Le journal avait annoncé en début de semaine sa démission. Le président de l'Aviron Bayonnais avait démenti l'info dans la foulée, mais celle-ci avait eu le temps d'être largement reprise.
Du coté du journal, on affirme qu'Afflelou aurait bien donné sa démission avant de se rétracter, et qu'il n'y a pas eu de faute déontologique de la part de la rédaction. Voici un extrait d'un article paru vendredi sur le site, qui raconte comment l'info a été reçue et vérifiée :
« L’information a été révélée par Antoine Tinel, journaliste chargé du sport à notre rédaction du Pays basque. (...) Elle m’a été donnée par quelqu’un de bien renseigné qui est très proche du club et qui ne m’a jamais fait défaut » (...) Le journaliste a ensuite activé son réseau et obtenu confirmation auprès de deux autres sources : un membre du club et un proche de la mairie de Bayonne. Il a également tenté de joindre Alain Afflelou qui n’a pas répondu. Après discussion avec les responsables de la rédaction, il a été considéré qu’il y avait suffisamment d’éléments pour diffuser la nouvelle. La déontologie n’est pas en cause.
Si l’on se fie à cette description des faits, Sud Ouest n’a pas transgressé la déontologie journalistique qui consiste, à partir d’une source fiable, à recouper l’information avant de la divulguer. Dans le cas qui nous occupe, faute d’avoir eu la confirmation du principal intéressé, sans doute aurait-on dû user du conditionnel avec une phrase du type : « selon nos sources, Alain Afflelou aurait démissionné de la présidence de l’Aviron Bayonnais ».
Quoi qu’il en soit, et bien qu’ayant respecté les procédures en usage, notre journal a publié une fausse information ce qui entame forcément sa crédibilité. C’est du moins l’analyse première que l’on peut en faire. Mais la vérité est peut-être différente dans la mesure où, depuis mardi, la rédaction a reçu d’autres témoignages de personnes du club ou proches de lui confirmant qu’Alain Afflelou avait bien donné sa démission. Il se serait ensuite rétracté.
Sud Ouest est-il allé trop vite en besogne ou a-t-il révélé une information dérangeante bien qu’éphémère ? Faute de disposer d’éléments concrets autres que des témoignages, la réponse à cette question relève de l’intime conviction du lecteur.»
Article complet sur le site de Sud-Ouest
Du coté du journal, on affirme qu'Afflelou aurait bien donné sa démission avant de se rétracter, et qu'il n'y a pas eu de faute déontologique de la part de la rédaction. Voici un extrait d'un article paru vendredi sur le site, qui raconte comment l'info a été reçue et vérifiée :
« L’information a été révélée par Antoine Tinel, journaliste chargé du sport à notre rédaction du Pays basque. (...) Elle m’a été donnée par quelqu’un de bien renseigné qui est très proche du club et qui ne m’a jamais fait défaut » (...) Le journaliste a ensuite activé son réseau et obtenu confirmation auprès de deux autres sources : un membre du club et un proche de la mairie de Bayonne. Il a également tenté de joindre Alain Afflelou qui n’a pas répondu. Après discussion avec les responsables de la rédaction, il a été considéré qu’il y avait suffisamment d’éléments pour diffuser la nouvelle. La déontologie n’est pas en cause.
Si l’on se fie à cette description des faits, Sud Ouest n’a pas transgressé la déontologie journalistique qui consiste, à partir d’une source fiable, à recouper l’information avant de la divulguer. Dans le cas qui nous occupe, faute d’avoir eu la confirmation du principal intéressé, sans doute aurait-on dû user du conditionnel avec une phrase du type : « selon nos sources, Alain Afflelou aurait démissionné de la présidence de l’Aviron Bayonnais ».
Quoi qu’il en soit, et bien qu’ayant respecté les procédures en usage, notre journal a publié une fausse information ce qui entame forcément sa crédibilité. C’est du moins l’analyse première que l’on peut en faire. Mais la vérité est peut-être différente dans la mesure où, depuis mardi, la rédaction a reçu d’autres témoignages de personnes du club ou proches de lui confirmant qu’Alain Afflelou avait bien donné sa démission. Il se serait ensuite rétracté.
Sud Ouest est-il allé trop vite en besogne ou a-t-il révélé une information dérangeante bien qu’éphémère ? Faute de disposer d’éléments concrets autres que des témoignages, la réponse à cette question relève de l’intime conviction du lecteur.»
Article complet sur le site de Sud-Ouest