Ils s’appellent Dan Carter, Richie McCaw, Sean Fitzpatrick, John Kirwan ou Sonny Bill Williams. Leur point commun ? Avoir marqué l’histoire des All Blacks, et atteint le Graal dont rêvent tous les rugbymen : soulever la Coupe du monde. Dans un pays obsédé par le sport qu’inventa un jour William Webb Ellis, l’exploit est de taille, les Kiwis ayant passé vingt-quatre ans sans pouvoir inscrire leur nom au palmarès de la plus prestigieuse des compétitions… Logique, donc, que les membres des générations 1987, 2011 et 2015 soient devenus de véritables héros.
Mais tous n’ont pas l’aura d’un Richie McCaw. Comme lui, Anthony Boric était là en 2011. Pourtant, on aurait presque tendance à l’oublier…
Rupeni
Comme véritable Champion du monde oublié, il y a aussi Pauliasi Manu en 2015. Il a été appelé en cours de route pour remplacer Crockett blessé. Il n'a rejoint le squad que trois jours avant la finale, et n'a pas joué la moindre minute, mais il est cependant bien champion du monde et a sa propre médaille. Là où son cas diffère de Shaw (2003) ou Gear (2011), eux aussi champions du monde sans jouer, c'est que Manu n'a jamais été international. C'est, je crois, le seul champion du monde n'ayant jamais joué en équipe nationale.
Oussama Boukercha
Je connais plein de champions du monde qui n’ont jamais été internationaux pourtant 🙂