AUDIO. Bernard Laporte estime que certains joueurs du RCT manquent de professionnalisme
Bernard Laporte n'a pas mâché ses mots.
Bernard Laporte porte un regard à la fois extérieur mais aussi critique sur la situation actuelle du RCT.

Deux défaites après seulement trois matchs, c'est problématique pour n'importe quelle équipe. Mais compte tenu de la longueur du championnat, ce n'est pas rédhibitoire. L'exemple de Castres, 6e de la phase régulière et champion de France en 2013, est dans toutes les têtes. Mais à Toulon, l'histoire récente et surtout les titres, fait dire au journaliste anglais Ben Coles pour Planet Rugby que ce qui manque au club varois actuellement, ce ne sont pas les joueurs de talent, mais la patience.

De l'impatience en premier lieu face au manque de résultats sur la scène européenne et française. Défaits en quart de finale de la Champions Cup par le Racing, les Toulonnais ont ensuite chuté face à ce même adversaire à Barcelone. Une finale qu'ils n'auraient jamais dû atteindre selon les dires de l'ancien manager du RCT Bernard Laporte : "depuis deux ans, le recrutement n’est pas à la hauteur de ce que nous avions depuis 3-4 ans. On n’a pas remplacé Jonny Wilkinson ni Matt Giteau, qui n’a joué que cinq matches l’an passé. On n’a pas remplacé non plus Bakkies Botha, Carl Hayman…" L'ancien sélectionneur de douter également de l'investissement de ceux qui doivent désormais assurer à leur place.Crédit audio : RMC Sport

Un constat qui fait cependant sourire le journaliste anglais alors que Toulon a recruté pléthore d'internationaux avec Nonu, O’Connor, Vermeulen, Trinh-Duc, Van der Merwe, Clerc ou encore Goromaru. Sans oublié ceux déjà présents (Habana, Mitchell, Lobbe, etc) et les "second couteaux" talentueux comme Pélissié, Étrillard, Delboulbes et Bernard. Pour Ben Coles, c'est dans ce domaine que le RCT manque aussi de patience. "Toulon est une équipe jeune parce qu'elle a été obligée de rajeunir après le départ des vétérans. Le succès est rarement instantané lorsqu'une nouvelle ère commence." Le journaliste anglais d'évoquer les 8 années qu'il a fallu aux Saracens pour conquérir l'Europe. "Il est désormais temps de construire un projet plutôt que de simplement en acheter un.Mais pour Mourad Boudjellal, ce n'est pas une année de transition. "On va se battre comme des chiens, et si on peut aller chercher quelque chose, on ne se gênera pas".

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Un grand club c'est aussi un club qui sait traverser les crises et faire taire les aboyeurs…

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