Ce match de dingue ! Le Japon en quart de finale, l'Écosse éliminée !
Coupe du monde - Le Japon a réalisé un sublime match contre l'Ecosse.
Le match de la Coupe du monde entre le Japon et l'Ecosse a été spectaculaire. L'un des plus beaux matchs de ce Mondial.

Une entame incroyable !

Dans une ambiance de folie, avec un public tout acquis à la cause des Brave Blossoms, le Japon a mis beaucoup d'envie en attaque. En face, les Écossais ont répond en étant très agressifs sur les premiers plaquages. La première occasion a été japonaise avec un ballon contré sur un jeu au pied de Russell, et 70m gagnés par le Japon avec Fukuoka à la poursuite. Mais quelques instants plus tard, un nouveau jeu au pied de l'ouvreur dans la diagonale mettait le feu à la défense locale malgré le retour de Tamura. Après 7 minutes de folie, Russell battait deux défenseurs proche de la ligne pour le premier essai ! Pas de le temps de souffler.

Les bijoux japonais

Loin d'être échaudés par cet essai, les Japonais ont continué de porter de ballon et de mettre du rythme. C'est ce qu'ils savent faire de mieux et ils le font tellement bien ! Sur un ballon écarté petit côté, Fukuoka a fait la différence sur les cannes avant d'adresser une sublime passe en tombant à Matsushima pour l'essai (18e). On retrouve l'ailier électrique avant la demi-heure sur une percée qui a mis son équipe dans l'avancée. Derrière, les passes après-contact s'enchaînent dans l'axe pour la réalisation d'Inagaki. Avant les citrons, on retrouve Fukuoka pour un troisième après une passe au pied inspirée de Lafaele derrière la défense. Graham, Hogg, battus par les cannes et la dextérité de l'ailier japonais.

L'Ecosse dans le dur

Que c'est beau et ça récompense leur domination (70 % d'occupation, 69 % de possession). À la demi-heure, le Japon avait déjà porté le ballon sur près de 300m contre 54 pour l'Écosse ! Ils ont joué tous les ballons avec alternance et en balayent tout le terrain. Obligeant leurs adversaires à défendre (99 plaquages contre 28 pour le Japon) et à se fatiguer. Les coéquipiers de Russell ont eu peu de ballons à jouer, en étant notamment pris en mêlée comme dans les rucks, et ont souvent tapé dedans au pied. Donnant ainsi encore plus de munitions au Japon.

Le match du siècle ?

Avant ce match, d'aucuns doutaient de la capacité des Japonais à décrocher le point de bonus défensif...Dès la reprise, c'est le point de bonus offensif qu'ils ont obtenu après le doublé de Fukuoka après avoir arraché le ballon des mains d'un Écossais. L'essai de Nel à la 49e a entretenu un certain espoir et surtout relancer ce match qui semblait très mal embarqué pour l'Écosse. Sous l'impulsion des remplaçants, Fargerson ajouté cinq nouveaux points après un beau mouvement fait de passes après contact. Un coaching payant face à des Japonais qui avaient beaucoup donné pendant une heure. C'est ainsi qu'après 21 phases de jeu, l'Écosse est sortie gagnante d'un bras de fer.

Le Japon qualifié pour les quarts

Dire que ce match a failli être annulé ! Quelle perte cela aurait été pour cette Coupe du monde et l'histoire du rugby. Menés 21 à 7, les Écossais sont revenus à sept longueurs. On se souvient qu'ils avaient réalisé un incroyable retour face aux Anglais lors du dernier Tournoi des 6 Nations pour finalement décrocher le match nul. Cette fois-ci, pas de match nul qui aurait de toute façon vu l'Ecosse sortir de la compétition. A la rupture pendant de longues minutes, ils ont tenu bon pour se qualifier pour la première fois pour les quarts de finale de la Coupe du monde !

Evolution du score :

  • 7e - Essai de Russell (7-0)
  • 18e - Essai de Matsushima (7-7)
  • 25e - Essai d'Inagaki (14-7)
  • 41e - Essai de Fukuoka (21-7)
  • 42e - Essai de Fukuoka (28-7)
  • 49e - Essai de Nel (28-14)
  • 54e - Essai de Fargerson (28-21)
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  • NS7
    2059 points
  • il y a 5 ans

Globalement élimination méritée pour l’Ecosse qui, malgré sa belle réaction en deuxième période, s’est fait rouler dessus par l’Irlande, n’a pas convaincu face à de faibles Samoans et a mis 50’ a entrer dans ce match couperet. Pour moi, cet échec monumental doit mettre en lumière les choix plus que douteux de Townsend à tous les niveaux : Maitland pas sur la feuille de match alors qu’il est l’un des cadres depuis des années, McInally sur le banc (à quoi ça sert de le mettre capitain à la place de Laidlaw juste avant la coupe du monde si c’est pour faire ça ?), Huw Jones laissé à la maison alors qu’il est sans doute un des cinq meilleurs numéros 13 du monde (au profit de Chris Harris et Duncan Taylor, really ?), la titularisation de Blade Thompson qui n’a rien montré du mondial au détriment de Wilson qui était une des valeurs-sûres de l’équipe ... Bref, Cotter avait laissé l’Ecosse pleine de promesses et à un Craig Joubert d’une demie-finale il y’a 4 ans, Townsend (qui, je pense, ne survivra pas à cet échec) s’en ira en laissant un champ de ruines. Dommage ...

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