Champions cup. ''Ce n'est pas le Stade de France ou Twickenham'', Créteil, un terrain glissant pour le Racing
Stuart Lancaster regrette la qualité de la pelouse de Créteil avant d'affronter les Harlequins.
Lucide, Stuart Lancaster a conscience que les délocalisations à Créteil n'avantagent pas son équipe. Le défi est de taille pour la réception des Harlequins samedi.

Dans les colonnes de Midi Olympique, Stuart Lancaster n’a pas caché ses ambitions pour le Racing 92 avant le choc contre les Harlequins, ce samedi. Mais en marge de la rencontre, une interrogation majeure persiste : le terrain de Créteil. Pas vraiment un allié pour les Franciliens...

Une pelouse loin d’être idéale

Depuis le début de la saison, Créteil est devenu le théâtre temporaire des matchs du Racing 92, privé de Défense Arena. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette pelouse lourde et difficile n’avantage pas les Racingmen, habitués à développer un rugby rapide sur un terrain synthétique.

Comme l’a reconnu Stuart Lancaster : « Les avants y laissent beaucoup d’énergie, oui. Ce n’est pas la pelouse du Stade de France ou de Twickenham, mais une équipe de rugby doit savoir s’adapter à toutes les surfaces. » Un constat qui résonne avec la défaite récente face à Toulouse (17-21), où les Franciliens ont subi le rythme en première période.

Harlequins : un adversaire solide 

Pour le début de cette nouvelle campagne européenne, le Racing affronte une équipe des Harlequins également en quête de rachat. Récemment battus à domicile par Bristol (24-48), les Quins pourront compter sur le retour de Marcus Smith, un facteur X redoutable. « Cela peut changer pas mal de choses dans leur jeu », avertit Lancaster. Il souligne également la montée en puissance des clubs anglais grâce à la réduction du nombre d’équipes en Premiership : « Il y a plus de talent dans chacun des squads du Premiership. »

Champions Cup : un nouveau souffle ?

Alors que le Racing peine à trouver de la constance en Top 14 cette saison, la Champions Cup pourrait représenter une opportunité pour relancer la machine. « Le Top 14 a été difficile cette saison. [...] Changer de compétition pour quelques semaines n’est pas une mauvaise chose. Mais nous voulons bien figurer dans les deux tournois. Nous ne priorisons pas l’un ou l’autre. »

Le choc contre les Harlequins a une saveur particulière pour les joueurs anglais du Racing, comme Lancaster le souligne : « C’est aussi spécial pour les joueurs anglais de notre effectif. » Bien qu’Owen Farrell, récemment opéré des adducteurs, ne soit pas encore disponible, son entraîneur assure que le retour de l’ouvreur emblématique est proche : « Owen sera disponible après Noël, je pense. »

Entre une pelouse capricieuse, un adversaire redoutable et des performances en dents de scie, le Racing 92 n’aura pas la tâche facile ce week-end. Mais avec le caractère affiché en seconde période face à Toulouse, les hommes de Lancaster pourraient trouver les ressources nécessaires pour briller sur la scène européenne.

Vous devez être connecté pour pouvoir participer aux commentaires
  • gjc
    15018 points
  • il y a 5 jours

C'est vrai que c'est bizarre d'aller à Créteil, pourquoi ne pas avoir utilisé le Stade Yves du Manoir à Colombes, qui est l'enceinte historique du club? Il devrait être utilisable après les JO pourtant.

Derniers articles

News
News
News
News
News
News
News
News
News
Vidéos
News