Les meilleures punchlines pour se mettre l'arbitre dans la poche
Dan Biggar, le capitaine que tout arbitre ne rêve pas d'avoir.
La relation entre arbitre et capitaine est unique sur le terrain. Le capitaine est le seul à pouvoir parler à l'arbitre. En théorie...

C'est un souci de capitaine lorsqu'on joue en amateur : l'impression qu'on peut influencer l'arbitre avec son simple charme (à condition d'en avoir). Pour cela, tout commence dès son accueil jusqu'à la dernière pénalité du match. Être capitaine, c'est avoir des responsabilités mais c'est surtout une relation particulière avec l'homme au sifflet. Cette relation, on pense l'avoir également avec le gendarme qui nous arrête. Ou même tes parents lorsque tu veux sortir le vendredi soir. On peut tenter d'influencer, mais la loi, ce n'est pas une vulgaire Renault que l'on peut négocier parce qu'une rayure est apparente. Vous avez pu le voir avec Jonathan Sexton ou même Dan Biggar sur les derniers matchs du Tournoi, ces derniers n'hésitent pas à adopter une attitude agressive envers l'arbitre. Voyons toutes les tentatives d'influences que les arbitres subissent chaque dimanche. 

Les attentions

"Je vous raccompagne"

Les petites attentions dans un couple sont les plus importantes. Raccompagner ta moitié au vestiaire est une preuve d'affection avant de te plaindre d'elle devant tes potes. 

"Taisez-vous, il y a un arbitre"

C'est assez judicieux de désigner un joueur par son charisme, capable de dévoiler les secrets intrinsèques de la communication.

"Vous voulez de l'eau ?"

Bien joué ! Par ce geste, ton capitaine a l'impression qu'il sauve un koala en Australie.

"Messieurs, les crampons !" 

L'arbitre vient vérifier que les crampons ne sont pas aiguisés, en 2020. Ton capitaine, très charmeur, lui sortira en présentant ses crampons "ce sont des Adidas" avec un rire gênant.

La psychologie 

"Il a vu le coup-de-poing les gars, c'est bon"

C'est une technique assez subtile pour implanter une idée dans l'esprit de quelqu'un sans vraiment l'assumer. C'est la même technique lorsqu'il faut faire à manger le soir : "je ne savais pas que McDo livrait à domicile maintenant, ils sont partout."

"Oui, il y a trop de fautes, je vais leur dire"

Cette technique ne marche que si ce n'est pas toi qui a fait les 13 dernières fautes.

"Il sait qu'il a fait faute"

De la psychologie inversée. La même utilisée pour convaincre tes potes d'aller à une soirée plutôt qu'une autre : "non,vous avez raison, je n'ai pas envie en plus il y aura un maître cocktail et tout est gratuit." 

La pression

"Monsieur, le temps ?"

L'un des soucis pour un arbitre est qu'il a affaire à des Suisses chaque dimanche. Le capitaine gère plus le temps que son droitier sur le terrain. Mais il n'a pas le droit de jouer avec une montre.

"Pourquoi vous sifflez ?!"

Sûrement parce que ton troisième ligne aile est couché dans le camp adverse en train de siroter un jus de trois points sans se soucier de la sanction. Il fait pourtant signe qu'il ne peut pas sortir, c'est vrai, mais est-ce que tu affirmes aux gendarmes que tu ne les as pas vu après un délit de fuite ?

La compréhension

"Et pour la nouvelle règle de plaquage ?"

Lorsque l'arbitre convoque les premières lignes, ton capitaine se sent obligé de poser des questions basiques, qu'aucun de ses premières lignes n'écoutera. Il est même capable de demander "pour les commandements, on fait comment ?" 

"Quand il siffle, tout le monde à 10 mètres !"

Mince ! Parce que nous, mon capitaine, dès qu'il siffle on pensait qu'il fallait s'agglutiner autour de lui ! Mention spéciale à ce junior qui s'est reculé de 10 mètres au coup d'envoi, on ne t'en veut pas. Deuxième mention spéciale pour le capitaine, qui nous demande d'aller à 10 mètres, mais qui est le seul à venir parler à l'arbitre. Faite ce que je dis, pas ce que je fais. 

"L'arbitre est chiant les gars ! Il ne faudra pas parler !" 

Le classique, après des années de rugby, je n'ai jamais entendu un capitaine dire "les gars, aujourd'hui c'est cadeau, parlez lui il va perdre les pédales, allez-y de bon coeur et n'hésitez pas à l'insulter !" Je ne l'ai pas entendu personnellement, mais je crois que tous les joueurs entendent ça. C'est sûrement la première approche d'un capitaine pour expliquer à ses joueurs de se taire sur un terrain, non pas pour l'arbitre, mais pour lui. Cette phrase est souvent accompagnée d'un petit "je le connais", comme si des réunions entre capitaines et arbitres avaient lieu chaque lundi soir au comité. Ce serait utile en plus, alors ça n'existe pas. 

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Kockott : "Nan je dizé passque si vous zavé pas vu, c'est pouw aider, cétou"....

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