Coupe du monde - Argentine. Guido Petti, ce deuxième ligne qui a tout d'un grand

Argentine - Pourquoi Pablo Matera pourrait être l'une des stars de la Coupe du monde 2019Nicolas Sanchez par ci, Pablo Matera par là. L'ouvreur et le troisième ligne ont tendance à revenir souvent dans les articles concernant les Pumas. Et à juste titre, le Parisien comme le joueur des Jaguares auront un grand rôle à tenir dans les performances des Pumas à la Coupe du monde. Mais se focaliser sur quelques éléments serait une erreur que les Tricolores ne doivent pas commettre en prévision du match décisif face à l'Argentine. Il y a dans les rangs des futurs adversaires des Bleus de nombreux joueurs de talent. Guido Petti fait partie de ceux-là. Depuis sa première sélection en 2014, le deuxième ligne n'a croisé la route de la France qu'à quatre reprises lors de tests internationaux. Mais les Tricolore se souviendront qu'en 2016, il avait fait parler ses longs compas (1m94) lors d'une victoire 30 à 19.
A l'époque, le joueur formé au San Isidro Club sortait de sa première saison de Super Rugby avec les Jaguares. Un exercice 2016 marqué par 13 feuilles de matchs pour 9 titularisations. Depuis, Petti s'est installé comme un titulaire en puissance aussi bien chez les Jaguares que chez les Pumas. En sélection, il a participé au Mondial 2015, jouant six matchs dont cinq comme titulaire, ainsi qu'à trois Rugby Championship. En Super Rugby cette année, il a joué 17 matchs pour autant titularisations et atteint la finale du championnat face au Crusaders. Début janvier, Guido Petti ne cachait pas le fait que la franchise argentine servait de rampe de lancement pour les Pumas en vue de la Coupe du monde. Faut-il y voir un signe quant à une éventuelle finale entre les Pumas et les All Blacks ? En terminant deuxième de la poule C, ils ne pourront rencontrer la Nouvelle-Zélande qu'en finale.

Preuve de sa dextérité ballon en main, Petti fait très peu de fautes de main contrairement à ses coéquipiers au poste en club : 7, contre 20 pour Lavinini par exemple.

Malgré ses 24 ans, Petti est un des cadres de l'équipe grâce à ses 47 sélections. Il fait partie de ces deuxième lignes modernes qui aiment porter le ballon et pas seulement sur quelques mètres pour casser la ligne. En témoignent ses 473m parcourus en Super Rugby cette saison à la faveur de 105 courses. Bien sûr, il casse des plaquages (13), mais il sait aussi faire vivre le cuir : avec 10 offloads, il est l'un des meilleurs dans ce domaine derrière son coéquipier Matera (18). Autant pénalisé que Lavanini ou encore Kremer en club, il apporte cependant plus dans les autres domaines offensifs et défensifs. Sur ses 147 plaquages effectués sous la tunique des Jaguares, Petti n'en a manqué que 16 là où Lavanini approche des 30 pour seulement 126 plaquages. Avec une telle activité, Mario Ledesma ne pouvait se passer de lui pour le Japon. Ce samedi, il sera à n'en pas douter titulaire face au XV de France avec l'ambition d'entrer de plein pied dans cette Coupe du monde et de se qualifier pour les quarts de finale voire plus si affinité.

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