Coupe du monde - Des Gallois petit bras dominent de vaillants Teros avant d'affronter les Bleus
Les Gallois n'ont pas été sereins face à l'Uruguay.
Le Pays de Galles, futur adversaire du XV de France en quart de finale de la Coupe du monde, n'a pas fait forte impression contre l'Uruguay.

Des Gallois au diesel

Pour ce dernier match de poules, le Pays de Galles avait largement fait tourner en vue du quart de finale. Une chance pour l'Uruguay de remporter un deuxième succès historique ? On a vu beaucoup d'envie mais beaucoup de déchet et donc de mêlées (8 en-avants gallois). Avec 76 % de possession au quart d'heure et 89 % d'occupation, les Gallois ont largement dominé l'entame mais il a fallu attendre la 17e minute pour voir le premier essai par Smith en force face à des Sud-Américains indisciplinés. Le deuxième essai s'est fait désirer, Amos se voyant refuser cinq points à la 27e sur un en-avant. On a vu des Gallois en manque de repères, parfois d'imagination et de maîtrise à l'image d'un Amos qui a vu ses trois essais refusés. 

Davies, Patchell pas la folie

Alled Davies-Rhys Patchell, ce n'est pas la charnière titulaire habituelle du Pays de Galles. Néanmoins, ce dernier pourrait bien être aligné d'entrée contre le XV de France. L'incertitude demeure autour du Biggar, commotionné face aux Fidjiens. Cependant, s'il avait été bon lors de ses sorties de banc, il n'a pas, durant le premier acte, permis à son équipe de prendre le large. 7 à 6 à la pause seulement après deux pénalités de Berchesi, on était loin de la fessée. Cette charnière a manqué d'alternance et de folie et il a fallu attendre la fin de match pour voir le Pays de Galles faire la différence. 

L'Uruguay au courage

Les Teros n'ont pas les armes offensives du Pays de Galles, mais ils ne sont pas là pour jouer les sparring-partner. À l'image d'un Andrés Vilaseca qui s'est souvent proposé pour faire sauter la solide défense galloise, ils n'ont pas ménagé leurs efforts malgré un déficit physique. Ils ont eu peu d'occasions, hormis une touche dans les 22m à la 29e finalement contrée, mais ont su être réalistes. En défense, ils n'ont pas donné leur part au chien à l'instar d'un Freitas décisif au grattage à la 34e après plus de 12 temps de jeu adverses. Avec 20 plaquages manqués côté Uruguay, le score aurait dû être bien différent aux citrons. Malgré toute cette dépense d'énergie, ils ont trouvé les ressources, à 14, pour marquer un essai par Kessler.

Les Gallois peuvent souffler

On imagine que Gatland a dû leur souffler dans les bronches à la pause. Mais à voir les Gallois prendre les points dès l'entame du second acte par Halfpenny (sans réussite de loin) montre que le futur adversaire des Bleus n'était pas ultra serein. Ils ont mis plus de rythme pour faire craquer une défense adversaire loin d'être hermétique pour finalement marquer par Adams (50e). Le sélectionneur gallois ne se satisfera pas des maladresses de ses ouailles comme cette passe en-avant de Parkes avant l'heure de jeu sur un essai tout fait d'Amos. Gênés dans les rucks, ils ont eu du mal à enchaîner. Les deux essais à 15 contre 14 en fin de partie sont anecdotiques même s'ils offrent le bonus offensif et sécurisent la première place du groupe

Mention très bien aux deux équipes qui ont joué jusqu'à la 85e en refusant de sortir le ballon !

Evolution du score :

  • 17e - Essai de Smith (7-0)
  • 21e - Pénalité de Berchesi (7-3)
  • 39e - Pénalité de Berchesi (7-6)
  • 50e - Essai d'Adams (14-6)
  • 66e - Essai de pénalité (21-6)
  • 70e - Essai de Kessler (21-13)
  • 73e - Essai de Williams (28-13)
  • 85e - Esssai de Davies (35-13)
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Moi j'ai pas aimé l'arbitrage, je l'ai pas trouvé très impartial. Deux décisions en début de seconde période, qui amènent à l'essai d'Adams, qui ont pu couper les pattes des Uruguayens.
Après vous savez si y avait du vent sur ce match là ? Vu le nombre d'en avant...

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