Découvrez le superbe poème d'Olivier Garochau sur le rugby amateur
Le poème sur le rugby amateur.
Découvrez le superbe poème d'Olivier Garochau sur le rugby amateur avec un texte qui sent bon les valeurs, la boue et la 3e mi-temps !
Qui a que rugby ne rimait pas avec poésie ? Il y a quelques semaines, le 3e-ligne de l'ASBH, Baky Meïté, avait publié un superbe poème après les attentats du 13 novembre. Dans un tout autre registre, voici celui d'Olivier Garochau, ancien joueur de Série passé notamment par Laloubère en Armagnac Bigorre. Il confie : "J'écris des textes et celui-ci est le seul que j'ai écris sur le rugby".

Nous, on attend avec impatience le 2e !

Pourquoi jouer le dimanche quand samedi soir est sacré ?
on se partage deux lacs de café à peine retrouvés
Dans ce club-house on enterre les défaites, on marie les victoires
à ce comptoir qui supporte les gazelles et les armoires.
On se réveille, on blague, au milieu des photos d'antan
et de trophées sûrement gagnés par des dirigeants

Mais comme au taff, il y a un chef et faut faire fissa
direction les vestiaires pour mettre tout ce que l'on a
crampon à vis, vaseline, vicks et straps
maillot moulant et short trop grand
les fers claquant le carrelage on est prêt pour l'échauffement
en fait s’échauffer n'est pas le terme approprié
on se crame, c'est plus du lactique, c'est du dramatique
on devait faire peur à l'adversaire,
avec des séries de pompes infinies
mais on a un genoux à terre
devant l'entrée du vestiaire

les entraîneurs sont les seuls entraînés
et nous joueurs attendant le coup de sifflet
on bouge, on fume, on bout
faut bien un discours pour que l'on explose
personne n'ose broncher, le capitaine est en pleine prose
il ne prescrit rien mais nous donne la dose
trois bouffes 8 essais 400 plaquages
à la mi temps on a fait qu'un tiers du contrat
on a mis trois bouffes,
il n'y a que les remplaçants qui se sont fait des passes.
De jouer dans nos vingt deux
l'équipe adverse ne se lasse pas
on dirait même qu'ils sont chez eux

Deuxième mi-temps grâce au courage
de l’entraîneur qui a fini par sortir ses fils
grâce à la détermination de nos gros
d'envoyer les huit d'en face chercher leurs dents
dans la boue
grâce a nos trois-quarts qui se sont mis
à prendre toute la profondeur
on aurait dit un vol d'oies
on a remonté le score et évité un carnage
l'honneur et la gloire nous sont tombés dessus
et que fallait-il de plus qu'un bon club-house
pour renouer avec la joie d'être passé par là
Un dimanche de plus dans ce doux comité

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Avec un nom pareil, le mec ne peut que "😜uer" le Rugby de Terroir....
Je sais pas pourquoi mais je l'imagine Pilar...
Mais peut-ètre me trompes-je....
Félicitations Olivier et sur que tu n'étais pas toujours Poète sur le pré.....

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