''Deux choses peuvent faire bouger les choses : la santé des joueurs et les diffuseurs''
Franck Azéma évoque des pistes pour faire évoluer le rugby français dans le bon sens.
L'entraîneur de Clermont Franck Azéma estime que le rugby tricolore doit se renouveler s'il veut progresser.

Fabien Galthié et son staff en quête de l'identité du XV de France [VIDÉO]Fabien Galthié et son staff en quête de l'identité du XV de France [VIDÉO]Les premières déclarations de Fabien Galthié ainsi que sa rencontre avec le nouveau sélectionneur du XV de France font dire à Franck Azéma via L'Equipe qu'il "y a un avenir intéressant pour l'équipe de France". Mais seulement à condition de faire les efforts nécessaires pour que tout le monde y trouve son compte. Avoir un XV de France performant et un Top 14 passionnant, "c'est faisable, avec des aménagements". Le premier serait de réduire le nombre de matchs par saison de manière à avoir non seulement des joueurs moins épuisés mais aussi plus préparés. "Si tu veux être efficace sur une compétition, il te faut avoir trois mois de préparation", comme en Nouvelle-Zélande pourrait-on dire. Le technicien estime qu'il est impossible de préparer des athlètes en quatre semaines comme c'est le cas actuel en France.Bernard Laporte relance une chimère : la création d'une Pro D3Bernard Laporte relance une chimère : la création d'une Pro D3 Mais quelle compétition doit réduire sa voilure ? L'idée de repasser à un championnat de France de première division à 12 voire à 10 équipes n'est pas nouveau. Mais Franck Azéma apporte une nouvelle idée à l'heure où Bernard Laporte relance celle de la Pro D3 entre l'actuel Pro D2 et la Fédérale 1 : celle de valoriser la deuxième division. Plus de clubs ? Plus de poules ? Le niveau de cette compétition augmente tandis que l'âge des joueurs baisse. Nombreux sont ceux qui vont y chercher du temps de jeu pour se révéler. "Peut-être qu'il faut moins de stress sur la montée, les descentes, des choses comme ça." Alors oui, ça ajoute du suspense mais il estime que "ça ne peut pas être au détriment de la qualité du jeu et de la santé des joueurs". 

Mais comment faire évoluer les mentalités aussi bien que les formats ? "Deux choses peuvent faire bouger les choses. La santé des joueurs et les diffuseurs qui vont dire : "On ne s'y retrouve pas dans la qualité"." Dès lors, la question de la préparation physique et mentale des acteurs sera prioritaire. Pour l'heure, et malgré toutes les alertes et les récents drames qu'a connus le rugby tricolore, rien ne change suffisamment vite. "Mais si les assurances mettent la pression, si les diffuseurs disent qu'ils perdent des abonnés tous les week-ends..." L'argent, nerf de la guerre, pourrait finalement s'avérer salvateur pour le rugby à condition d'être prêts à faire les efforts nécessaires.

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J'ai l'impression que la solution qui ressort de toutes ces déclarations c'est une première division à 12 (voire 10), ce qui ferait gagner entre 4 et 6 semaines de repos/prépa.
Seulement pour ça il faudrait réellement améliorer l'attractivité de la Pro D2 avec 16 ou 18 équipes. Pour ça, il faut passer par notamment une meilleure diffusion et peut-être repenser la "marque" en changeant son nom déjà. Ensuite faire un système de barrage aller/retour entre le premier de la 2e division et le dernier de la 1ere.
Et enfin la création d'une "Pro D3" avec là-aussi 16 à 18 clubs me paraît adéquat si on resserre les divisions du dessus

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