Exit le Stade de France, et si le Stade Vélodrome devenait bientôt le QG du XV de France ?
Marseille serait l’option privilégiée.
L’équipe de France pourrait quitter le Stade de France prochainement, ce qui serait un tournant dans l’histoire des Bleus. Auquel cas, Marseille serait l’option privilégiée.

Cela fait désormais bien longtemps que la morne plaine du Stade de France n’est plus qu’un mauvais souvenir, elle qui s’est transformée - grâce aux résultats du XV de France et aux avancées technologiques - en un véritable chaudron lumineux ces dernières années.

Pourtant, rien ne dit que les ouailles de Fabien Galthié y joueront encore à l’année, dès la saison prochaine. En cause, le coût de la location du Stade de France et ce contrat onéreux avec le consortium Vinci-Bouygues, qui expire fin 2024.

JEUX OLYMPIQUES 2024. Au Stade de France, record historique pour le rugby à 7JEUX OLYMPIQUES 2024. Au Stade de France, record historique pour le rugby à 7

"Avec 50 000 spectateurs, on perd de l’argent à Saint-Denis. En province, on en gagnerait", déplorait Florian Grill, dans Sud Ouest. Et si les stades provinciaux ne comptent pas 80 000 places comme l’enceinte dionysienne, la marge est probablement plus grande, à en croire les propos président de la FFR.

L’État doit décider dans les semaines à venir à qui confier la nouvelle concession de 30 ans du Stade de France, mais la fédération "prétend à mieux", assume Florian Grill.

La province, ça vous pince

Il faut dire que le début d’année 2024, bousculé par les travaux au Stade de France en vue des JO, a permis de voir ce que la province avait dans le ventre. Et force est de constater que malgré des résultats sportifs constratés, tout le reste fut positif.

Notamment à Marseille, au bord de l’eau, ou l’écrin somptueux qu’est le Stade Vélodrome ravi quiconque y vient. "Marseille est une vraie alternative : une jauge un peu plus petite, mais des coûts bien moindres. Lyon aussi a de sérieux arguments", explique le président de la FFR.

Vers une délocalisation dépaysante d'un match du XV de France face aux All Blacks en 2025 ?Vers une délocalisation dépaysante d'un match du XV de France face aux All Blacks en 2025 ?

Ainsi, la FFR posséderait d’autres alternatives sous le coude, même si les enceintes citées sont tout de même le lieu de villégiature de clubs de Ligue 1. Le Stade de France reste l’option numéro 1 de l’instance majeure du rugby français grâce notamment à leurs relations historiques, mais si le deal ne parvient pas à être renégocié, le XV de France s’en ira du 93, assure Grill. Un président qui aime casser les codes, même si celui-ci marquerait un tournant pour les Bleus, habitués à y jouer depuis plus de 20 ans.

Certains Provinciaux, en revanche, n’en seraient que ravis. Plus obligés de monter voir Landolfi pour supporter leurs Bleus chéris.

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La presse libre ressemble de plus en plus à la Pravda que les sociétés libérales décrient. La Pravda fournissait une version sur laquelle on devait s'aligner consensuellement et informait en sous main à coups de sous entendus, codes et non dits.
Cet article se place dans une lignée d'articles sur la gestion financières de la FFR par l'administration Grill et tous éludent, à la manière libérale, l'environnement immédiat, à savoir une FFR ruinée par l'administration Laporte et l'organisation de la coupe du monde. On présente les décisions financières comme venant d'initiatives, cela ne fait pas partie de l'agenda de l'administration Grill qui a d'autres priorités. Sauf qu'il n'y a pas d'autre priorité que la santé des finances de la FFR et l'administration Grill est dans l'obligation de trouver des solutions sous peine de devoir emprunter sous peu de l'argent pour couvrir les dépenses courantes. Pas de mise en perspective de la situation de la FFR alors qu'une approche simple comme donner les résultats des comptes sur les 40 dernières permettrait de mesurer la capacité à l'effort de la FFR. Ce n'est pas fait. Un article présentait tous les bénéfices financiers de l'organisation de la coupe du monde, entrées d'argent, emplois etc On rappelle qu'en général ce genre d'événements est organiser par le sacrifice d'une communaute plus large qui accepte de perdre de la richesse pour la concentrer sur une communauté limitée (ici la communauté du rugby) Or la coupe du monde s'est révélée un fiasco abyssal. On est d'autant plus serein à écrire cela qu'à l'époque, quand le commerce français appuyait l'administration Laporte dans sa quête pour amener la coupe du monde en France, on écrivait que c'était une bien mauvaise idée d'aller à l'encontre de la volonté des autres gros rugbys qui voulaient que cette CdM allasse en Afrique du sud pour tenter d'y sauver le rugby là bas, qu'on aurait mieux fait de laisser passer pour se consacrer sur 2027, que les copains de l'international lorqu'ils viendraient en France voudraient leur argent et que la situation économique en France allait probablement se dégrader. Carton plein, tout s'est réalisé certes à des ampleurs non envisagées. Il n'y a pas de mérite à cela, tout ce que cela requiert est d'accepter de vivre dans les sociétés libérales telles qu'elles sont et non pas dans une version fantasmée comme l'exige la classe moyenne, colonne vertébrales des sociétés libérales. C'est d'ailleurs comme cela que les médias s'enrichissent, en brossant dans le sens du poil la classe moyenne et en lui fournissant une image déformée de la société. Tout était lisible. Aujourd'hui, on assiste à une paupérisation de la filière rugby. Une mise en perspective des finances de la FFR montrerait que les profits annuels n'ont jamais été mirobolants et que l'administration Grill se trouve dans une situation délicate. Certes, elle cherche à accroitre les revenus en renégociant un contrat de droits télés mais la majorité de l'action passe par une réduction des coûts, on transfère la charge vers les sous traitants et autres, stratégie habituelle. Il y a un appauvrissement des acteurs de l'économie du rugby. Et ce, en conséquence de la volonté d'organiser la CdM en France. Il y eut un article pour vanter les bénéfices de l'organisation de la coupe du monde de rugby en France, on doute qu'il y a des articles pour informer sur les conséquences destructrices de cette organisation, on préfère éluder le sujet. Une partie de la population française, pour sortir avec les copains de l'international, continue à prendre des décisions d'hostilité à l'égard d'autres populations en France, ce qui tend les rapports. Il faudra continuer à agiter les boucs émissaires habituels pour canaliser la réplique. On verra les nouvelles concessions à venir du rugby français aux copains de l'international.

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