Fédérale 1 - L'AS Bédarrides remercie son staff, son président s'explique
L'AS Bédarrides terminera la saison de Fédérale 1 avec un nouveau staff.
Fédérale 1
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Le club du Vaucluse s'est séparé ce mardi 12 février 2019 de Jharay Russell, le coach avec qui ils avaient remporté le titre la saison passée.

L'AS Bédarrides/Chateauneuf du Pape s'est entraîné avec deux nouveaux coachs, ce mardi, suite au limogeage de l'ancien staff. Le duo Di Noia/Laborde prend les commandes du navire vert. Le premier fait son retour au club, tandis que le second prend du galon (il entraînait jusqu'à présent les espoirs). Avec cette solution radicale, le président de l'ASBC, David Bellucci veut remobiliser un groupe au bord du gouffre (antépénultième à égalité de point avec la Seyne) dont le ressort avec celui (J.Russell) qui les avaient menés au titre était rompu. 

Le président du champion de France de Fédérale 2 en titre aux manettes de puis l'été 2018 traverse sa première zone de turbulences et a décidé de se séparer de Jharay Russel à regret.
 À sept matchs du terme de la phase régulière de Fédérale 1, dont un match en retard face à Grasse (lanterne rouge) qui risque d'être incandescent, Hervé Di Noia nouvel entraîneur général et son adjoint en charge des arrières Christophe Laborde, vont marcher sur des œufs. Mais c'est dans l'adversité  que Bédarrides-Chateauneuf du Pape s'est toujours révélé. Et le défi qui s'annonce, sauver leur tête en Fédérale 1, peut devenir l'équivalent d'un titre en cas de maintien.


Eclairage avec David Belluci (Pdt ASBC)  

Comment en est on arrivé là ? 

Je crois que notre début de saison réussi, nous a desservis, on s'est sûrement vu trop beau. Le groupe n'était plus réceptif au message des coachs, donc il me fallait faire quelque chose, au vu de la situation qui n'est pas reluisante. C'est une décision purement sportive. Humainement, j'ai rien à leur reprocher ! Bien au contraire ils ont tout fait pour tenter de rétablir les choses. Nous, on n'est pas pro, dans le monde amateur, c'est jamais de gaieté de cœur et très rare, qu'on en arrive là. Mais la situation me l'oblige.

Vous nous parlez de fin de cycle avec Jharay Russell, alors que l'an passé vous étiez champion de France avec lui. C'est vraiment symptomatique d'une génération de joueurs, ultra-consomatrice, qui se lasse très vite ?

Exactement, on est dans une société de l’instantané, de l’immédiateté, tout est éphémère. Moi quand je perdais un match parfois, j’avais envie de tout casser. Maintenant la demi-heure après ils sont déjà passés à autre chose. Dans le bus, ils sont déjà sur leurs smartphones, à rigoler en se montrant la dernière copine ou la connerie du moment sur Facebook. Moi, je suis vieille France, le rugby, c'est bien un sport avec la bière et tout à la fin, mais avant ça il y a des valeurs à avoir sur le terrain. Regardez les All Blacks là où ils excellent, c'est dans l'humilité, et jusqu'au bout, ils respectent l'adversaire : s'ils peuvent vous en passer 60, ils ne se gênent pas. Je n’allais pas virer 15 joueurs, du coup, c’est les coachs. Mais bon…

Pourquoi Hervé Di Noia et Philippe Laborde? 

À quelques matchs de la fin de saison, et à quelques semaines d'un match en retard contre Grasse, qui est au fond du seau : c'était le moment pour changer. Mais dans ce contexte, je ne pouvais pas m'aventurer. Donc j'ai choisi une solution hybride avec une personne en interne, Phillipe Laborde, l'entraîneur des espoirs. Et une solution externe gage d'expérience, Hervé Di Noia, mais qui connaît le club pour l'avoir coaché il y a quelques années. Le premier prendra en charge les lignes arrière et le second sera l'entraîneur principal. 

Quels sont les objectifs a court terme ?

Redresser la tête à domicile, même si ça va être dur, car on reçoit beaucoup de têtes d'affiche. Mais pour les autres, c'est pareil. Je place beaucoup d'espoirs sur ce match face à Grasse à domicile, pour se donner de l'air. Dans tous les cas jusqu'à la fin de saison, on va jouer un match à cinq avec Grasse, Beaune,Vienne, et la Seyne.

Comment s'est passé votre dernier entretien avec Jharay Russell votre ex-manager principal? 

Très bien, il a compris mon choix. Surtout, que j'ai rien contre lui, mais à un moment quand il y a une situation de crise, il faut prendre des décisions : c'est le rôle d'un président. Dans mes entreprises, je me suis jamais échappé quand il fallait prendre des décisions, c'est pas à l'ASBC que ça va commencer.  Ça me peine, mais je devais le faire. Après qui sait, dans quelques années, il reviendra à Bédarrides ! Regardez Hervé Di Noia !

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Bellucci ? C'est d'la famille à Monica ?
Si c'est la cousine,intégrée dans le staff ce peut être source si ce n'est de motivation à minima d'assiduité aux entraînements....

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