Après Montluçon, c'est au tour d'un autre club de Fédérale 1 et qui plus de la poule 1, le CA Périgueux, de se voir notifier sa relégation non pas dans l'échelon inférieur mais bien en Fédérale 3. Sud-Ouest précise en effet ce vendredi que le CAP a reçu ce jeudi matin le courrier de la FFR indiquant que la DNACG avait condamné en première instance le club périgourdin à une relégation administrative. Comme pour son adversaire, ce sont les finances qui font défaut, le journal indiquant que le déficit s'élèverait à 450 000 euros lors de l'exercice actuel, ce que n'apprécie guère le gendarme financier du rugby français. Périgueux a désormais deux mois pour faire appel, ce qu'il va logiquement faire comme le précisait son coprésident Édouard Reinhart en début de semaine. « Dans le dur », le pensionnaire de Fédérale 1 fait les frais de son recrutement essentiellement professionnel et de la défection de plusieurs partenaires.
Du côté de Montluçon, on hésite toujours à contester la décision de la DNACG. « Solliciter le CNOSF pour demander à rester en Fédérale 1, d'accord mais après ? », s'interroge son président Jean-Pierre Andrivon dans La Montagne alors qu'une pétition a été lancée par les supporters pour le maintien du club. À une journée de la fin du championnat, la situation du MR est toujours indécise. « On ne va pas se lancer dans l'aventure s'il y a un gouffre au bout. Et même en Fédérale 2, il faudra un budget alors que le partenariat baisse, que les subventions baissent. » Si les finances actuelles du club sont positives, ce n'était pas le cas au moment au 30 juin 2014, c'est-à-dire au terme de la saison 2013-2014. « On a fait l'apport après et tout est rentré dans l'ordre mais ce qu'on retient, c'est qu'au 30 juin 2014, nous étions négatifs. » Andrivon d'évoquer à nouveau une possible démission si les choses ne changent pas.
Du côté de Montluçon, on hésite toujours à contester la décision de la DNACG. « Solliciter le CNOSF pour demander à rester en Fédérale 1, d'accord mais après ? », s'interroge son président Jean-Pierre Andrivon dans La Montagne alors qu'une pétition a été lancée par les supporters pour le maintien du club. À une journée de la fin du championnat, la situation du MR est toujours indécise. « On ne va pas se lancer dans l'aventure s'il y a un gouffre au bout. Et même en Fédérale 2, il faudra un budget alors que le partenariat baisse, que les subventions baissent. » Si les finances actuelles du club sont positives, ce n'était pas le cas au moment au 30 juin 2014, c'est-à-dire au terme de la saison 2013-2014. « On a fait l'apport après et tout est rentré dans l'ordre mais ce qu'on retient, c'est qu'au 30 juin 2014, nous étions négatifs. » Andrivon d'évoquer à nouveau une possible démission si les choses ne changent pas.
indy
Quand pour un budget annoncé de 2M€ il s’avère qu'on s'est gouré de pratiquement 25% il y a un sacré problème, non ?
- soit c'était de l'esbrouffe en espérant que ... mais une piètre 5° place est venu foutre le boxon
- soit un paquet de sponsors espérés ont tourné le dos
- soit le trésorier n'a rien d'un comptable.
Quelle entreprise pourrait-elle se permettre de tels écarts ?
C'est hélas un nouveau bastion du rugby qui risque de se retrouver en fédérale 3 avec St Etienne ou Annecy qui l'ont précédé dans cette chute.
ldarieut
Du coup, Bobigny est sauvé ? Bonne nouvelle pour le rugby en idf.
lukay87
sérieusement, c'est comme ça que l'on appauvrie, un championnat, le C.A.P. fait ou fessait partie des prétendants à la montée. Les gens de la fédé ainsi que de la DNACG, vont certainement continué leur nettoyage, avec Montluçon, mais ce sont des équipes comme celle-ci, qui ont essayé de préparé et d'encadrer les joueurs pour qu'il y est plus de professionnalisme, et qui en payent les frais? la fédé a voulu mettre des limites entre les championnats amateur et pro, ils ont crée un gouffre entre ces deux là. bon courage au voisin périgourdins, espérant au plus vite votre remonté.
pepe31
dur de repartir en federale 3 avec un effectif essentiellement professionnel qui voudra certainement aller voir ailleurs!