Hier, nous vous parlions de la génération 1989 qui prend le pouvoir au sein du XV de France. Aujourd'hui, nous nous intéressons à la suivante, toujours managée par Philippe Sella et entraînée par le duo Aucagne-Boher. En 2010, les U20 de l'époque n'ont pas tellement brillé, terminant à la 4e place du VI Nations ainsi qu'à la 5e place du Mondial Juniors. A l'instar de notre étude sur la génération 89 publiée il y a quelques mois, nous analysons aujourd'hui leurs successeurs (nés en 1990) via la statistique symbolique du temps de jeu pour découvrir comment ces joueurs – aujourd'hui âgés de 24 ans – se sont confrontés au professionnalisme. Ont-ils percé ? Jouent-ils un rôle majeur en Top 14, voir en équipe de France ?
A l'heure actuelle, sept d'entre eux ont déjà connu les Bleus, avec deux particularités : Xavier Chiocchi n'a jamais disputé de match international (mais ça ne saurait tarder...) et Jean-Marc Doussain est en fait né... en 1991. Surclassé, le demi de mêlée du Stade Toulousain (ouvreur à l'époque) fait pourtant bien partie de cette génération. Des septs joueurs ayant connu le XV de France, Brice Dulin semble être le seul assuré de disputer la prochaine Coupe du monde. Les places seront chères pour Taofifenua, Lamerat et Bonneval, voir très chères pour Ben Arous.
Le reste ? Il est intéressant de noter que sur les trente-neuf Bleuets utilisés cette année-là, douze ont (déjà) quitté le giron du professionnalisme pour aller jouer en Fédérale. C'est beaucoup. En comparaison de la génération 89, peu font les gros titres des journaux, et pour cause : en dehors des sept « tricolores », seulement six joueurs évoluent dans le Top 14. Il s'agit de Benjamin Gélédan, Kevin Gourdon (Stade Rochelais), Lucas Dupont, Benoît Sicard, Mickael Ivaldi (MHR) et Jérémy Sinzelle (Stade Français). Alors, faible génération ou échec de la formation ? Notons que l'année de leurs 20 ans, peu d'entre eux évoluaient en équipe première avec un total de 5 938 minutes cumulées. Le seul à avoir eu régulièrement sa chance ? Brice Dulin. Pas un hasard de le retrouver titulaire au sein du XV de France quelques années plus tard...
Source : Its rugby
A l'heure actuelle, sept d'entre eux ont déjà connu les Bleus, avec deux particularités : Xavier Chiocchi n'a jamais disputé de match international (mais ça ne saurait tarder...) et Jean-Marc Doussain est en fait né... en 1991. Surclassé, le demi de mêlée du Stade Toulousain (ouvreur à l'époque) fait pourtant bien partie de cette génération. Des septs joueurs ayant connu le XV de France, Brice Dulin semble être le seul assuré de disputer la prochaine Coupe du monde. Les places seront chères pour Taofifenua, Lamerat et Bonneval, voir très chères pour Ben Arous.
Le reste ? Il est intéressant de noter que sur les trente-neuf Bleuets utilisés cette année-là, douze ont (déjà) quitté le giron du professionnalisme pour aller jouer en Fédérale. C'est beaucoup. En comparaison de la génération 89, peu font les gros titres des journaux, et pour cause : en dehors des sept « tricolores », seulement six joueurs évoluent dans le Top 14. Il s'agit de Benjamin Gélédan, Kevin Gourdon (Stade Rochelais), Lucas Dupont, Benoît Sicard, Mickael Ivaldi (MHR) et Jérémy Sinzelle (Stade Français). Alors, faible génération ou échec de la formation ? Notons que l'année de leurs 20 ans, peu d'entre eux évoluaient en équipe première avec un total de 5 938 minutes cumulées. Le seul à avoir eu régulièrement sa chance ? Brice Dulin. Pas un hasard de le retrouver titulaire au sein du XV de France quelques années plus tard...
Source : Its rugby
Garoufet
Pour connaitre personnellement Lamache, je peux vous dire que dans son cas, c'est principalement un problème de manque de volonté (et donc de travail...), je pense qu'il n'était pas au taquet dans sa volonté de faire carrière, et qu'il lui a donc manqué le petit plus mental qui fait la différence entre les grands et les bons joueurs. Ça, et son obsession pour la muscu...
quentin2dakar
J'aimerais bien comprendre pourquoi d'une petite année sur l'autre les espoirs percent ou ne percent pas... J'ai éventuellement des hypothèses :
- d'une génération à l'autre, le talent intrinsèque (et en terrain humide aussi) des jeunes n'est pas le même
- les sélectionneurs du pôle France se plantent
- les clubs sont trop frileux
- la génération dorée d'avant truste toutes les places pour des joueurs à confirmer qui doivent donc passer par l'étage inférieur soit ici la Fed.1
- la marche est trop haute...
J'imagine que c'est un peu de tout ça, mais après je ne sais pas quel déterminant est le plus prépondérant...
Glabutz
C'est pas Souvent, 4 matchs en deux ans.
ClemOConnor
@Bantru
Non, Canivet n'a jamais joué en pro à La Rochelle. Il est passé à Auch, puis à Bagnères avant d'atterrir à Saint-Nazaire.
Souvent, lui, n'a joué que quatre matchs en deux ans.
Bantry
Le guen et geledan étaient les 2 talonneurs de la Rochelle a l'epoque et n'ont jamais véritablement percé au point d'avoir un niveau top 14. Et pourtant leur temps de jeu etait conséquent. En ce qui concerne Gourdon, c'est le plus apte a rejoindre atonio en équipe de France a la Rochelle. Il est très performant.
Souvent a probablement joué en équipe première mais je n'ai de souvenir que le nom. C'est une période où la Rochelle a Bcp donné sa chance aux jeunes alors je dirais pas que c'est un soucis de temps de jeu. Peu être d'avantage un soucis d'opportunité de carrière car il est quand même très difficile de percer dans le rugby pro et certains ont peut être préféré continuer leurs études ou autre.
Camille canivet n'a jamais joué en pro a la Rochelle je crois
Glabutz
Pour Lucas Dupont, c'est peut être le fait d'être parti trop tôt dans une équipe trop grosse, parce qu'à Grenoble, il enchainait les titularisations, au détriment même de Marvin O'Connor lors de leur dernière année commune au FCG (1 an avant l'ascension). En tout cas, c'est un super joueur et c'est dommage de le voir autant cirer le banc. J'espère d'ailleurs que ça ne sera pas l'avenir de Péloche si d'aventure il signait à Toulon...