Le 8 septembre 2023, la prochaine Coupe du Monde débutera en France, par un match d'ouverture qui s'annonce dantesque face à la Nouvelle-Zélande. Une échéance qui fait rêver tous les fans de rugby, mais aussi les joueurs, qui voudront tous participer à cette compétition suprême. Parmi eux, l'on retrouve Vincent Rattez, ailier du MHR, qui comptabilise 9 sélections chez les Bleus, dont 5 sous le mandat de Fabien Galthié. Capable de jouer aussi bien à l'aile qu'à l'arrière, sa polyvalence et ses qualités de vitesse lui ont souvent permis de se faire une place de titulaire, et ce peu importe le club dans lequel il est passé. Mais voilà, malgré une bonne saison avec Montpellier la saison dernière (qui s'est clôturée par un titre de champion de France), l'ancien joueur du Stade Rochelais ne semble plus rentrer dans les plans du staff tricolore. Si bien qu'à un an de la Coupe du Monde, sa participation au tournoi semble bien compromise, d'autant qu'il n'a plus joué chez les Bleus depuis le 22 novembre 2020, soit presque deux ans...
Plein d'humour, Vincent Rattez met sa carrière en jeu s'il ne bat pas Jean-Charles OrioliDes blessures et une concurrence rude
D'abord titulaire lors du Tournoi 2020, Vincent Rattez fut même le premier joueur à marquer un essai sous le mandat de Fabien Galthié. Une réalisation décisive, qui a notamment permis au XV de France de s'imposer face à l'Angleterre. Une prestation prometteuse, qui fut malheureusement freinée par une blessure lors du match suivant face à l'Italie. De retour à l'aile à l'automne 2020 face au Pays de Galles, celui-ci réalisa de bonnes performances, mais vit le retour de Damian Penaud, ainsi que l'éclosion de Gabin Villière, le freiner sur sa lancée. Deux joueurs désormais indéboulonnables dans le système français, et qui devraient sans aucun doute participer à la prochaine Coupe du Monde, sauf blessure. Mais après eux, qui pour faire partie de la liste des 33 joueurs ? À priori, 5 (voire 6) places devraient être laissées pour le triangle arrière. Hormis Penaud et Villière, Jaminet, mais aussi Thomas Ramos ou Brice Dulin devraient être appelés . Si là encore, aucune blessure n'est à déplorer, il reste donc 2 places à prendre au maximum. Mais voilà, malheureusement pour Rattez, beaucoup de joueurs peuvent prétendre faire partie de la liste : parmi eux, l'on pense à Matthis Lebel, Teddy Thomas, ou encore Donovan Taofifenua, 3 joueurs qui paraissent plus haut dans la hiérarchie que l'ailier de 30 ans. Une concurrence rude, d'autant que des joueurs comme Yoram Moefana ou Gaël Fickou peuvent également occuper le poste d'ailier. En bref, il sera compliqué pour Vincent Rattez de s'inviter à la prochaine Coupe du Monde, du moins à l'heure actuelle. Néanmoins, on ne sait pas de quoi l'avenir sera fait, et une excellente saison sous les couleurs héraultaises pourrait lui permettre de retrouver le XV de France...
RUGBY. ''On a construit deux équipes de France'', explique Fabien Galthié
Sedulos
Comme d'autres , VR est largement au niveau de ceux qui ne lui sont pas supérieurs !
Hugh !
Amis à Laporte
A la rigueur pour les tournées d'été ?
Yionel ma star
C'est mort pour rattez, si y'a un ailier/arriere dans le groupe ce sera luc ou buros
Do-go-let
C'est là qu'on voit aussi que le réservoir aux ailes en France n'est pas beaucoup plus fourni que les années précédentes. On traîne ce problème depuis presque 10 ans. Comme dit l'article, 2 joueurs se détachent et mieux vaut qu'ils ne se pètent pas avant ou pendant la coupe du monde. Par ailleurs, 2 centres - 3 avant que Vatakawa n'arrête - peuvent dépanner. Curieusement, les arrières Jaminet et Ramos ne sont pas des polyvalents arrière-ailier mais des polyvalents arrière-ouvreur donc ne couvriront pas le poste d'ailier comme on peut voir chez de nombreux arrières. Et pour finir, les prétendants cités (Lebel, Tao ou Thomas) soit sont encore jeunes et manquent d'opportunités pour démontrer leur talent en équipe de France ou est trop souvent blessé. Gros contraste avec les postes de centre où il y a pléthore.
a_rnlt
Je suis d’accord avec toi. Mais tout comme d’autres nations tel que l’Écosse, le Pays de Galles, l’Irlande, Australie, et peut-être aussi l’Angleterre, nous avons tous plus ou moins 2/3 ailiers de niveau international. À part les All blacks qui sortent des joueurs exceptionnels à l’aile, on est tous à la même enseigne.
Ce qui est bien pour nous, c’est qu’il y a quand même de très jeunes joueurs qui commencent à éclore et qui peuvent devenir aussi des références mondiales (Épée, Delibes, Lebel, Taofifenua, Baget, ailier du Racing et de Bordeaux-Begles). Des talents à gérer et à formater pour qui passent des palliers !