Depuis plusieurs semaines, les rumeurs autour de l'avenir de Jean-Baptise Elissalde vont bon train. Pointé du doigt pour le jeu peu séduisant des trois-quarts toulousains, en désaccord avec Réné Bouscatel sur le plan financier pour prolonger son contrat, il était annoncé du côté de Biarritz, ou bien encore de la Rochelle, son club formateur. Dans une très bonne interview accordé à Nicolas Zanardi dans le Midi Olympique de ce lundi, JBE est revenu sur tous ces sujets, ainsi que sur « l'affaire Servat »... le tout sans langue de bois.
Après avoir évoqué le jeu moribond du Stade (« c'est d'abord cette envie de se faire des passes qu'il faut retrouver »), il revient notamment sur le cas de Luke Burgess, considéré comme un flop par certains observateurs, et bien en dessous de ce qu'on pouvait espérer d'un joueur ayant décroché 37 sélections avec les Wallabies :
« Il a reçu une éducation rugbystique de l'hémisphère sud. En Australie, le rugby est très programmé (…) nous procédons tout à l'inverse et il a du mal à aboder le mouvement général sans qu'il soit écrit sur le papier (…) Je ne lui en veux pas et l'on travaille tous les jours ensemble pour qu'il se laisse davantage porter par le jeu (...) il faut qu'il s'adapte au rugby européen, "driver" les ballons portés, ce n'est pas dans sa culture. »
Burgess qui avait pourtant montré de belles promesses à ses débuts, comme lors de ce match face à Gloucester :
Son avenir à Toulouse et sa prolongation de contrat, toujours en discussion actuellement... mais en bonne voie, selon lui :
« Nous sommes toujours en discussion. Mon vœu est bien évidemment de continuer avec le Stade Toulousain. Je n'ai connu que deux clubs dans ma carrière (avec la Rochelle) et j'espère n'en connaître que deux (…) J'ai discuté longuement avec Guy Novès, nous avons un projet ensemble (…) Tout cela est une question de jours, j'espère même d'heures (…) Je n'ai jamais vu de négociations ou on demandait moins d'argent (…) Mais pour l'instant rien n'est signé. »
Enfin « L'affaire Servat » qui agité le club la semaine dernière :
« William est un joueur reconnu, un homme dont tous les choix sont dictés par l'affectif, qui s'est assis sur beaucoup d'argent pour rester à Toulouse car il aime son club, ses amis. Alors s'il a recommencé à jouer, ce n'est pas pour demander plus d'argent, comme cela a pu être écrit. Quand on a vu ces conneries, tout le monde a trouvé ce procès d'intention complètement injustifié (…) William n'est pas un homme d'affaires, s'il avait voulu du pognon, il serait parti à Toulon. Sauf qu'il n'avait pas envie de quitter Toulouse ».
Le reste de l'interview est à lire dans le Midol de ce lundi.
Après avoir évoqué le jeu moribond du Stade (« c'est d'abord cette envie de se faire des passes qu'il faut retrouver »), il revient notamment sur le cas de Luke Burgess, considéré comme un flop par certains observateurs, et bien en dessous de ce qu'on pouvait espérer d'un joueur ayant décroché 37 sélections avec les Wallabies :
« Il a reçu une éducation rugbystique de l'hémisphère sud. En Australie, le rugby est très programmé (…) nous procédons tout à l'inverse et il a du mal à aboder le mouvement général sans qu'il soit écrit sur le papier (…) Je ne lui en veux pas et l'on travaille tous les jours ensemble pour qu'il se laisse davantage porter par le jeu (...) il faut qu'il s'adapte au rugby européen, "driver" les ballons portés, ce n'est pas dans sa culture. »
Burgess qui avait pourtant montré de belles promesses à ses débuts, comme lors de ce match face à Gloucester :
Son avenir à Toulouse et sa prolongation de contrat, toujours en discussion actuellement... mais en bonne voie, selon lui :
« Nous sommes toujours en discussion. Mon vœu est bien évidemment de continuer avec le Stade Toulousain. Je n'ai connu que deux clubs dans ma carrière (avec la Rochelle) et j'espère n'en connaître que deux (…) J'ai discuté longuement avec Guy Novès, nous avons un projet ensemble (…) Tout cela est une question de jours, j'espère même d'heures (…) Je n'ai jamais vu de négociations ou on demandait moins d'argent (…) Mais pour l'instant rien n'est signé. »
Enfin « L'affaire Servat » qui agité le club la semaine dernière :
« William est un joueur reconnu, un homme dont tous les choix sont dictés par l'affectif, qui s'est assis sur beaucoup d'argent pour rester à Toulouse car il aime son club, ses amis. Alors s'il a recommencé à jouer, ce n'est pas pour demander plus d'argent, comme cela a pu être écrit. Quand on a vu ces conneries, tout le monde a trouvé ce procès d'intention complètement injustifié (…) William n'est pas un homme d'affaires, s'il avait voulu du pognon, il serait parti à Toulon. Sauf qu'il n'avait pas envie de quitter Toulouse ».
Le reste de l'interview est à lire dans le Midol de ce lundi.
padrepio
je pense que le stade Toulousain termine un cycle ou il etait au dessus des autres clubs ! cette epoque touche a sa fin , semble t il
stecool
Un discours sain sans langue de bois, des vraies valeurs. JB, La Rochelle est un beau caillou à façonner...come back !! 10000 spectateurs à chaque match sont près à t'accueillir.
@Nico2664 : je n'ai pas l'impression que ce soit Dallas en ce moment à Toulouse, juste des contrats en rediscussion, comme partout ; mais la presse s"en mèle parfois.....
Olivier
Pour moi en ce moment au ST on voit clairement les limites de JBE en tant qu’entraîneur.
Depuis le depart de Bru, qui n'a pas vraiment été remplacé car Servat ne peut pas se consacrer totalement au coaching, JBE n'a pas pris le groupe en main et le jeu du ST ne progresse plus.
Nico2664
Touuuulouuuuuuse, ton univers impitoyaaaaableuuuuh !
Non mais sérieux en ce moment au stade toulousain c'est pire que Dallas ! En espèrant qu'il n'y ai pas la mort de "J.R" Servat...
Pastek.95eveP
Des joueurs qui aiment leur club, et qui sont franc... De plus en plus rare.