The Telegraph – Les Saracens ne sont jamais remis de l'essai de Matt Giteau
Pour le site anglais, les Saracens ont laissé passer leurs chances surtout en première mi-temps alors qu'ils dominaient en termes d'occupation. « Ils n'ont jamais pu prendre le contrôle face à une superbe défense toulonnaise. » De fait, le premier acte n'a guère accouché d'un grand spectacle. « Physique et brutal », il fut aussi parsemé d'erreurs et brouillon. « Nous attentons parfois trop de ces grosses finales, compte tenu des parties en présence, mais nous espérions plus de qualité ». Il est vrai qu'à 14 contre 15 suite au carton jaune de Fernández Lobbe, les Sarries ont manqué le coche. Pire encore, ce sont eux qui ont craqué les premiers alors que le RCT marquait un essai « à partir de rien ». Un renversement de Wilkinson pour Giteau suivi un coup de pied par-dessus savamment dosé pour Mitchell qui a remis à son compère australien. « On ne sait pas s'il s'agit d'un système ou bien d'une action de génie de Wilkinson, mais peu importe, cela a fonctionné. »
Selon The Telegraph, les Anglais ne s'en sont jamais remis. D'autant plus que l'ouvreur du RCT a enfoncé le clou juste avant la pause « avec, je vous le donne en mille, un drop réussi au moment où le ballon a quitté son pied. Il n'a même pas eu besoin de regarder, s'est retourné et a commencé à courir. On a déjà vu ça avant. » « Un scénario cauchemardesque » pour des Saracens « secoués » : être menés au score face à tel monstre défensif. Malgré une pénalité de Farrell, les Sarries ont peu à peu perdu pied, notamment face à la « dominance » de la mêlée du club varois, « qui n'avait pas vraiment besoin de ça » pour avoir la mainmise sur la partie. À 20 à 6 après le deuxième essai de Toulonnais, « le match était terminé, » « Toulon mérite son titre ».
The Guardian – « Le chasseur est devenu le chassé après 25 minutes de grognement »
Des nombreux duels mis en avant à l'orée de cette grande finale, celui entre Owen Farrell – Jonny Wilkinson apparaissait comme le plus important alors que ces deux hommes pouvaient décider du sort du match de par leur capacité à buter. Mais comme l'an passé en quart de finale de la H Cup, il n'y a pas eu de duel. Le premier a en effet été éclipsé par le second : « Être comparé à Jonny est une chose, l'égaler en est une autre ». Pour The Guardian, le RCT est peut-être une équipe de talents assemblés grâce à la puissance du portefeuille, mais ils font tous partie du même moule que Wilko et pour eux « l'équipe passe avant tout ». Le site d'évoquer le changement de tempérament de Bastareaud depuis qu'il évolue sur la Rade. Un groupe qui vit bien et joue bien. En demie, les Saracens avaient « éviscéré » les Clermontois, « une véritable meute de loups en défense qui avait dépecé leurs proies jusqu'à l'os, mais face à Toulon, le chasseur est devenu le chassé après 25 minutes de grognement. »
The Irish Times - Un match à l’image du rugby moderne
Cette finale aux influences anglo-sud-africaines n'aurait pu se dérouler autrement avec des « chocs de poids lourds, des gros plaquages, une place limitée à l'improvisation. » Un match qui « résume parfaitement le rugby à l'heure actuelle ». Cependant, Matt Giteau a éclairé cette rencontre de son génie, alors que la troisième ligne toulonnaise a abattu un boulot extraordinaire, Steffon Armitage en tête avec quatre nouveaux turnovers pour un total de 17 dans la compétition, sans oublier ses 14 prises de balle et ses 16 plaquages. Comme Wilkinson, le troisième ligne centre « a totalement éclipsé son vis-à-vis Billy Vunipola. » Tout n'a bien évidemment pas été parfait côté varois, avec notamment plusieurs pénalités concédées en mêlée, « mais la force de Toulon réside dans la richesse de son banc, laquelle permet de facilement remplacer le cinq de devant » sans forcément y perdre au change.
The Irish Independent – Toulon, c’est la version premium des Saracens
Le site irlandais tient à rappeler que Toulon est seulement le troisième club à réussir la performance de conserver son titre en H Cup, ce qui est d'autant plus historique qu'il s'agissait de la dernière édition de la Coupe d'Europe sous ce format. « Le potentiel pour bâtir sur cet héritage apparaît illimité. Toulouse, Leinster, Leicester, les Wasps et le Munster ont eu leurs heures de gloire, mais il n'y a aucun doute sur le fait que le centre de la puissance de jeu au niveau européen se trouve sur la Côte d'Azur. » Grâce à cette performance, les joueurs du RCT ont prouvé qu'ils étaient bien plus que des mercenaires. « Il ne s'agit pas seulement de réunir tous les meilleurs joueurs du monde, mais de les mouler en une équipe capable de battre les meilleurs clubs d'Europe. »
Les deux équipes ont été bâties selon les mêmes principes, « mais le RCT, c'est la version de luxe ». À l'image d'un « Wilkinson qui a rappelé à Farrell qu'il avait encore du chemin à faire ». La victoire varoise l'an passé « n'était pas belle », ils ont fait beaucoup mieux cette année, mais leur prochain défi, hormis celui de remporter la finale du Top 14, sera « d'ajouter un peu de magie dans leur puissant melting-pot. L'arrivée de O'Connor pourrait les y aider. » « La Décima », à savoir la dixième Ligue des Champions du Real Madrid en football, est encore loin, mais les ambitions du Rugby Club Toulonnais n'ont pas de limites. « Le monde appartient à Toulon maintenant, et si les autres veulent y vivre, ils vont devoir trouver un moyen de rivaliser avec le géant. »
Kadova
@Thibault: The Independent est anglais, The Irish Independent est irlandais. Lequel tu cites ?
RickOfToday
l'année prochaine c'est pas possible qu'un club français gagne. Emmanche pour tous garantie!
Paupiette bistufly
Beaucoup s'étonnent de l'absence de pic ou reproches de la parts des anglais.
D'une, il y a peu à redire sur le parcours européen du RCT cette année, ils ont certes eu une poule abordable mais les phases finales ont été de très haut niveau avec des champions d'Europe en quart et demie et pas des moindre. enfin la finale a été maitrisée d'une main de maitre, et les Saracens ont été franchement pas au niveau donc pas grand chose à redire, le RCT a fait un match étincelant.
Ensuite je pense qu'intérieurement, ils se gossent sur le fait qu'en CDM dans presque un an, chez eux, on va prendre des valises avec la tange qui nous sert de sélectionneur, et là je crois qu'ils seront nous rappeler que notre rugby en club est bien beau mais que notre Xv national est risible.
Paupiette bistufly
Beaucoup s'étonnent de l'absence de pic ou reproches de la parts des anglais.
D'une, il y a peu à redire sur le parcours européen du RCT cette année, ils ont certes eu une poule abordable mais les phases finales ont été de très haut niveau avec des champions d'Europe en quart et demie et pas des moindre. enfin la finale a été maitrisée d'une main de maitre, et les Saracens ont été franchement pas au niveau donc pas grand chose à redire, le RCT a fait un match étincelant.
Ensuite je pense qu'intérieurement, ils se gossent sur le fait qu'en CDM dans presque un an, cgez eux, on va prendre des valises avec la
Grisou
J'aime pas quand le Brittons sont trop élogieux... Ca cache à coup de pu*e dans pas longtemps ca...
MARCFANXV
Gaffe l'an prochain, quand l'Anglois est par trop élogieux c'est qu'il te prépare un coup pas piqué des vers...
Mac Sou
Ah mince, si on peut même plus faire de provocation au second degré ! Pourtant avec Boudjellal comme président vous devriez y être habitué ..
Ouate ZeFoque
Je pense que quelques rédacteurs ont du avoir un 2eme trou au cul en écrivant ces articles 😀
M'enfin, c'est clair que cette année on ne peux pas dire que c'est l'adversaire qui a perdu le match, et ça, ça fais plaisir 🙂
ced.l
Mac Sou Gagner la coupe d'europe c'est bien, encore faut il la jouer à fond et pas faire du tourisme...
PepitoMagico
@Mac Sou: Tu t'es perdu? rugbyrama c'est à côté!
lerigaou83
C'est bien de gagner le Brennus, mais ne pas avoir sa qualif uniquement grâce au RCT c'est mieux 😉
Mac Sou
C'est bien de gagner la coupe d'Europe mais gagné le bouclier de Brennus c'est mieux 😉
indy
Même pas une petite pique, un petit truc anti froggies qu'on puisse s'indigner un peu, se foutre de la gueule de la presse rosbiff ?
C'est qu'ils ont pris un sacré coup de massue sur la tête !